Festival Bridge To Hell 2023 : le compte rendu du jour 1 (vendredi 8 septembre)

Faith In Agony

Faith In Agony est un groupe de Metal Alternatif aux influences 90’s. Empruntant des sonorités à Alice in Chains, Deftones ou encore Beth Hart, FIA est un projet mixte mêlant une énergie pure et condensée avec une aura à la fois pesante et intimiste qui ne laissera personne indifférent. Le quartette est formé de Madie au chant (Ex Nightmare (FRA), Avaland), Grey à la Guitare et Chœurs, Éva Riché à la basse Basse et Chœurs et Quentin Riché à la Batterie.

Faith In Agony attaque à 20 h tout pile alors que le public continue d’arriver dans la salle. Le quatuor nous présente un rock assez lourd avec deux femmes en front (Madie au chant et Éva À la basse). Le bourrinage vient sur la troisième : Girl Sayz. À 20 h 19, Le prochain morceau sera un morceau sympathique et collégial sur le suicide : How It Goes. À 20 h 30, il est temps de faire la danse de leur tube de l’été, mais sans tongs sur Light. 20 h 37, l’heure du dernier morceau, mais d’abord ça sera des remerciements aux équipes du Bridge To Hell et à leurs ingénieurs et familles qui tiennent leur merch. Ça sera : Royal Tone, dédié aux femmes présentes.

Dust In Mind

La fulgurante ascension du groupe de Metal strasbourgeois Dust In Mind continue ! Fondé en 2013 par Damien Dausch, ce groupe au son unique, oscillant entre le Metal alternatif et industriel, a rapidement conquis les scènes musicales internationales en créant une empreinte musicale distinctive. Leurs thèmes lyriques abordent des sujets aussi vastes que l’humanité et la nature, ajoutant une profondeur à leur musique.

À la suite du changement récent de leur line up, nous auront un set un peu raccourci ce soir.

À 21 h 15, Dust In Mind démarre avec une grosse scénographie lumineuse. Plongé dans leur prestation sur scène et leur belle énergie communicative j’avoue que j’ai un peu perdu le fil de l’enchainement des morceaux. Néanmoins, une chose est sure : j’ai bien aimé cette découverte là encore.

Le groupe a sorti une courte vidéo « live recap » de leur passage :

Akiavel

J’ai eu le plaisir de voir Akiavel il y a peu lors de la première journée du Plane’R Fest 2023. Akiavel est un groupe de Death Metal originaire du Var qui a sorti trois albums en trois ans. Nous avons au chant Auré (Aurélie Gérard) et son growl remarquable, soutenue par les rythmiques de Chris (guitare), Jay (basse) et Butch (batterie). Le groupe se caractérise par un son brut, sans sample ni orchestrations, et par des textes inspirés par l’histoire, la mythologie ou l’actualité.

Par suite du changement de line up de Dust In Mind, Akiavel a accepté de changer l’ordre de passage et de jouer un peu plus longtemps ce soir !

À 22 h 30, le quatuor Akiavel est sur scène et attaque fort ! En milieu de set, le morceau Purgatory est dédicacé à deux suisses et un canadien venus au festival. Ça en fait du chemin ! Un wall of death est organisé sur ce titre. Nous apprendrons après qu’en effet la setlist aurait été changée pour eux ! Ensuite, c’est Witchcraft, puis une chanson sur Dahmer : Zombie et des remerciements aux équipes du Bridge To Hell pour l’accueil. Ils enchainent avec Pentagram Tattoo puis un titre là encore dédié aux nombreuses femmes présentes : The Lady Of Death. Auré nous rappelle ensuite combien il fait chaud ce sioir. Le public scande « Akiavel ! Akiavel ! ». Ça sera la dernière : Burn, titre sur lequel Auré a fait un peu de crowd surfing ! Mais à 23 h 29, nous en aurons une petite dernière pour la route avec Cold ! 23 h 33 : c’est l’heure de fin et de la photo de groupe avec le public.

La formation est toujours aussi plaisante avec Auré au chant / growl bien lourd ainsi que ses gimmicks que ça soit seule, avec Jay ou les autres musiciens.

Infected Rain

Comme pour Akiavel, j’ai eu la chance d’avoir déjà vu sur scène Infected Rain, mais lors de la deuxième journée du Plane’R Fest 2022.

Infected Rain est un quatuor de Modern Metal / Nu Metal originaire de Moldavie et mené depuis la charismatique chanteuse Lena depuis plus de 15 ans. Après nombre de passages remarqués sur les scènes des plus grands festivals en Europe, le groupe entame à nouveau une tournée européenne à l’été 2023 : Hey Day Tour. ECDYSIS, leur dernier album en date (sortie chez Napalm Records en 2022), les propulses une nouvelle fois en tête d’affiche des clubs dans toutes l’Europe.

22 h 59 ça envoie et, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, « They are from fucking Moldova » !

Il y a deux femmes dans le groupe : la chanteuse Lena et la bassiste Alice Lane accompagnées d’un guitariste (Vadim « Vidick » Ozhog) et un batteur (Eugen Voluta). Nous avons droit à quelques mots en français, mais l’essentiel des interactions avec le public est en anglais. D’après le groupe, le public est là, car il croit en la musique. Nous ne pouvons qu’approuver ce message.
En milieu de set, nous avons le droit à une chanson très récente : Dying Light sur laquelle Lena fait s’assoir toute la salle pour finir en jump collectif. 00 h 33 : Le groupe quitte la scène quelques instants… Avant de revenir sur Orphan Soul. Puis à 00 h 46, ils quittent a nouveau la scene avant de revenir pour un rappel sous les acclamations du public : « Do you want some more ? ». Nous aurons Black Gold. Ils organisent un circle Pit sur la suivante et finale : Sweet, Sweet Lies (« Got what you want »). À 1 h, fin de ce superbe set après un « Merci beaucoup ! » et des remerciements en anglais aux équipes qui ont travaillé sur cet événement ainsi qu’une photo finale !
La setlist suivante m’a gentiment été confirmée via courriel par Vadim lui-même, merci à lui.