Un premier album pour Romane Santarelli : Cosmo Safari

Originaire de Clermont-Ferrand, Romane Santarelli incarne la relève de la fine fleur de la scène électronique française. La jeune productrice, compositrice, autrice, interprète, remixeuse, et directrice artistique a une patte bien à elle et accomplit un bien beau parcours depuis son arrivée sur la scène fin 2019.

En ce premier juillet, elle a sorti son premier album intitulé Cosmo Safari.

Cosmo Safari est formé de douze pistes (ou quatorze si on compte les deux versions de Like A Mantra et UNI) pour un total d’une heure et une minute (avec ces deux versions) :

Checkpoint (Intro) – 3min49
Atlas – 3min51
Exode – 3min21
UNI – 5min56
Isabelle – 4min23
Like A Mantra – 4min28
Bodega (Interlude) – 3min30
Amoramas – 4min38
Hello Elie – 3min50
Equanimity – 5min04
I Love You So – 4min00
We Can Develop – 4min44
Like A Mantra (Single Version) – 4min15
UNI (Single Version) – 4min43

Ce que Romane en dit :

Il est l’heure, mon premier album est sorti, ça me fait quelque chose…
C’est un peu comme mon anniversaire, ou mon accouchement, je ne sais pas !
J’ai officiellement laissé ma petite empreinte dans ce monde. C’est assez étrange de me dire qu’il existera toujours, même après moi. Dans d’autres vies, il marquera d’autres histoires ?
J’ai envie de vous dire deux trois choses
Le chemin a été long, il l’est chaque jour, et aujourd’hui je sors mon premier long format, ce qui est très différent de d’habitude… Cosmo Safari comporte son lot d’histoires, de rencontres, d’imperfections. Il y a eu des doutes, différents amours, et mêmes des confinements. Ma vie a été un joyeux bordel ces deux dernières années. Chaotique, alors j’ai essayé d’écrire des repères. Il y a eu des éclairs de génie mais aussi des pages blanches difficiles. Au fur et à mesure, l’album s’est dessiné, et j’ai réalisé qu’il parlait d’amour principalement. Des différentes formes d’amour. L’amour de soi (Checkpoint), l’auto sabotage (Bodega) les séductions sentimentales (Like A Mantra), Le jour d’une naissance (Hello Elie), l’amour de mon public (I Love You So)…l’amour maternel suite à un accident (Isabelle), ou encore l’équanimité. Il y aussi l’amour amical artificiel, fake, lié aux excès, (Exode) qui pourtant existe quand il est là.
L’album est assez joyeux, solaire, et c’est pour ça que je voulais absolument le sortir pendant l’été, c’est une saison qui lui va bien. Il y a douze titres, que j’ai déjà trop écouté, mais il y a celui pour ma mère et celui pour mon neveu Elie, qui sont peut-être mes titres préférés et les seuls que j’écoute encore. J’ai écrit le premier dans une tristesse et panique abominables, et l’autre dans une joie inconditionnelle, en y mettant toute mon âme dans les deux cas. Ils sont assez particuliers et j’espère que vous saurez les écouter en profondeur. J’ai entièrement composé mon album seule, j’y ai mis toutes mes tripes, fait les arrangements, écrit les textes, fait tout le mixage. Le chemin est long, et jusqu’à maintenant j’ai été entourée de personnes inégalables sur le plan humain, aux conseils avisés. Merci, vous vous reconnaîtrez.
Quand j’étais petite je posais mes doigts sur la guitare de mon père en rêvant que je serai un jour une rockstar, et à la fois sans imaginer que ça pouvait être possible. Déjà, j’étais une petite fille. Et ça n’existais pas vraiment les filles exemples, des modèles, rockstars… ou du moins je n’avais aucune représentation pour avancer avec des modèles malheureusement. Alors j’ai rêvé en secret.
De mes 10 à mes 18 ans j’ai eu la chance d’avoir un prof de guitare en or, qui m’a convaincue que j’avais un don, mais qu’il fallait travailler dur. Si on ne travaille pas, « un don n’est rien qu’une sale manie »
Puis j’ai commencé à écrire dans mon coin, à enregistrer d’abord des maquettes guitare-voix sur mon ordinateur. II s’agissait de chansons, pas terribles d’ailleurs… jusqu’au jour où j’ai découvert la musique de Rone. Et ça a été le bouleversement. La découverte des musiques électroniques J’ai voulu faire une musique qui m’inspirait autant d’images et d’émotions que celle-ci, qui me faisait me sentir plus vaste, quand je l’écoutais.
Alors j’ai travaillé, très dur. Comme on m’a dit
Je remercie particulièrement David : on ne se connaissait pas encore, mais tu m’as fait comprendre il y a trois ans, que je pouvais croire en mon art et en faire mon métier. Je faisais mes premières scènes à l’époque, les premiers tremplins, en parallèle de la fac.
Et de là, j’ai rencontré toutes les bonnes personnes en ricochets grâce à toi.
Merci à Emily, qui a toujours eu les bons mots pour que j’avance dans l’intelligence, la réflexion et avec le cœur, depuis trois ans.
Source : Instagram de Romane Santarelli