Festival Aah ! Les Déferlantes 2024 : un rapide compte-rendu
Le festival Aah ! Les Déferlantes 2024, a transporté, du 13 au 21 mars, les spectateurs du Train Théâtre de Portes-lès-Valence. Avec un programme toujours aussi ambitieux et éclectique, qui marque aussi, une certaine continuité entre les deux derniers directeurs, Luc Sotiras et Benoît Veillon. Le festival, ancré dans la semaine de la francophonie, a permis de découvrir des artistes émergents ainsi que ces valeurs sûres qui pratiquent le français comme langue véhiculaire mais saupoudrée d’un soupçon de créole, de québécois, ou de langue mahoraise (Mayotte).
Début en fanfare, mercredi 13 mars, avec le chorégraphe Sanou Salia et son spectacle Rêve, inspiré de Martin Luther King. Ou comment l’homme venu d’Afrique a essaimé s musique à travers les époque et le temps.
Vendredi 15 mars, dans une approche plus world music, retour sur le trio formé par le pianiste cubain Omar Sosa, le sénégalais spécialiste du kora, Sekhou Keita et le percussionniste vénézuélien Gustavo Ovales. Entre afro beat, jazz et musique latino, ils ont su faire vibrer nos cordes sensibles.
Samedi 16 mars, vent de fraîcheur, avec un bouquet d’artistes québécois dans la veine pop rock et folk. Avec Lou Adrianne Cassidy, égérie pop et rock, et les artiste émergents Marco Ema et Louise Lafforest qui puisent dans la force de leurs émotions et des cordes du piano pour exprimer leurs envies, leurs besoins et leurs colères
Cap aussi sur les DOM-TOM, mardi 19 mars, avec la douceur d’Oriane Lacaille, artiste réunionnaise, fille de l’accordéoniste Réné Lacaille. Des textes forts et inspirés de sa vie, de ses rencontres.
David Walters, artiste polyvalent, infatigable voyageur, est tout aussi à l’aise au clavier qu’à la guitare ou au chant. Son concert Soul tropical se vit comme un véritable happening ensoleillé, où le spectateur ne tarde pas à se lever pour aller danser au son des rythmes chaloupés des Antilles.
Jeudi 21 mars, place à Vieux Farka Touré, un bluesman malien, fils de Ali Farka Touré, décédé en 2007. En première partie, Bodo est un artiste mi-mahorais mi-comorien oscillant entre rythmes tropicaux et textes engagés. Avec son titre Mayotte en souffrance, il exprime la réalité locale d’une communauté prise dans le feux de l’actualité.
Le jeune public était à la fête, avec Les Basketteuses de Bamako, un spectacle mis en scène par le jongleur et chorégraphe Thomas Guérineau qui s’est déjà produit en 2023 avec le spectacle Maputo Mozambique. Après les sacs en plastique et les balles, ce sont des chorégraphies réalisées par des femmes africaines enjouées avec des ballons de basket.
De bien belles rencontres que nous avons eu plaisir à faire.
Où retrouver l’organisateur ?
Pour pouvez suivre le Train Théâtre sur ses différents réseaux sociaux, ainsi que sur son site officiel : https://www.train-theatre.fr.
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