Festival Les Indisciplinées #19 : toutes les informations !

Festival Les Indisciplinées #19 : toutes les informations !

La 19ème édition Festival Les Indisciplinées aura lieu du 1 au 11 novembre 2024. Naviguant à travers des esthétiques musicales multiples, entre Électro Pop, Rock, Indie Pop, Folk, musiques traditionnelles, et Techno, Les Indisciplinées rythmeront tout le début du mois de novembre. À Lorient, Lanester, Quéven, Inzinzac-Lochrist et Vannes, plus de 25 artistes venus de tous horizons se succéderont, qu’ils soient émergents ou confirmés. Au total, huit jours de concerts et de spectacles jeune public composeront ces deux semaines de fête.

Programmation

Vendredi 1 novembre 2024

15 h 00 – Spectacle Jeunesse à l’Hydrophone – Grande salle : Black Bones – Oh Yeah ! Oh Yeah !

Oh Yeah ! Oh Yeah ! est un spectacle musical pop, une épopée multicolore aux allures de train fantôme ! On y suit un roi, errant dans son propre château, dans une forme pluridisciplinaire qui mélange à la fois de la musique live, une création originale et immersive en 3D, des costumes et décors éclairés grâce à la technique de la lumière noire. L’histoire est celle d’une quête délirante, dans laquelle un roi, cherchant la solution à son ennui, va se lancer à la recherche d’une salle mystérieuse dans son propre château : un lieu enchanteur où l’amusement serait éternel. Commence alors une partie de cache-cache démesurée avec lui-même n’ayant pour limite que sa propre imagination. Incarné sur scène par Anthonin Ternant, le roi nous emmène avec lui dans une aventure psychédélique, pleine de surprises et d’inventivité.

Côté musique, Black Bones cultive le mélange des genres. Pour ce second projet jeune public, le groupe invente des compositions originales aussi lumineuses que mélodiques, à la croisée de l’Indie Pop, de la Folk, du Hip-Hop, du Zouk, de la New Wave ou des bandes originales de films d’épouvante… Une véritable collection de hits, joyeux et communicatifs !

Samedi 2 novembre 2024

20 h 30 – Concert à l’Hydrophone – Grande salle : Porridge Radio + Maddy Street + Bibi Club + C Turtle

Porridge Radio est l’une des nouvelles voix les plus vitales de la musique alternative. En moins d’un an, le groupe est passé du statut de chouchou de l’underground DIY à celui de l’un des groupes les plus excitants du Royaume-Uni. Leur esprit acerbe, leur intensité lacérante et leur puissant mélange d’art-rock, d’indie-pop et de post-punk ne ressemblent à rien d’autre. Leur album Every Bad, sorti en 2020, a d’ailleurs été nominé pour le très convoité Mercury Music Prize.

Maddy Street c’est la.e plus britannique des français.e.s. La.e jeune chanteureuse et vidéaste vous entraîne dans un univers musical inclassable. Le genre n’étant pas une limite, iel oscille entre rock, pop, rap, punk, electro. De quoi groover à l’écoute et se déchainer en live, iel performe ses titres sans retenue avec une sincérité brute et une énergie débordante. Ses sons mélangent le français et l’anglais, le romantique et l’engagé, le sombre et le coloré. Côté discographie, Maddy Street a sorti en 2022 un EP intitulé « British boy ? » qui interroge sur les questions de genre. L’artiste se bat pour que les personnes issues de la communauté LGBT+ soient davantage reconnues dans le domaine musical.

Bibi Club : Avec Feu de garde, nul ravage à l’horizon. Les flammes, entretenues avec soin par les bibis, éclairent, réconfortent, animent. Les braises diffusent une énergie communicative, une chaleur qui protège contre les engelures d’un hiver aride finalement traversé. Hypnotisante traversée où cohabitent vertiges, mystères et transformations, Feu de garde tend la main à celleux qui ont croisé leur route, à la route elle-même, malgré ses dangers. Le duo formé d’Adèle Trottier-Rivard et de Nicolas Basque parcourt territoires sensibles et physiques, traverse inconforts et obstacles avec une radicalité bienveillante, intense et crue. Autrefois membre du tout premier groupe scout exclusivement féminin, les Guides, Adèle renoue ici avec les valeurs qui l’ont forgée : courage, persévérance, sororité, amitié. Le temps vaste partagé en nature et les intenses relations développées et entretenues au fil de ces années passées en communauté se sont imprimées sur sa peau, sur ses rituels d’autrice, et jusque dans la création de Feu de garde. Les univers de Moondog, de Stereolab, et, plus que jamais, de Suicide, se retrouvent dans l’atmosphère frontale et unique de l’album, se mêlent aux canons, aux chants de groupe inspirés des séjours des scouts dans la forêt.

C Turtle est l’un de ces groupes dont on n’arrive pas à cerner le son. Mercurien et lunatique, leur rock est un genre protéiforme de fuzzy-jumper suintant qui s’appuie autant sur une poésie lyrique bien ficelée et une émotion non filtrée que sur des riffs fractals et des larsens hurlants à leurs trousses. Le dernier album du groupe londonien, Expensive Thrills, belle union de réflexion existentielle et de constat sur une humanité semblant aller à reculons. De la tête aux pieds, l’album regorge d’influences couvrant les époques du grunge, du rock alternatif et de l’indie – des Pixies à Pavement en passant par certains groupes issus de l’emblématique label néo-zélandais Flying Nun Records dans les années 80/90 comme 3Ds et The Clean – mais avec un zèle moderne et sans effort qui permet à C Turtle de se tenir aux côtés d’autres pionniers contemporains comme bar italia et Lime Garden.

Mercredi 6 novembre 2024

20 h 00 – Concert à l’Hydrophone – Grande salle : Lysistrata + Youff + Trainfantome

Lysistrata : Avertissement : utiliser l’expression “l’album de la maturité” est une facilité imprécise qu’il convient de proscrire, en toutes circonstances. Les vrais bons albums méritent mieux ! De toute façon, en ce qui concerne Lysistrata, il faut rappeler un fait : la notion de maturité avait été évoquée par les critiques dès le premier disque… Bénéfice net : une salve de morceaux fédérateurs que l’on croit volontiers calibrés pour un public ne demandant qu’à s’en emparer pour faire la fête. Les arbitrages de production de Ben Greenberg et son travail d’orfèvre (et peut-être aussi ses qualités secrètes de psychologue) ont payé : la sensibilité pop qui existait chez Lysistrata a été sublimée et se pose comme une évidence. Écrire des mélodies catchy faisait déjà partie de son savoir-faire, mais c’est à croire que le groupe vient de se libérer d’une tendance passée à contrer cet aspect de sa musique. Le fait est que le nouvel album s’ouvre sur une série de tubes adroitement ciselés. Cela constitue sans doute une entrée en matière plus aisée à l’égard du grand public, mais aussi propre à surprendre les fans de la première heure. A l’inverse, pas de traitement en demi-teinte pour les passages plus hardcore, dont la violence n’a pas été cachée et surgit, explosive, redoutable, au cœur de l’album. Sans exagérer en s’imaginant un adoucissement purement pop, on aura compris que chez Lysistrata, dorénavant, les émotions ne sont plus traitées de façon purement frontale, liquidées dans la pure débauche d’énergie. Pour qualifier Veil, utilisera-t-on des formules toutes faites ? On aimera mieux éviter les clichés, en parlant d’un album de la fluidité, de l’aisance et de la sincérité. Un album plutôt court, à la tracklist d’une grande cohérence, aux partis pris tranchés, dont chaque titre a le potentiel d’un single. Car Lysistrata a su élever son art d’un sacré cran.

Youff est un groupe belge de noise rock composé de membres de 30 000 Monkies, Crowd Of Chairs, Maze et Mesher. Connu pour ses concerts énergiques et son son brut et dérangeant, le groupe continue d’attaquer les sens, une sortie après l’autre. Enraciné dans les contreforts de l’infâme scène H8000, le groupe a débuté en duo en 2014. S’inspirant de groupes locaux comme Rise and Fall ou Hessian, ainsi que d’autres groupes de Noise tels que Lightning Bolt, Arab on Radar, Shit and Shine et Brainbombs. Au fil des années, ils ont continué à changer de forme, explorant les possibilités sonores de différentes collaborations et de différentes formations. Lentement, évoluant d’un groupe de deux à un groupe de trois, puis à un quatuor et finalement – pour maintenant – à la formation à cinq musiciens qui a donné naissance à Heydays, le 7ème projet qui sortira le 27 octobre.

Trainfantome, ancien pseudonyme du Lorientais Olivier Le Tohic, est désormais un quatuor aux influences larges et bien digérées. À la croisée des chemins entre les gothiques trop désespéré.e.s pour être révolté.e.s, les « losers » à l’écart du grand triomphe « alternatif » des 90’s ou les freaks trop emo pour se fondre dans le moule, la musique de Trainfantome fédère plusieurs générations de perdant.e.s magnifiques. Sincère et émotionnel, le songwritting du groupe se cristallise en une Noise-Pop à fleur de peau, parfois shoegaze, parfois post-hardcore, comme si le Elliott Smith de Heatmiser avait rencontré Deftones dans un PMU en Bretagne.

Jeudi 7 novembre 2024

20 h 00 – Concert à l’Hydrophone – Grande salle : Corridor + Feldup + Cucamaras + GIFT

Corridor revient avec son quatrième album, Mimi, qui rappelle ce qui se fait de mieux en matière de rock indépendant. S’appuyant davantage sur des textures électroniques que dans leurs albums précédents, il s’agit d’un disque débordant d’énergie et de vie, qui ne connaît pas de limites en matière de possibilités. Et malgré les comparaisons faciles, il reste impossible à cerner d’une chanson à l’autre. C’est une musique richement élaborée, avec un son et un style plus large et plus étendu que tout ce qui l’a précédé. Un disque qui donne l’impression d’une nouvelle rupture pour un groupe qui s’est déjà imposé comme un penseur d’avant-garde.

Feldup : « Enfant du rock » titrait Libération en octobre 2020 lors de la parution du crépusculaire album de Feldup « A Thousand Doors, Just One Key ». Non pas son premier long format, mais à travers celui-ci, et via sa rencontre avec le label Talitres, la certitude pour Félix Dupuis que la musique était bien plus qu’un art qui lui permet d’exprimer ses tourments, bien plus qu’un dérivé ponctuel de ses activités de vidéaste. Il avait tout juste 18 ans et passait le plus clair de son temps à alimenter sa chaîne YouTube (elle comptait alors 120 000 abonnés, elle fédère aujourd’hui plus de 1,2 million de personnes). Un groupe s’est constitué et quelques concerts ont été donnés, réunissant un public fervent, percevant en Feldup un prolongement direct de son quotidien et de son ressenti.

Cucamaras : Suite au succès de leurs deux sorties et un live bien rempli programmé en 2021, les Cucamaras sont prêts à franchir un cap en 2022, avec leur nouveau single, « Winner’s Chapel ». La piste fait partie de leur EP, « Soft Soap », qui sortira plus tard cette année. Le groupe, formé de Josh Hart, Olly Bowley, Dan McGrath et Joe Newton a développé un fort intérêt de la part de sa scène locale pour Nottingham, à guichets fermés pour The Bodega, en octobre 2021. S’inspirant d’actes tels que Fontaines D.C., Parquet Courts and Car Seat Headrest, le dernier EP de Cucamaras le démontre l’expansion de la direction du groupe. Le « Soft Soap » fournit également une pointe vers l’avenir de Cucamaras, avec d’autres versions attendues plus tard dans l’année avec des spectacles d’accompagnement qui seront annoncés.

GIFT : « Chaque instant est un cadeau. Chaque instant est riche, complexe et singulier. Une fois qu’il est parti, il ne peut plus être récupéré. Pouvez-vous être présent ? Pouvez-vous vous ouvrir et apprécier la laideur et la confusion ainsi que la beauté et la joie ? Les membres du groupe de rock psychédélique de Brooklyn, NY, GIFT, pensent que c’est possible. « Momentary Presence », leur premier album, est une chronique de cette quête et une célébration de l’éternel maintenant. Ces enseignements, tirés de « Be Here Now », le guide spirituel de 1971 et l’ouvrage phare de la contre-culture, du gourou Ram D., ont été intégrés à l’album et semblent particulièrement pertinents en 2022. Le chef d’orchestre de GIFT, TJ Freda, a appliqué ces leçons à sa propre quête de paix. Il a découvert la transcendance grâce à la musique. Lui et ses compagnons de groupe Jessica Gurewitz, Kallan Campbell, Justin Hrabovsky et Gabe Camarano ont le don d’inventer de nouvelles formes de musique et de créer des paysages sonores à la fois turbulents et magnifiques. Au milieu de ces mélanges, vous trouverez Freda lui-même, commandant l’orage, allumant des lampes au milieu de la tempête, chantant la déstabilisation psychique et la recherche de l’équilibre, d’une voix qui ressemble à une caresse. Le premier album de GIFT, « Momentary Presence », s’inscrit tout naturellement dans le cadre du nouveau label cofondé par Oliver Ackermann (Dedstrange), légende noise-rock et psychédéliques de New York et frontamn d’A Place to Bury Strangers et créateur des pédales Death by Audio. »

Vendredi 8 novembre 2024

20 h 30 – Concert au Centre Culturel Les Arcs, 9 rue de la Gare à Quéven : Robert Finley + Muddy Gurdy (Attention l’horaire indiqué correspond au début des concerts)

Robert Finley revient avec Black Bayou, son troisième album studio pour Easy Eye Sound, où le chanteur de 69 ans déborde d’assurance et d’une voix qui a vieilli comme un Crowne Royal Deluxe raffiné. Sur ce nouvel album, Dan Auerbach est de retour en tant que producteur, accompagné du membre des Black Keys, Patrick Carney, et de L. Garrett Dutton, Jr. (G-Love Special Sauce) à la batterie, ainsi que des contributions des musiciens d’exception Eric Deaton et Kenny Brown, ainsi que la participation de la fille et de la petite-fille de Finley au chant. Ensemble, ils créent une exploration sonore de blues menaçant, de soul marécageuse et de funk cru, qui met en valeur Finley en tant que l’un des derniers véritables bluesmen. Black Bayou présente des récits de voyages, d’amants dans chaque port et d’histoires d’enfance des marais de Louisiane, y compris un récit autobiographique terrifiant sur le fait d’être utilisé comme appât pour alligators quand il était enfant – le tout improvisé avec l’enregistrement en cours, chanté dans la voix forte et marquée de Robert, qui gronde et s’envole dans son falsetto signature. Une voix qui a permis à Robert de percer au-delà du bruit et de surmonter des années de difficultés et de chagrins. Un homme qui a perdu la vue et est devenu une star montante dans la soixantaine. Découvert par Dan Auerbach, Robert Finley a sorti son album acclamé par la critique Goin’ Platinum !, qui lui a valu une place dans la saison 14 d’America’s Got Talent. Son deuxième album, Sharecropper’s Son, a été un succès marquant, lui permettant de faire la couverture de SPIN Magazine, de passer sur NPR Morning et de recevoir d’autres éloges de la critique. Il a depuis été en tête d’affiche de concerts avec les Black Keys, Greta Van Fleet, Nathaniel Rateliff et bien d’autres.

Muddy Gurdy : Une chanteuse-guitariste de blues, un percussionniste spécialiste des rythmes latinos, un joueur de vielle à roue (hurdy gurdy) expert des musiques traditionnelles du centre de la France. A priori, ces trois-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Et ils se sont rencontrés, forcément au croisement de routes différentes, et plus précisément sur le crossroad du blues.

Samedi 9 novembre 2024

15 h 00 – Conférence à la Médiathèque F. Mitterrand de Lorient : « Vivre Libre ou Mourir » par Arnaud le Gouëfflec

