Reportage : Slam Dunk France 2024 à la Halle Tony Garnier

Not Scientists

Ce sont les locaux de l’étape ! En effet, Not Scientists est un groupe Indie Rock mélodique / Punk Wave originaire de Lyon formé en 2013 autour de membres de UncommonMenFromMars et No Guts No Glory, deux références de la scène française rock d’alors. Tout en gardant ses racines punk rock, le quartet plonge ses envoûtantes mélodies dans des ambiances New Wave nous rappelant indéniablement le meilleur de Killing Joke ou The Cure. Un concert de Not Scientists, ça s’écoute autant que ça se danse, ça donne autant la patate que le sourire !

Holding Absence

Formé en 2015, le Post Punk Hardcore Noisy du groupe de Cardiff, au Pays de Galles, Holding Absence se caractérise par de gros refrains, une instrumentation dense et des touches d’Emo. Rapidement propulsé sur le devant de la scène, le quatuor gallois s’est bâti une solide réputation grâce à ses performances énergiques

Atreyu

Avec 20 ans de carrière et huit albums acclamés par la critique, le quintet Californien n’a plus rien à prouver. Ce qui n’a pas empêché Atreyu de revenir avec un album créatif au Metalcore moderne, avec pour mission de continuer à façonner et à définir les scènes Rock et Metal.

Chunk ! No, Captain Chunk !

Chunk! No, Captain Chunk! est un groupe français formé à Paris en 2007. Leur style musical unique mélange le pop punk avec des éléments Hardcore et Metal, créant un son énergique et accrocheur. Le groupe est composé du chanteur Bertrand Poncet, des guitaristes Éric Poncet et Paul Cordebard, du bassiste Mathias Rigal et du batteur Bastien Lafaye.

Underoath

Underoath est un groupe américain de metalcore originaire d’Ocala, en Floride. Formé au début des années 2000, le groupe a connu une évolution significative de son style musical au fil des années. Initialement, Underoath jouait un mélange de Hardcore, Metalcore, Black Metal et Death Metal. Au fil du temps, leur son a évolué vers un style plus fluide et dynamique, incorporant des éléments de post-hardcore, screamo et emo. Malgré des changements de line-up, notamment le départ du chanteur original Dallas Taylor, Underoath a continué à évoluer et à influencer la scène Metalcore.

Palaye Royale

Palaye Royale est un groupe de rock alternatif formé par trois frères originaires de Las Vegas : Remington Leith (chant), Sebastian Danzig (guitare) et Emerson Barrett (batterie). Leur style musical mêle brit-pop, glam rock et art-punk. Palaye Royale est réputé pour ses performances scéniques électrisantes et une esthétique visuelle soignée. Le groupe a su se démarquer dans l’industrie musicale et gagner une base de fans fidèles à travers le monde.

The Interrupters

The Interrupters est un groupe de Ska Punk américain formé à Los Angeles en 2011. Le quartette est composé de la chanteuse Aimee Interrupter (Allen de son vrai nom), des frères Justin et Kevin Bivona à la guitare et à la basse, et de Jesse Bivona à la batterie.

Not Scientists

À 14 h 57, nous avons droit au noir sur la salle et la bande son Visage : The Steps et à 15 heures pile, le quatuor Lyonnais attaque ! Après la première, Push, ils se présentent. La deuxième sera Perfect World.

« Merci ! » Sous les applaudissements. Le troisième titre joué en ce milieu d’apres midi est Like Gods We Feast. À 15 h 10, ils annoncent que le prochain est pas mal pour danser, il s’agit de Paper Crown suivi de la cinquième intitulée Rattlesnake puis %8X5 (de l’album Staring At The Sun). Ensuite, ils demandent de chanter avec eux le « woohoo » de Shoplifter et à 23, ils annoncent que ça sera le dernier morceau sera Leave Stickers On Our Graves sur lequel les gens battent des mains en rythme au milieu. La prestation termine sur ce titre fini à 15 h 27 et on a droit à I Want You Back des Jackson 5 sur la remise en lumière de la salle.

J’aime toujours autant ce qu’ils font et ça m’a fait sincèrement plaisir d’enfin les voir sur scène (et Ralph, qui ne les connaissait pas, a également bien apprécié la prestation).

