Jeu, set et match pour Yannick Noah

Jeu, set et match pour Yannick Noah

Bonsoir, Yannick Noah !

Tu avais fait battre mon cœur à 200 lors de la finale de Roland Garros, mais ce soir, 18 septembre 2021, au Château de Freycinet, je te verrai en chair et en os. Si j’ai suivi tes exploits sportifs comme la coupe Davis ou la Fed-cup, je n’ai jamais douté de tes talents de meneur de femmes et d’hommes. Mais de là, à diriger un ensemble de musiciens et chanter en même temps, ce n’est plus Saga Africa !

L’affiche devrait être de taille pour la soirée de clôture au château après une première saison de lancement qui fut, malgré les règles sanitaires changeantes, un immense succès. Théo Didier, notre talent régional, chauffe le terrain avec ses textes engagés et bien rythmés, basés sur la tolérance et la vie.

Puis une belle introduction des organisateurs annonçant les aménagements et la saison à venir.

Mais c’est mon héros, Yannick Noah, qui aura l’honneur de lever la coupe finale au château de Freycinet. Une soirée privée qui était annoncée au début, avec une vedette surprise. En effet, elle est de taille. Les VIP qui avaient réservé leurs places sont installés, souvent en famille, dans les petits salons pour partager les mets préparés par l’organisation, accompagnés de boissons savoureuses. Le parc était rempli et t’attendait impatiemment.

Tu nous arrives avec ta simplicité légendaire et beau comme un Dieu des courts de tennis. Tu m’as d’abord ému par Métisse, qui fait penser à toi, à tes enfants, à mes enfants et à tous celles et ceux qui sont nés des amoureux du monde, sans races, et qui ont enfanté des merveilles. La Saga Africa de tes origines enflamme déjà la foule, mais les reprises à ta façon ont enchanté le parterre qui dansait à tes pieds. Je ne pourrais pas toutes les citer, tellement elles rappellent notre jeunesse et nous la font revivre, grâce à toi : Beatles, Rolling stones, Ray Charles, Stevie Wonder, Sting, Rita Mitsouko, etc. Et même La Bonne du curé de notre regrettée Annie Cordy. 

De rappel en rappel, on ne sait plus combien, même sous la pluie parfois, tu as joué les « Tie-breaks ». Même sans tes musiciens, tu es parfois revenu chanter seul, mais comme tu es bon capitaine, ils t’ont rejoint pour une soirée inoubliable comme le soir où tu as soulevé le trophée à Roland Garros.

Merci Yannick, pour l’exemple et la joie de vivre au Château de Freycinet .

PS : Quelqu’un me crie dans l’oreille : « Il a plusieurs cordes à sa raquette, Yannick ! » Smile and like.

Nhàn