Printemps de Pérouges 2022 suite et fin

Printemps de Pérouges 2022 suite et fin

Retour aux printemps de Pérouges ce vendredi 1er juillet 2022 avec à l’affiche deux artistes français : Grand Corps Malade et Vianney.

C’est sur un terrain boueux que le public doit se déplacer : les pluies de la veille ont rendu le lieu presque inaccessible. Du sable et de la paille ont été répandus sur l’aire de la fosse pour essayer de faciliter l’accès mais, malgré cela, on a les pieds recouverts de boue et on s’enfonce à chaque pas.

L’arrivée sur scène du slameur redonne le sourire au public. C’est entouré de trois musiciens (guitariste, pianiste, et batteur) que le parolier nous interprète les titres de son dernier album ainsi que quelques un de ses tubes.

Pour Vianney la production a interdit les photographes donc : pas de photos/pas d’article.

C’est presque la même chose pour Grand Corps Malade, car sa production nous a fait signer un contrat sur lequel il nous est interdit de publier plus d’une seule photo pour notre article.

Aujourd’hui le métier de photographe de concert se complique drastiquement : en plus des contraintes aberrantes des fameux trois premiers morceaux, sur lesquels il ne se passe jamais bien grand chose d’intéressant, ou qui sont souvent en lumière du jour et en contre plongée, pour Pérouges, par exemple (la scène est à plus de 2 mètres de haut) les producteurs nous obligent à signer des contrats dans lesquels ils nous engagent à leur fournir des photos pour une utilisation commerciale ou non sans aucune rémunération et nous interdisent de les utiliser pour tout autre chose que pour l’article de la soirée.

C’est la mort de la photographie de spectacle !

Alors que, pendant ce temps, des centaines de smartphones sont tendus devant la scène pour filmer et photographier les performances des artistes dans le but d’alimenter les réseaux sociaux d’images médiocres.

Retour sur l’affiche du festival avec pour ma dernière soirée : le concert de Francis Cabrel. Je ne vais pas m’attarder sur la contrainte des trois premiers morceaux en dehors du crash barrière bien que… C’est entouré de choristes et de musiciens talentueux que le chanteur nous a servi ses plus beaux tubes. Le public, enthousiaste, chantait les paroles en même temps que l’artiste.

Un très belle soirée : on était tout simplement « un samedi soir sur la terre » 😉

En première partie, nous avons eu le plaisir de découvrir la chanteuse lyonnaise Elliot Jane. Il y a deux ans encore la chanteuse était membre du groupe punk alternatif Jina. Aujourd’hui c’est avec un tout autre style qu’elle apparaît sur la scène de Pérouges : un mélange de Pop Rock avec des textes simples mais assez touchants.

Encore une belle affiche pour cette vingt-cinquième édition du festival, malgré quelques désagréments ça reste quand même un des plus beau festival de la région.

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Didier