Holding Absence

Alors que dehors une pluie battante s’est abattue sur la Halle, à 15 h 50 pile une bande son épique orchestrale se fait entendre avec le noir de la salle et le rouge de la scène. Le quartet se met en place et attaque avec Like a Shadow. Ils se présentent là aussi avant d’attaquer la deuxième à 15 h 55 : Aching Longing au milieu de laquelle le chanteur appelle à faire un Wall Of Death impromptu sur le gros break. Puis, il lance « Slam Dunk France make some noise » et quelques mots du chanteur (en anglais) avant d’attaquer le troisième titre Curse Me With Your Kiss. « Merci beaucoup ! Thank you ! » Puis c’est le quatrième et chanteur dit au public qu’on va « Jump together » sur False Dawn ! Quelques mots du chanteur, qui remercie encore le public, ils ont encore deux chansons. La cinquième, A Crooked Melody, prend fin à 16 h 15. Encore quelques mots du chanteur : « Slam Dunk France, c’est magnifique ! ». Et la dernière qui sera une chanson pleine d’énergie : Afterlife sur laquelle il ouvre de nouveau le dancefloor en deux pour un nouveau Wall Of Death ! « Merci beaucoup ! » Et c’est la fin du set pile à l’heure.

Ce fut une découverte très sympathique pour ma part.

Atreyu

À 16h39 le noir se fait de nouveau sur la salle et la bande son d’intro est un inattendu mais délicieusement classique Sandstorm de Darude. Le quintette démarre sur Drowning enchainé avec Becoming The Bull puis Right Side of the Bed avant de jouer The Time Is Now puis d’appeler au crowdsurf sur Ex’s and Oh’s. Après le chanteur récupère un empilement de gobelets réalisé par le public avant d’attaquer Gone qui est une nouvelle chanson. Le chanteur appelle au chaos dans la salle après les quelques circle pit spontanés qu’il y a eu sur le titre plus violent intitulé Battle drums. Puis, le chanteur fait entonner au public quelques onomatopées avec lui. La dernière sera Blow ! Leur show prend fin à 17 h 15 pile poil comme prévu même si le public en redemande…

Là encore, ce fut une belle (et intense) découverte pour ma part.

Chunk ! No, Captain Chunk !

Après un léger faux départ, le chanteur en profite pour présenter le groupe. On apprend que c’est la première fois pour le quintette à la Halle Tony Garnier. Ils remercient les autres groupes avec qui ils ont déjà eu l’occasion de tourner auparavant. Le problème technique persiste. À 17 h 38, ils vont pouvoir réellement commencer à jouer maintenant et démarrent avec Bitter puis Playing Dead. Le chanteur rappelle qu’ils ont fait le Slam Dunk UK il y a 10 ans et qu’ils sont chanceux de pouvoir rejouer Taking Chances ce soir sur leur sol. Ils parlent du clip qu’ils ont sorti pour le titre suivant : The Other Line. Puis des remerciements du chanteur pour le public et pour Opus Live qui enchaîne avec une reprise : All Star de Smash Mouth. Il demande au public de chanter avec lui très très fort ! Ils vont terminer leur prestation avec le morceau In Friends We Trust. « Merci Lyon ! » et fin à 18 h 08.

Underoath

Il est 18 h 35 lorsque le noir se fait sur la salle et le rouge que la scène avec un backdrop sur lequel on devine le logo du groupe en blanc. La formation arrive sur une bande son Electro Indus avant d’attaquer. À 18 h 56, c’est le titre In Regards to Myself. Sur la suivante, le chanteur déclenche un circle pit. Il demande « Is every body ok ? » puis des remerciements pour le public. On apprend que c’est leur troisième fois en France malgré leurs 20 ans de tournées. Puis ils interprètent le titre Reinventing Your Exit et organisent un Wall Of Death pour bien terminer avec une nouvelle chanson : (« you gona wake up »). À 19 h 11, c’est l’heure de la dernière chanson : A Boy Brushed Red… Living in Black and White. À 19 h 17, la phrase de fin sera « France thank you so much we will see you next time » et c’est le retour de la lumière dans la Halle.

J’ai beaucoup aimé leur style musical (Metalcore), encore une bonne découverte pour ma part !

Palaye Royale

À 19 h 38, l’obscurité revient dans la salle. Les blinders sont toujours braqués sur le pit. À 19 h 40, le quintette attaque avec Little Bastards. Au milieu, le chanteur demande au public de devenir « fucking crazy » au cri de « little bastards ». Ils enchainent avec un titre qui ressemble à un générique de James bond : Black Sheep. Le chanteur adresse quelques mots : « Merci beaucoup ! Je t’aime ! We are Palaye Royale ! First time in Lyon » Et, c’est au tour de Fucking With My Head. Ensuite, Le chanteur lance un « viva la France » puis No Love in LA et des remerciements au public d’être présent. Ensuite, c’est au tour de Just My Type puis le chanteur passe au piano pour interpréter Lonely. D’abord en solo puis rejoins par le reste des musiciens. Le chanteur termine a cappella ! Nous avons droit juste après à Mr. Doctor Man sur laquelle un circle pit spontané s’est formé. Ils annoncent revenir en novembre et font une photo de groupe avec la salle en fond. Et ça sera la fin à 20 h 19 !

Interlude

À 20 h 30, la célèbre marque de camera sportives « avec un G au début » organisait un tirage au sort pour gagner un de leurs modèles. Ils avaient prévu que sur les centaines de participants plusieurs soient absents alors ils avaient préparé le tirage de plusieurs noms. Mais notre surprise fut grande quand, par un hasard complètement fou, ce fut l’ami Ralph qui fut appelé en tout premier !

The Interrupters

À 20 h 45, la bande son est The Specials : Ghost Town puis à 47 la groupe démarre avec Gave You Everything, suivi de Title Holder. Puis ils se présentent (le guitariste est au micro) ainsi que chacun des musiciens. Il y a trois frères dans le groupe. Ils enchaînent avec On a Turntable, By My Side, Kiss the Ground, In the Mirror, Raised by Wolves puis She Got Arrested durant laquelle la chanteuse s’arrête pour vérifier l’état de santé de quelqu’un contre la barrière et que la sécurité s’en occupe avant de reprendre quasiment pile où elle s’était arrêtée. Ils enchaînent ensuite avec Bad Guy et sur la suivante, ils veulent que le public chante avec eux : Take Back the Power. Nous avons ensuite droit à quelques mots, dont « merci beaucoup » avant la dernière : She’s Kerosene.

Sum 41

Il est 22 heures tapantes lorsque le noir se fait avec encore la scène en rouge sur la bande son du titre de AC/DC : TNT. SUM 41 attaque avec Motivation sur laquelle nous avons droit à du feu et des lasers ! Puis The Hell Song avec une explosion de confettis noirs / argentés, enchainé avec Over My Head (Better Off Dead) et ensuite No Reason. Puis Underclass Hero durant laquelle nous avons une explosion de serpentins suivi d’une vieille chanson : Some Say. Deryck Whibley adresse des remerciements au public avant d’enchainer sur Landmines puis Dopamine sur fond de lasers multicolores (cyans puis oranges puis rouges pour finir ce titre). « Let’s get angry, let’s get tough » avec : We’re All to Blame un titre pour tous les metalheads de la salle sur laquelle est organisé un circle pit. Ensuite, c’est au tour de Walking Disaster sur laquelle est demandé aux gens de « wave » leur bras en brandissant leurs téléphones en mode lampe torche ! Puis c’est With Me et Makes No Difference. Nous avons droit à encore plus de vieux titres avec des morceaux enchainés rapidement : My Direction ; No Brains ; All Messed Up. Puis un petit mot pour Franck Zumo à la batterie qui fait un solo pour la peine avant que le groupe ne continue avec Preparasi A Salire puis Rise Up. « Welcome to hell ladies and gentlemen, welcome to hell » puis courte reprise de l’intro iconique de Smoke On The Water de Deep Purple puis vient celle de Seven Nation Army des White Stripes avant de revenir à du Sum41 avec Pieces. « It’s not other yet ! » (il est 23 h12). La prochaine est le classique In To Deep. Il est 23 h 16, remerciements pour le public d’être resté avec eux toutes ces années ! Puis Fat Lip avec de nouveaux serpentins. Le public entonne le refrain en chœur. 23 h 20 : « That was good but I want more » de la part du chanteur. Pour la prochaine, il veut voir le public sans artifices lumineux ou pyrotechnique, ça sera le hit Still Waiting ! Aura-t-on droit à un rappel alors qu’il est déjà 23 h 25 ? La salle n’est pas rallumée encore… Et alors que la salle avait commencé à se vider, ils reviennent à 23 h 27 !! Ils ne pouvaient pas nous laisser comme ça. Ils nous ramènent aux débuts du groupe avec la plus vieille chanson qu’ils ont de 96/97 et qui a fini sur deux albums : Summer ! « Goodbye ! » Cette fois pour de bon à 22 h 32.

Quel magnifique final qui aura duré un gros quart d’heure de plus que prévu, ça fait plaisir !