Vivre Libre ou Mourir, Punk et Rock Alternatif en France, 1981 – 1989 / Une rencontre avec Arnaud le Gouëfflec autour de la BD. Après Underground (2021), Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog nous proposent avec Vivre libre ou mourir une plongée dans l’histoire du punk rock alternatif français des années 80. À travers divers entretiens et les destins croisés de musiciens, ce livre documentaire se fait le témoin d’une des plus belles utopies de la fin du 20ème siècle en France. L’histoire de ces groupes français qui ne ressemblaient qu’à eux, Bérurier Noir, Mano Negra, Négresses vertes, les Garçons Bouchers épouse l’histoire sociale et politique de la décennie, de l’arrivée de la gauche au pouvoir au tournant de la rigueur, de la cohabitation et des années Pasqua à la création des Restos du cœur, de la marche des Beurs de 1983 au score du Front National aux Européennes de 84, des attentats d’Action Directe à la mort de Malik Oussekine. Un ouvrage musical et social puissant. Arnaud Le Gouëfflec a un parcours d’auteur, aussi atypique que prolifique qui se caractérise par un refus de se laisser enfermer dans un genre. À la fois romancier et scénariste de bande-dessinée, il est aussi chanteur et auteur compositeur. Le dénominateur commun : l’écriture, alimentée à diverses sources de fascination, du noir au roman-feuilleton à la Fantômas, de la SF à la pataphysique, de la bande-dessinée au rock. Nicolas Moog publie ses premières planches dans le fanzine Le Martien en 1999. On le retrouve ensuite dans de nombreuses collaborations. Il est aussi musicien, banjo et guitare.

17 h 30 – Concert à l’Eglise Notre-Dame-de-Victoire de Lorient avec Erwan Keravec : 8 Sonneurs Pour Philip Glass

8 Sonneurs Pour Philip Glass :

  1. Music in similar motion, 16’06’’
  2. Music in contrary motion, 14’37’’
  3. Music in fifths, 13’37’’
  4. Two pages, 15’35’’

« Mes raisons pour écrire des pièces sont souvent très étonnantes. Two Pages, vous vous souvenez, est un unisson. Quelqu’un m’a demandé́ si j’essayais de suivre l’évolution de l’histoire de la musique et si, alors, ma pièce suivante suivrait cette logique et serait des quintes. Alors, j’ai écrit Music In Fifths. Tout le mouvement est parallèle, alors, je me devais d’en faire une avec des mouvements contraires. Après Music In Contrary Motion arriva encore son opposé, Music In Similar Motion. Tout a été́ très simple. En 1969, personne ne me connaissait et ne se souciait vraiment de ce que je pouvais écrire, alors j’ai pu faire toutes les plaisanteries dont j’avais envie. »

Philip Glass (lors d’un entretien avec Keith Potter et Dave Smith en 1975)

Voici la plaisanterie poussée à huit sonneurs : quatre cornemuses, quatre bombardes. Ces « first classics » sont les prémisses qui amèneront Einstein on the Beach. Philip Glass les a composées après un voyage en Afrique du Nord et en Inde. Peut-être est-ce pour cela que ces pièces sont modales et parfaitement adaptées aux cornemuses ? Étonnamment, elles semblent être écrites pour nos instruments.

18 h 00 – Spectacle Jeunesse au TRIO…S – Théâtre du Blavet à Inzinzac-Lochrist : Plastic Party !

« J’ai découvert que le plastique… c’est vivant ! Tu vois cette bouteille quand je la touche, je sens son émotion… je sens qu’elle est heureuse d’être avec nous cet après-midi… et pour vous prouver que le plastique est vivant la tribu, je vous propose que tous ensemble, maintenant, on appelle Agatha, la grande déesse de la Plasticité, vous êtes prêts ? »

Lechapus

Après une première collaboration autour d’un clip pour le projet tout public Plastic Party ! l’envie de créer un spectacle à l‘intention du jeune public est née entre Lechapus et Bérangère Barathon. L’envie de faire de la musique avec des déchets plastiques, de donner de la valeur à ce qui en paraît dépourvu, d’aborder l’enjeu écologique par l’absurde et la fantaisie. L’envie de laisser vibrer notre plastique intérieur à travers le corps, le mouvement, la musique et l’expression d’un masque. « Libérez les jetons de caddie ! le plastique est vivant, les gens ont le droit de savoir ! » Avec ce premier projet jeune public, Lechapus et Bérangère Barathon veulent offrir un spectacle festif, coloré et proposer une poésie « yes future ! » qui nous fait du bien. One, two, « tri », c’est parti !

