Festival Bridge To Hell 2022 : Compte rendu du Jour 1

Festival Bridge To Hell 2022 : Compte rendu du Jour 1

Il est environ 18 h 30 lorsque nous arrivons à l’Espace Soubeyran, un peu en avance, mais Sylvain et moi-même pouvons récupérer nos passes presse et entrer avant l’ouverture officielle des portes prévue à 19 h. Après avoir un peu discuté avec les organisateurs, nous gagnons la zone du merch et du bar puis le patio équipé de tables et de chaises pour se poser tranquillement et qui mènent également aux deux food trucks : un propose un burger black bun et effiloché et l’autre des spécialités thaï (que nous choisissons). Nous accompagnons cela de bière locale produite par la brasserie de La Pleine Lune (bien entendu des softs sont également proposés et du vin également).

Le corner des food trucks

Entre temps, les portes ont ouvert et le public commence à arriver tranquillement.

Pour animer en attendant les concerts et pour les changements de plateau, nous avons DJ Dark Fader aux platines.

DJ Dark Fader
Megaquoi ?
Megaquoi ?

J’ai déjà eu la chance de voir Hubert de Metalliquoi ? à de nombreuses occasions au Rock’n Eat (à Lyon) et dernièrement au Plane’R Fest. Cette fois-ci, c’est une nouvelle fois pour son projet Megaquoi ? de reprises de Megadeth qu’il est présent avec ses comparses.

Il est 20 h tapantes lorsque les quatre comparses attaquent avec Skin o’ My Teeth. Puis Hangar 18 et Sweating Bullets. Ensuite, nous avons droit au titre Chosen Ones qui fait référence au voyage des protagonistes du film Sacré Graal des Monthy Python et, plus particulièrement, à un combat absurde mené contre un lapin sanguinaire surnommé Killer Rabbit of Caerbannog. Ils enchainent sur Tornado Of Souls puis Poison Was The Cure sur laquelle nous avons droit au premier Wall of Death de la soirée avant d’enchainer sur la chanson la plus connue de Megadeth : Symphony Of Destruction.

J’avoue ne pas du tout être expert de Megadeth, mais le set d’une très grosse demi-heure (initialement prévu) est très efficace et sait faire Head Banger le public déjà massé contre le crash dont un certain nombre de fans du sémillant Hubert. Et enfin, comme il le dit si bien : « last but not the least », Holy Wars…The Punishment Due pour conclure le très sympathique set qui prend fin à 20 h 47. En plus de Hubert, nous avons eu ses 3 acolytes Benjamin (Guitare), Olivier (Basse) et Nicolas (Batterie).

Pogo Car Crash Control (P3C)
Pogo Car Crash Control (P3C)

Cela fait environ deux ans que je suis Pogo Car Crash Control sur les réseaux et leur prestation suit de peu une sortie d’album récente (Fréquence Violence). J’avais donc vraiment hâte d’enfin voir Simon, Olivier, Louis et Lola en découdre sur scène.

A 21 h 30, les quatre jeunes dynamiques de Pogo Car Crash Control attaquent avec Aluminium (« Putain De Merde » raisonne dans la salle en chœur avec le public) Puis Pourquoi tu pleures, Le ciel est couvert et Traitement mémoire avant Reste Sage, Conseil et Fréquence Violence (de l’album éponyme).

Ils enchaînent avec Cristaux liquides, Ville Prison, Criminel potentiel, Tourne pas rond et Tu peux pas gagner.

Arrive ensuite Qu’est ce qui va pas ?, leur tube interplanétaire puis Tête Blême.

Leur final est sur le titre Crève devenu Crest (prononcé « Kraiste ») en version inédite !

Fin de leur énergique set (intégralement en français) à 22 h 25.

Sidilarsen
Sidilarsen

Sidilarsen prend le relais après le changement de plateau et un petit soundcheck à 23 h 14.

J’aime beaucoup Sidilarsen ! J’ai déjà dû le dire lors de mon report sur le Plane’r Fest (oui, encore !) donc cela m’a fait vraiment plaisir de les voir une fois de plus cet été !

Une nouvelle fois, ils attaquent d’entrée de jeu avec un Wall Of Death sur A vif !

Augmentation de tempo avec Money Game

Vu qu’ils ont fait un bout d’hexagone pour venir de Toulouse, ils demandent au public de Retourner la France ! Ce qui lui met une grosse fessée ! Quelques mots de soutiens de leur part sont adressés au peuple Ukrainien pour qui l’invasion inique dure déjà depuis trop longtemps avant le titre Guerre à vendre. Puis, le groupe exprime leurs pensées aux peuples Syriens, Afghans et Ukrainiens avant d’enchainer sur God’s Got Gun.

On va tous crever donc fêtons d’être vivants ! Sur le refrain de laquelle ils font chanter le public en chœur :

On rêvait de se rendre immortels

On devient l’espèce menacée

On croyait notre histoire éternelle

On va tous crever

Puis du rock avec Back To Basics qu’ils enchainent avec Comme on vibre.

Le dernier titre de leur set sera Nous Sommes Des Milliards.

Ils provoquent une explosion du public (qu’ils ont fait s’assoir par terre) sur le refrain repris une nouvelle fois en chœur :

Tant que l’humain

S’adresse à l’homme

Nous sommes des milliards contre élite

Impossible qu’ils nous évitent

Fin de leur prestation à 00 h 10

Kamizol-K
Kamizol-K

Après la sortie de leur nouvel album (littéralement hier vu l’heure à laquelle ils passent) que nous avons chroniqué pour vous : EXILE, j’avais hâte d’enfin voir Kamizol-K sur scène. Nous avions pu discuter un peu avec deux des membres au stand de merch pendant un des interludes.

Il est 00 h 45 quand les Lyonnais entament leur set qui clôturera cette soirée !

Ils attaquent avec Insanity suivi de Souseïji. S’enchainent ensuite Sinner, Hatred, Undo et Sashimi Alive. Ils annoncent ensuite le titre Stand Up suivi de Devil PT puis 69 Forces et Horny Times. Ils sont tout aussi efficaces sur scène que leur album laissait présager ! Leur bassiste est descendu jouer dans la fosse au milieu du pogo. Les 6 Guns (on peut entendre dans ce titre, tiré de leur EP Rising, six gones qu’ils sont pour tout bon Lyonnais) envoient du bois ! Ils invitent le public à les rejoindre sur scène pour la finale de ce soir sur Get Away. Cette fin de soirée est folle ! Leur prestation se termine à 1 h 32.

Il est environ 1 h 45 lorsque nous quittons l’Espace Soubeyran pour rejoindre nos lits respectifs.

 

Fin de la première journée : A SUIVRE !

M.A.J. 11 septembre 2022 : Le compte rendu du JOUR 2 du Bridge To Hell 2022 est en ligne !

 

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Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche