Reportage : Le Plane’R Fest 2024 comme si vous y étiez (2ème jour)
Il est 14 h 45 en ce samedi 6 juillet 2024. Nous sommes de nouveau dans la plaine de Montcul (à Colombier-Saugnieu, juste à côté de l’aéroport Saint Exupéry) pour la deuxième journée du Plane’R Fest 2024 et la sécu est passée. Ce deuxième jour s’annonce un petit moins rigolo que le premier. La pluie s’est en effet invitée sur Montcul et de gros orages sont annoncés. À ce moment-là, nous espérons fort passer à travers.
Running order du jour
Nous aurons droit à 11 groupes ce samedi !
Samedi 6 | Terminal 1 | Terminal 2 |
15:00-15:40 | Baku | |
15:45-16:25 | Animalize | |
16:30-17:15 | ASHEN | |
17:20-18:10 | Hanabie | |
18:15-19:05 | Smash Hit Combo | |
19:10-20:10 | Ko Ko Mo | |
20:15-21:00 | Villagers Of Ioannina City | |
21:05-22:15 | Eluveitie | |
22:20-23:10 | Celeste | |
23:15-00:25 | Rise Of The Northstar | |
00:30-01:30 | Horskh |
Déroulé de la journée
Baku
Aux bruits ambiants, de plus en plus lointains, succéderont bientôt des saccades de guitares, bruyantes et métronomiques. Trois cerbères à six cordes saturées. Procession vers les profondeurs, descente inexorable au rythme de grosses caisses, le martèlement s’intensifie, ordonnant à l’onirique de s’effacer au profit des ténèbres, royaume de souffrances et de terreur. Alors, sortira le BÅKÜ, créature fantastique, l’endormissement favorise son épanouissement. Songes colorés et cauchemars effrayants sont sa nourriture. Perdu dans ces sphères d’émotions, l’esprit est devenu captif de voix qui commandent à l’humain de faire face à ses démons dont il ne connaissait pas l’existence. Les riffs se métamorphosent, où les cordes se croisent, se mêlent pour ne former qu’un. Le vrombissement continu de la basse craquèle le sol à le délier sous ses pieds.
BÅKÜ, c’est du Post Metal venu de Valence (France).
Pour une fois, le samedi, on attaque sur le Terminal 2 (la petite scène), à 15 h 01 le bruit venant des enfers du quintette Doom Death Stoner commence avec les artistes tout de noir vêtus. Je vous avoue que ça n’est toujours pas mon truc, même si la prestation est parfaitement qualitative et idéale pour démarrer « calmement » ce deuxième jour avec le public qui continue d’arriver !
Animalize
Alors qu’il lui restait une place de choix pour finaliser les rangs de son armée, la furie de la horde a tranché. À l’issue de son tournoi dépourvu de compromis, le tremplin Plane’R Fest 2024, c’est le groupe Animalize qui est sorti grand vainqueur de cette lutte sans merci. Une annonce qui a d’ores et déjà provoqué une onde de fébrilité à travers les terres de Montcul.
Animalize capture l’essence vibrante et captivante de l’âge d’or du Heavy/Speed Metal des années 80. Le groupe offre un voyage à travers un monde déjanté et mémorable, idéal pour les nostalgiques de cette ère où le grand spectacle et l’Epicness étaient au centre des préoccupations. C’est donc avec une fureur sans nom que ce groupe montant de la scène lyonnaise aura l’honneur d’être en première ligne ce samedi 6 juillet sur le Terminal 1, la main stage du champ de bataille.
15 h 44 : on a droit à Françoise Hardy avec Tous les garçons et les filles en bande son introductive puis ils arrivent sur la main stage (Terminal 1) avec un déferlement de batterie. Nous voici de nouveau dans les années 80 avec du bon gros Heavy Français et le look du groupe, typique de cette époque.
Les morceaux s’enchainent et à 16 h 06 ça sera Pigs From Outer Space (le chanteur, Niels Coyote Bang, rappelle avant que « pigs » c’est la flicaille en anglais). 16 h 13 : « Salut le Plane’r ! C’est tout pour ce soir » avant d’attaquer un titre de plus : Samouraï de l’univers.
La bande son post set à 16 h 19 est Sauvez moi de Jeanne Mas (revival années 80 bonjour ! J’avoue, j’étais fan à l’époque) et traditionnelle photo de groupe. Le public a tout à fait répondu à la proposition du groupe et a commencé à s’enflammer dans la fosse, générant le premier circle pit du jour !
Setlist de Animalize :
- Verminateur (morceau du prochain album éponyme)
- Sous l’œil du Charognard
- Jungle Dance
- Eternel Second
- Chainsaw & Boomstick
- Pigs From Outer Space
- Samouraï de l’univers
Merci au groupe pour me l’avoir envoyée.
Ashen
Groupe de Rock/Metal, fondé à Paris en 2021, ASHEN devient rapidement un outil cathartique, poussant à développer une identité plurielle et introspective. Le passé, les traumas et les peurs que le monde moderne provoque chez les membres du groupe sont l’essence de leur créativité. Leur musique se constitue de sonorités déchirantes et sombres, qui illustrent les souffrances du passé et les peurs du futur, façonnant les personnalités de chacun. La volonté d’ASHEN est de traiter en profondeur l’expression de sentiments intenses et intimes et d’arriver à faire se rejoindre des pôles émotionnels opposés.
À 16 h 30 tapantes, la bande son démarre et, à 31, le quintette Modern Metal est sur scène et démarre avec Angel. 17 h05 : alors que le set est tout juste terminé, la pluie s’abat sur le Plane’r. Pour le moment, ça n’est pas trop intense, mais ça va le devenir suffisamment pour m’empêcher de prendre plus de notes ensuite malheureusement pour vous…
J’aime beaucoup le mélange Metal Core / Electro que fait Ashen, je vous l’avais sans doute dit lorsque je vous avais présenté le superbe clip du single Desire. J’ai donc passé un fort bon moment avec ce groupe à suivre !
Setlist de Ashen :
- Intro
- Angel
- Chimera
- Sapiens
- Sacrifice
- Hidden
- Interlude
- Smell like teen spirit
- Desire
Hanabie
Hanabie est un groupe japonais de Metalcore originaire de Tokyo, formé en 2015. Le groupe se compose de quatre membres : Yukina (voix), Matsuri (guitare et voix), Hettsu (basse et chœurs), et Chika (batterie). Hanabie s’est fait connaître pour son style unique qu’ils appellent « Harajuku-core », un mélange de sonorités Metal intenses et d’éléments visuels inspirés de ce quartier de Tokyo. Le groupe a commencé avec Yukina, Matsuri, et Hettsu, qui étaient camarades de classe au collège et au lycée. Chika a rejoint le groupe en tant que nouvelle batteuse en mai 2023.
À 17 h 18, la bande son d’Hanabie démarre avec Fuck You de Lily Allen. 17 h 20 : la batteuse arrive suivie d’une guitariste suivie de la deuxième. La chanteuse principale (Yukina) arrive brandissant un grand drapeau français : « Are you ready ? » puis le titre O-TA-KU. À 17 h 35, alors que la pluie s’intensifie le public qui a comme nous globalement bien anticipé avec des ponchos et reste bien présent ! À 17 h 45, elle nous explique que ça se prononce « a – na – bi – é » ! 18 h 10, c’est la fin du set et la photo de groupe !
Je ne connaissais pas ce groupe avant. C’était très sympathique malgré les conditions météo qui elles n’étaient pas des plus agréables. Le public les attendait en nombre, elles ont assuré un super show !
Smash Hit Combo
Smash Hit Combo est un groupe de Rap Metal français originaire de Cernay, en Alsace, fondé en 2004. Le groupe se distingue par sa fusion unique de Metal et de Rap, intégrant des éléments de musique Hardcore et des influences de la culture geek, notamment des références aux jeux vidéo et aux mangas. Leur musique, puissante et intense, est jouée avec une précision impeccable et une sincérité extrême, se situant à l’intersection du Death Metal, de l’électro, du Néo Metal et du Hip-Hop. Bien qu’ils aient évolué vers un son plus moderne et brutal, ils ont conservé leur essence Rapcore originale tout en incorporant de nouvelles influences Djent et Deathcore.
Smash Hit Combo a su se démarquer sur la scène musicale française grâce à leur style particulier et leurs performances énergiques. Ils ont sorti plusieurs albums, dont Next Level (2009), Reset (2012), Playmore (2015), L33T (2017), et récemment Terreur Nocturne (EP en 2024).
À 18 h 15, la bande son démarre ! Il s’agit d’un titre d’Akira Yamaoka : Hometown. Mais il pleut des trombes d’eau et il m’est impossible de prendre plus de notes… Heureusement pour les vaillants festivaliers, dans le pit, c’est la joyeuse bagarre dans la gadoue. Il y a même eu un château de boue de réalisé en son sein.