20 h 30 – Concert au Quai 9 à Lanester : Irène Drésel + Jessica Winter + Cheval de Trait

Irène Drésel : S’affranchir des normes avec raffinement : la techno d’Irène Drésel se vit entre esthétisme et transgression. Puissante, magnétique, aussi spatiale qu’organique, le prisme de sa musique fait naître de l’ombre une lumière d’où jaillit une imagerie contrastée. Aucun répit n’est laissé à l’audience hypnotisée au son des cloches et des rythmes incisifs du jardin secret d’Irène et son partenaire Sizo Del Givry (percussionniste), son live prenant alors des allures de cérémonie païenne. Les salles de concert et les festivals s’empliront ainsi de nuances de rose(s) pour célébrer son troisième album, “ROSE FLUO”, dont la tournée à peine annoncée s’affranchit déjà d’un Olympia complet en mai 2024.

Jessica Winter est inébranlable dans son approche artistique de l’écriture de chansons et de l’esthétique visuelle. Avec un concept toujours transparent de qui elle est, elle se définit comme « une manifestation vivante de mes expériences de vie – à la fois comme enfant et comme adulte – où une série de moments uniques ont contribué à créer « Jessica Winter ». Son dernier EP Limerence est sorti sur Lucky Number Records et a reçu les éloges de Rolling Stone, DIY, Gay Times, The Quietus, Clash et bien d’autres médias. Auteure-compositrice reconnue, Jessica a participé à de nombreux projets d’artistes, en tant que co-auteure ou productrice pour des artistes tels que Jazmin Bean, Phoebe Green, Sundara Karma, Lauren Auder, Walt Disco, The Big Moon, et bien d’autres.

Cheval de Trait : Comme une longue marche à travers des landes brumeuses, le premier album de Cheval de Trait « L’Aube Viendra », sorti le 17 février, rend hommage à la musique folk de l’arrière-Bretagne. Les voix de Koupaïa et BRAVO BÉTON ! décrivent l’amour comme un paysage hivernal, entrelacé de rythmes inspirés du gabber.

Dimanche 10 novembre 2024

20 h 30 – Concert au Quai 9 à Lanester : French 79 + Lucie Antunes + Alias

French 79 : Les titres phares du producteur marseillais, Between the Buttons, Diamond Veins (désormais single de platine à l’export) et Hometown, ont contribué à dessiner les contours d’un nouvel univers musical, puisant ses racines chez Erik Satie et Jean- Michel Jarre, puis chez Air ou Daft Punk, pour les faire entrer dans une nouvelle ère. De retour après une tournée internationale de plus de 100 dates, qui l’a élevé au rang de sensation scénique immanquable, Simon Henner s’est enfermé seul dans son studio de la cité phocéenne. C’est là où tout a commencé il y a quelques années, avec ses groupes Nasser et Husbands, ainsi que ses réalisations pour Kid Francescoli. Par exemple, en deux albums seulement (Olympic, paru en 2016, puis Joshua en 2019), French 79 réussit l’exploit d’écrire une nouvelle page de la French Touch, page que le monde entier nous envie le titre « Moon », qu’il a produit et co-composé, est désormais single de diamant. Fort d’expériences récentes – une collaboration sur l’album de l’étoile montante de la techno française NTO, un remix de la bande originale de Cliff Martinez pour le film Drive, une relecture de « Gnossienne No. 5 » d’Erik Satie pour Deutsche Grammophon, la création de la bande-son du mapping de la Belle Saison, spectacle son et lumière monumental présenté par la ville de Nancy sur la place Stanislas, le remix de son hit Diamond Veins par la star de la rave Tiësto… – French 79 s’apprête à présent à franchir un nouveau cap avec la sortie de son prochain album, le bien-nommé TEENAGERS.

