Festival : Les Sons du Jacquemart 2023

Festival : Les Sons du Jacquemart 2023

Nous sommes dans l’après-midi du vendredi 16 juin 2023 et nous nous sommes rendus du côté du centre historique de la ville de Romans-sur-Isère, dans la Drôme, où devait se dérouler, outre la grande braderie des commerçants, un festival très attendu de tous : Les Sons du Jacquemart. Cet événement, organisé par l’union des commerçants Atouts Romans, promettait à toutes et tous de faire vibrer le cœur de la cité romanaise. Après avoir récupéré notre badge, direction la place Perrot de Verdun où nous attendait, à deux pas du Maquisart, le premier des sept concerts prévus.

Tout a donc démarré avec un crew du cru : Le Krou Ducs à sa maman. Une belle brochette de punks qui a su mettre une ambiance explosive d’entrée de jeu avec ses titres bien pensés. On y retrouve une multitude de sujets classiques de ce mouvement, avec de la révolte, de la contestation et de la bière. On a adoré passer ce moment avec ces cinq garçons dans le vent qui nous ont mis une brassée houblonnée.

Durant le changement de plateau, l’occasion était venue de descendre un peu jusqu’à la grande scène de la place Maurice Faure, où, suite à la balance des têtes d’affiche de la soirée, le duo guitare batterie Cumbia Conspiracy a pris le relai. Cela faisait quelques années que nous ne les avions pas recroisés. Là encore, le plaisir des yeux et des oreilles était au rendez-vous.

Retour sur Perrot, où nous attendaient quatre musiciens faisant jouer leurs mains sur des morceaux de bois, dont un frappait des peaux tendues. The Socials, que nous avions rencontrés en marge de la première édition du festival Bridge to Hell, a joué comme à l’accoutumée : fort et vite ! C’était vif, entraînant, plaisant, puissant. C’est toujours un bonheur de les voir.

Puis nouveau tour du côté de l’îlot Maurice Faure avec BÅKÜ, un autre groupe local, comme la plupart de ceux ayant fait partie de la programmation des Sons du Jacquemart. Là encore, ça a joué fort. Entre les trois guitares, la basse et la batterie, la voix du chanteur guitariste s’est élevée dans le ciel romanais. D’une puissance rare, BÅKÜ a su capter l’attention de tous.

Hue ! Dada a eu la charge d’assurer le dernier concert sur Perrot de Verdun. La chanteuse de ce trio phénoménal a mis le feu tandis que le soleil était sur la fin de sa course et se rapprochait dangereusement de l’horizon que nous n’apercevions pas. Mais ses guitaristes n’étaient pas de reste. Ils ont joué divinement et le public présent a pris possession du devant de la scène pour danser follement. Décidément, ce festival est une véritable cave au trésor.

Et pendant que les notes de Hue ! Dada touchaient à leur fin, la place Maurice Faure accueillait une chorale interprétant des standards du rock mais dont nous n’avons pas retenu le nom. C’était vivifiant. Un peu de fraîcheur dans cette journée torride était la bienvenue.

Et puis, et puis, et puis… Tandis que la nuit s’installait sur la ville, le public a scandé le nom de ceux que tous attendaient. Les Tambours du Bronx, ce groupe, né du côté de Nevers voici plus de trente-cinq belles années, a fait trembler les murs de Romans-sur-Isère ! La première et dernière fois qu’ils étaient venus, il y a bien dix ans, on les avait entendus de loin, de très loin, et même de Pizançon, si l’on en croit les anciens déjà présents à cette époque. Ce soir, ils ont fait un peu moins de bruit, même si l’on devait profiter de leurs percussions aisément depuis Bourg-de-Péage. Ils ont joué fort, très fort, Et si la formule a changé (moins de tambours, un ensemble guitare, basse et batterie et, bien sûr, deux chanteurs), l’âme du groupe, elle, est toujours bien présente ! Ils ont joué les titres de leur dernier album (Evilution) et ont ravi le public arrivé pour beaucoup sur le tard.

Nous avons hâte d’être à l’an prochain pour vivre une nouvelle édition de ce tout jeune festival.

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Sylvain