Malgré la pluie, ils ont mis un joyeux bordel et c’est bien là l’essentiel ! Show Must Go On !
Pour suivre Smash Hit Combo :
KO KO MO
KO KO MO, duo nantais formé en 2014, incarne l’essence même du rock explosif et charismatique. Warren Mutton à la guitare et au chant, accompagné de Kevin « K20 » Grosmolard à la batterie et aux chœurs, fusionnent leurs talents pour créer une musique électrisante, puisant son inspiration dans les sonorités pures des années 70. Leur alchimie sur scène est palpable, telle une rencontre du yin et du yang, générant une énergie contagieuse qui captive leur public. La voix androgyne de Warren, oscillant entre sensibilité et puissance, se marie parfaitement avec ses riffs de guitare incisifs, tandis que K20 martèle sa batterie avec une intensité féroce. En l’espace de trois albums, KO KO MO a su imposer sa signature sonore unique, mêlant habilement rock et touches électro. Leur reprise vivifiante de Last Night A DJ Saved My Life en 2020 a connu un succès retentissant, cumulant plus de 1,5 million de streams. Avec plus de 600 concerts à leur actif, le duo a conquis les scènes du monde entier, remplissant les salles à guichets fermés et enflammant les plus grands festivals. Leur talent a été reconnu par des légendes du rock telles que Jack White, -M-, et Shaka Ponk, pour qui ils ont assuré les premières parties. KO KO MO continue de repousser les limites, offrant des performances scéniques mémorables qui donnent l’impression que ces deux musiciens se démultiplient, créant un spectacle exaltant qui galvanise les foules !
À 19 h 11, le duo attaque sur le Terminal1 avec Non Essential Man ! À 19 h 17, nous avons droit à « What’s up Montcul ? » puis à la fin du morceau « Comment ça va Plane’R Fest ? » et le duo enchaine avec le titre Technicolor Life. K20 a un gros jeu scénique, virevoltant autour de sa batterie tout en jouant. Puis c’est Need Some Mo’ sur laquelle le soleil refait son apparition (nous ne l’avions pas revu depuis hier soir) et illumine la scène de face. Sur le titre suivant, nous avons droit à des vocalises de la part de Warren qui pousse le vice à les faire sans micro avant de se remettre derrière celui-ci. Le prochain morceau tout le monde le connait ! Il s’agit de leur reprise de Personal Jesus de Depeche Mode ! À 19 h 45 : « Merci beaucoup ! Est-ce que tout le monde va bien ? » Ça leur fait plaisir de venir dans un festival de métal. À 19 h 57, ils annoncent que la dernière sera « Idiocracy Song, motherfuckers ». À 20 h 05 : « Est ce qu’on se quitte comme ça ? » et ils nous apprennent que leur nouvel album sort en octobre puis nous jouent le single Zebra sorti il y a quelques temps pour finir ! « Merci beaucoup ! » et à 20 h 10, le set est terminé.
J’aime vraiment beaucoup ce qu’ils font et je fus donc ravi d’enfin les voir sur scène. Quel beau et bon moment !
Setlist de KO KO MO :
- Non Essential Man
- Technicolor Life
- Need Some Mo’
- Personal Jesus (reprise)
- Idiocracy Song
- Zebra
(à priori cette setlist est malheureusement incomplète)
Villagers Of Ioannina City
Villagers of Ioannina City est un groupe Folk Rock qui nous vient de la ville d’Ioannina en Grèce. Il se compose d’Alex Karametis au chant et à la guitare, Akis Zois à la basse, Aris Giannopoulos à la batterie, Konstantis Pistiolis à la clarinette et Achilleas Radis au clavier. Le groupe pratique un Stoner Rock pour le moins original. Il marie en effet les rythmiques lourdes sans concession du Stoner avec de la musique Folk traditionnelle grecque, notamment par le biais de la clarinette. Cela donne des compositions au psychédélisme étrange, bien loin des frontières habituelles de ce genre musical. Après une première démo en 2010, le groupe sort Riza en avril 2014, ainsi qu’un EP regroupant les deux titres Zvara et Karakolia. Le quintet prendra le temps nécessaire de peaufiner ce qui deviendra le deuxième et long album, Age of Aquarius, sorti en 2019 et intégralement chanté en anglais.
Ils démarrent pile à l’heure. Ils ont un piper (et clarinettiste) que l’on n’entend pas assez fort, c’est dommage à mon gout et à 20 h 55, c’est déjà la fin. Je ne connaissais pas le groupe, ce fut une bien belle découverte !
Pour suivre Villagers Of Ioannina City :
Eluveitie
Eluveitie est un groupe Suisse pionnier du Folk Metal, originaire du canton de Zurich. Le groupe est formé en 2002 par Chrigel Glanzmann (seul membre encore présent) et sort un premier album en juin 2006. En novembre 2007, Eluveitie signe avec le label Nuclear Blast. Le premier titre de cette collaboration, « Slania », est un véritable succès pour le groupe. L’album atteint la 35e place des classements musicaux suisses, et la 72e des classements musicaux allemands. Le groupe est connu pour utiliser des instruments de musique traditionnels médiévaux ou celtiques, comme des flûtes, la cornemuse, le violon, et la vielle à roue. Les paroles de certaines chansons sont écrites en gaulois, reconstituées ou retranscrites depuis des inscriptions d’époque.
À 21 h 05 pile, la bande son introductive se fait entendre et à 21 h 06 les sept membres du groupe arrivent sur scène et démarre avec Exile of Gods, titre suivi de quelques mots du chanteur (en anglais). À 21 h 11, c’est au tour de Nil suivi d’un « merci » puis à 21 h 14 Epona et à 21 h 19 Deathwalker. À 21 h 24, la chanteuse est seule a cappella pour Anu sur des nappes jouées aux machines sans autre musicien sur scène. Il est 21 h 26 lorsque les autres membres reviennent pour A Rose for Epona suivi à 21 h 31 par Thousandfold. À 21 h 24, la chanteuse nous gratifie de quelques mots, ils sont ravis d’être ici ! Puis, à 21 h 35, c’est au tour du titre Ambiramus. Suivi à 21 h 37 d’un « Merci ! » puis directement derrière, à 21 h 38, c’est Breathe. Il est 21 h 41 lorsque nous avons encore quelques mots du chanteur avant d’attaquer la suivante à 21 h 42 : Havoc. À 21 h 47 : « Thank you so much my friends ! » puis King qui prend fin a 21 h 52, moment où nous avons de nouveau quelques mots : « You are fucking unbelievable ! » C’est alors l’heure de la dernière chanson : « Merci mes amis ! » puis L’appel des Montagnes (The Call of the Mountains, chanté en français aujourd’hui) qui finit à 21 h 57. Le groupe part, mais la scène reste allumée… À 21 h 58, ils reviennent pour Aidus (la pluie revient aussi, légèrement), suivie à 22 h 03 par Ategnatos, à 22 h 08, c’est Inis Mona (qui est une reprise du traditionnel Tri Martolod et non La tribu de Dana comme certain on put le croire).
À 22 h 14, le groupe quitte la scène. C’est la vraie fin du gros show son et lumière (il faut en effet souligner le très joli boulot de leur ingé lights) et ovation générale, largement méritée !
Setlist d’Eluveitie :
- Exile of the Gods
- Nil
- Epona
- Deathwalker
- Anu
- A Rose for Epona
- Thousandfold
- Ambiramus
- Breathe
- Havoc
- King
- L’appel des Montagnes
- Aidus
- Ategnatos
- Inis Mona
Pour suivre Eluveitie :
Celeste
Né en aout 2005, la formation lyonnaise comprend des membres de Forge, Mihai Edrisch, Flashfalcon et Hijackers. Celeste, selon eux, c’est un peu comme si Shora dans sa période poilue rencontrait Daturah sous coke. De l’énergie en barre servie par un discours et une attitude sans fond ni forme. Après un EP, Pessimiste(s), sorti en 2006, l’année 2007 voit débarquer le premier album du groupe : Nihiliste(s). Sans cesser, Celeste abat ses cartes, s’enfonçant dans une noirceur de plus en plus intense avec Misanthrope(s), Morte(s) Née(s) puis Animale(s).
À 22 h 20 pile, la bande son se fait entendre, puis le groupe Sludge Black Metal Lyonnais démarre avec le titre (A) et après, je vous avoue que j’étais plongé dans leur set que j’ai vraiment beaucoup apprécié.
Setlist de Celeste :
- (A)
- De tes yeux bleus perlés
- Des torrents de coups
- Il a tant rêvé d’elles
- Nonchalantes de beauté
- Elle se répète froidement
- Le cœur noir charbon
- Plisse les yeux jusqu’au sang
- Comme des amants en reflet
Merci au groupe d’avoir si gentiment répondu à ma demande pour cette setlist.
Rise Of The Northstar (ROTN)
Rise of the Northstar est un groupe de Metal français, originaire de Paris, qui s’est forgé une identité unique en combinant des influences variées telles que le N.Y. Hardcore des années 90, les mangas Shonen, et le Beatdown actuel. Leur musique se caractérise par un groove rapide, des riffs puissants, et un flow dévastateur. Fondé en 2008, le groupe a sorti son premier EP, Tokyo Assault, en janvier 2010, suivi de Demonstrating My Saiya Style en juillet 2012. En 2014, Rise of the Northstar a signé avec le label Nuclear Blast, tout en conservant sa propre structure, Repression Records, pour sortir son premier album studio, Welcame. Le groupe se distingue par une imagerie fortement influencée par la culture japonaise, tout en délivrant un hardcore puissant, loin des clichés habituels
Il faut noter que le public est super chaud et les attend ! En effet, ça fait déjà 2-3 morceaux avant la fin de Celeste qu’ils sont nombreux à s’amasser devant le Terminal 1.
Nous avons droit en bande son Voices d’Akino Arai, puis la guerre démarre avec The Anthem ! Puis c’est ShowDowN et ils nous disent qu’ils viennent de nulle part et représente tout le monde ! À 23 h 30, ils adressent un Big Up aux gens présents qui ont bravé le temps (climat) et enchaînent avec le titre One Love. Nous avons du crowdsurfing, des circles pits et, à 22 h 53, c’est au tout de Nekketsu d’être joué. 00 h 13 est l’heure de la dernière et à 00 h 18, ils nous donnent rendez-vous à la rentrée ! Nous avons alors en bande son Ghost in the shell et ils prennent la traditionnelle photo de groupe à 00 h 19.
Ce fut un super set autant musicalement que visuellement avec du bon gros brisage de nuques en règle !
Setlist de Rise Of The Northstar :
- The Anthem
- Showdown
- Raijin
- One Love
- Third Strike
- Here Comes the Boom
- Welcame (Furyo State of Mind)
- Bosozoku
- Samurai Spirit
- Nekketsu
- The Legacy of Shi
- Rise
- Crank It Up
- Again and Again
Pour suivre Rise Of The Northstar :
Horskh
Horskh, trio néo-industriel originaire de Besançon, s’impose comme une force majeure de la scène musicale française depuis 2014, fusionnant avec brio Metal, Grunge et Electro pour créer une expérience sonore unique. Qualifié de Néo industriel, ce trio développe une énergie cataclysmique lors de leurs performances à la fois sauvages et millimétrées. En 2024, ils reviennent avec Body, un album explosif qui met en avant des titres percutants comme Victim et Turbine ON, consolidant ainsi leur statut d’innovateurs dans le paysage musical contemporain.
Il est 00 h 24 lorsque le trio attaque en avance avec Turbine ON ! Puis ça s’enchaine avec les titres Tension, Do It, Cut the Knot, Victim et ses percussions tous ensemble puis Damaged Ropes suivi de Mud in My Wheels et Intruder sur laquelle il veut voir toutes les mains en l’air ! Ils poursuivent avec Body Building, Engaged and Confused, Strobes, Interface, Trying More et, pour finir, XlungX suivi de « Merci, on s’appelle Horskh ! Merci ! » puis nous aurons, à 01 h 14, la phrase finale de ce festival : « À bientôt ! Tchao ! »
J’ai découvert le groupe grâce au festival et je dois dire que j’adore ce style. Le show est une superbe fin pour cette deuxième et dernière journée du Plane’R Fest 2024.
Setlist de Horskh :
- Turbine ON
- Tension
- DO IT
- Cut the knot
- Victim
- Damaged ropes
- Mud in my wheels
- Intruder
- Body building
- Engaged and confused
- Strobes
- Interface
- Trying more
- XlungX
Merci au groupe pour me l’avoir fournie par courriel (confirmant mes notes) !
Conclusion de ces deux jours
Une nouvelle fois et malgré les éléments (nous avons tout de même eu un peu de répit), ce fut une bien belle édition du Plane’R Fest ! Nous avons eu un très beau plateau ces deux jours, largement Français, une organisation qui fut sans faille et avec un respect des horaires méritant la nationalité Suisse. Merci à Mediatone, aux Sonorités de Montcul, au Village de Colombier Saugnieu, à tous les groupes et aux copains de tous les autres médias présents que nous avons croisés pour la bonne ambiance même lorsque le ciel nous est tombé sur la tête.
En résumé : Merci au Crew de Montcul ! À l’an prochain !
Toutes les photos de cet article sont de Ralph GOPAUL pour Bastringue Corp, tous droits réservés.
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