Lucie Antunes : « Carnaval » est le fruit de trois années de recherches, de pertes et de trouvailles.
C’est dans le besoin de fête, la peur de la mort, la recherche effrénée de liberté, la joie pure, et la chaleur de l’amour que Lucie est allée puiser son inspiration. Sur le disque des morceaux taillés pour la danse qui célèbrent un carnaval électronique foisonnant, très personnel dans lequel se côtoient l’instrumentarium de la percussionniste et des volutes électroniques et synthétiques : Lucie a co-réalisé son album avec Léonie Pernet, sa sœur de cœur (chœur) et de label. Sur scène quatre interprètes-performeuses- touche à tout dont le talent ne se limite pas à la musique : mouvements, performance, danse, percussions, chant, cris, transe au milieu des batteries, des synthés, des vibraphones et des cloches tubulaires… La volonté d’abolir les distances, s’affranchir des rôles pour créer des frottements, des carambolages, des rencontres et fabriquer ainsi toujours plus de chaleur humaine.

Alias : Multi-instrumentiste, compositeur, réalisateur, dilettante, polymathe : Emmanuel Alias est tout ça, en plus d’officier en tant qu’ALIAS, projet rock tentaculaire et polymorphe via lequel il expérimente et crée de façon effervescente et DIY, avançant un rock s’inspirant ici du psych, là du dance-punk ou du hip-hop, avec en proue des thèmes tordus et hallucinés. Se dévoilant d’abord avec l’EP It’s Not Funny So Stop Smilin’ paru sous Simone Records en 2021, il rapplique l’année suivante avec l’album-concept Jozef et tourne à travers le Québec et la France en plus de passer par New York et Toronto. À travers tout ça, il signe aussi la composition de musiques pour les séries Big Little Lies et Sharp Objects (toutes deux diffusées à HBO) et pour nombre de productions du Cirque du Soleil, en plus d’officier comme réalisateur et directeur musical pour Musique Nomade. Son deuxième album EMBRACE CHAOS, sur lequel il troque presque entièrement les guitares pour les synthés, paraîtra en 2024 sous Simone Records.

Lundi 11 novembre 2024

16 h 00 – Concert à l’Hydrophone – Grande salle : BEAK> + CRAZE + Anastasia Coope

BEAK> : Formé à Bristol en 2009, le groupe a continué à forger sa propre voie musicale en produisant trois albums complets, deux compilations, une bande originale et de nombreux singles. Habitués de la scène mondiale et du circuit des festivals, ils ont acquis à juste titre une réputation de renom, jouant des centaines de concerts à travers le Royaume-Uni, l’Europe et l’Amérique du Nord. Avec chaque nouvel album et chaque nouvelle tournée, la base de fans du groupe et son élan ne cessent de croître.

CRAZE : Un biniou, central, mais qui n’est pas le propos. Une musique, répétitive, brute, minimale. Un corps, qui ne fait qu’un avec l’instrument, au coeur du public, dans un format cours en continu. C’est le dispositif solo de CRAZE, aka Tangui LE CRAS. C’est le pari que fait le musicien d’embarquer le spectateur avec lui dans une transe singulière, de l’ordre du rituel, à l’aide de cet instrument populaire, impopulaire. Ancien manager et tourneur, devenu depuis réalisateur et metteur en scène, Tangui LE CRAS reprend le chemin de sa musique, pour retrouver et partager les sensations extrêmes et profondes que procure son instrument originel, déportant sa pratique des musiques traditionnelles à une musique plus expérimentale. La mise en relation d’un instrument puissant à l’intime de l’interprétation, pour une expérience brute entre musique contemporaine, headbanging, et transe soufie.

Anastasia Coope : Le sentiment que transmet la musique d’Anastasia Coope semble émaner d’un précipice au-delà du monde matériel, comme un vide ou un souvenir se pressant contre le voile. C’est exigeant et enveloppant, mais sans lien avec l’espace et le temps : un Folk fantomatique, spectral et lointain. Darning Woman, son premier album, ressemble à une dépêche d’un autre passé. À la manière des berceuses ou des comptines, son instrumentation folk minimale se contorsionne en quelque chose de staccato et d’étrange, emmené par la voix expressive et stratifiée de Coope.

Adresse

Hydrophone (Face A)

11 rue Honoré d’Estiennes

56100 Lorient

France

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En ligne

Billetterie

Vous pouvez acheter dès à présent vos précieux sésames pour les différentes dates de la 1çème édition du Festival Les Indisciplinées sur le site officiel : https://www.hydrophone.fr/-Les-Indisciplinees-.html

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Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche