Le Gros Festival 2024 : Le compte rendu, jour 1

Le Gros Festival 2024 : Le compte rendu, jour 1

Le week-end des vendredi 6 et samedi 7 septembre 2024, c’est aux Étangs de Bellevue, du côté de Peyrins, dans la Drôme, que nous nous sommes posés afin d’assister à un « petit » événement bien sympathique et qui commence à prendre de l’ampleur : Le GROS Festival.

L’association La ZikOseFaire (ZOF), qui dispose d’une équipe de bénévoles accueillante, a orchestré ce festival qui mérite vraiment d’être vécu.

Nous sommes arrivés, le premier soir, aux alentours de 18 heures afin de récupérer nos précieux sésames et avons pénétré dans le saint des saints. Sylvain, mon acolyte dans cette odyssée, était armé de son appareil photo et de son enthousiasme, prêt à capturer les instants délicieux de ce week-end, mais, surtout nous étions là pour passer un fort agréable moment en bonne compagnie et pour célébrer la musique dans une atmosphère chaleureuse.

Au-delà des victuailles, une dimension socialement responsable a émergé d’un stand de prévention – pour sensibiliser contre les comportements déplacés, les agressions sexuelles, la consommation de drogues et d’alcool –, où nous avons échangé des supports de sensibilisation et des idées avec une bénévole sympathique. C’était une vague de bon sens dans un océan de désinvolture. Pourquoi pas, après tout ? C’est une belle initiative qui mériterait de devenir la norme plutôt qu’une exception dans ce monde turbulent.

Pour cette première journée, nous étions prêts à plonger tête la première dans le tourbillon de la musique et de l’esprit festif qui enveloppait le festival. Tout était en place pour une communion des âmes,    et où chaque note jouée était une invitation à danser.

Pour lancer les hostilités, le DJ Ness – déjà présent pour la première édition – s’est retrouvé derrière ses platines sur la petite scène en train d’injecter une bonne dose de son set électro dans les veines du public, les entraînant ainsi dans une nuit qui s’annonçait prometteuse.

Puis, comme une déferlante, Altwain, un groupe lyonnais, a pris d’assaut la grande scène. Mélange explosif de Pop et de Garage, ils ont secoué nos sens avec des guitares grinçantes et des mélodies tranchantes. Leur énergie brute et leur passion ont transporté les festivaliers dans un tourbillon de compositions ensorcelantes et hypnotiques.

Aux alentours de 20h30, Les Chevals Hongrois ont déferlé sur la petite scène. Un duo grenoblois qui n’avait absolument aucune intention de se soumettre aux conventions du rap. Ils nous ont entraînés dans leur vortex déjanté de rap old school teinté d’humour, armés jusqu’aux dents de micros, ordinateurs, platines et synthétiseurs.

Alors, mes amis, voici la scène : Radio Tutti a fait son entrée sur la grande scène en se frayant un chemin à travers l’arène du festival, déversant sur son chemin une mélopée quasi surréelle. Cette formation nous a entraînés dans un tourbillon de ritournelles du sud de l’Europe, alliant des mélodies populaires italiennes à des beats de deep house et des rythmes de pizzica-transe. C’était une danse frénétique où électro-rock et transe psychédélique se mêlaient, nous entraînant dans une symphonie de traditions et de modernité.

Mr Poulet a ensuite enflammé la petite scène, imaginez un son électro frénétique se mêlant à des percussions vibrantes. Un cocktail explosif qui vous transporte dans un voyage où les minutes s’étirent, l’énergie vous engloutit et le quotidien s’évanouit au profit d’une frénésie collective.

À minuit, place à Koko Prisci, une DJ marseillaise d’origine togolaise. Sa recette : un cocktail explosif de sonorités garage, breaks, techno et latin bass. Son set, des classiques de la techno des années 90 jetés dans un mix moderne, a foutu une bonne claque à la grande scène.

Ness reprit ensuite du service de 1h30 à 2h30 armé de son set électro pour faire danser les festivaliers.

Et, pour terminer en beauté cette première journée de folie, Bonnie Spacey, la DJ/Productrice marseillaise, a fait trembler la grande scène. Un véritable cocktail explosif d’indie dance, de techno, de dark disco et de rock qui a mis le feu aux poudres. La foule était en transe et les basses résonnaient comme un battement de cœur collectif.

Où retrouver l’événement ?

Vous pouvez suivre Le Gros Festival sur ses différents réseaux sociaux, ainsi que sur son site officiel : https://www.legrosfestival.com.

Et l’organisateur ?

Vous pouvez suivre l’association La ZikOseFaire ci-dessous.

Et les invités ?

Vous pouvez également suivre les artistes sur les réseaux sociaux.

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Guiz