Reportage au BeaujoFest 2025 : Jour 1 – Vendredi 14 novembre

Doctor Cunningham

Doctor Cunningham, formation lyonnaise ancrée dans le Stoner-Rock, s’est imposé par des riffs lourds et une voix charismatique. Depuis 2019, le quartette mêle humour abrasif et sens du groove. Le 15 octobre 2025, le groupe a tristement annoncé le décès brutal de leur bassiste Thomas, membre discret et moteur du groupe. Afin de rendre hommage à ce fou de scène, ils ont décidé d’assurer la date de ce soir (et leur date de demain au Zombeer organisé par l’association La Sourdine) de manière un peu spéciale, en accord avec les organisateurs.

« Ce soir, c’est un concert très spécial ! » La chanteuse, Élodie Loisel, rend hommage à leur bassiste disparu. Pour tenir cette date, nous aurons plusieurs bassistes qui vont se relayer et John qui va faire les chœurs que faisait aussi Thomas.

Après deux titres, à 19 h 56, la prochaine est Thunder Moustache dédiée à tous les catcheurs qui sont là.

Élodie démarre en chantant dans un mégaphone.

Alex était le premier bassiste, il a eu beaucoup de travail en peu de temps.

Ils enchaînent à 20 h 02 avec Ring Master !

« Thomas était très engagé, il détestait toutes les injustices. »

20 h 06 : La suivante a été écrite pour leur contrôleur fiscal, qu’ils souhaitent voir brûler en enfer (sic).

20 h 11 : La prochaine chanson parle de cauchemar, le genre de cauchemar où vous courrez, mais vous n’avancez pas : Night Terror ! (« You ear the monster »)

Alban a assuré cette partie à la basse. Le suivant est Vincent, bassiste de Wesmaguhl qui joueront juste après, avec une seule répétition avec eux, basse 6 cordes. Il joue sur le matériel de Thomas.

20 h 16 la prochaine chanson parle de manipulation : Gourou. (« You’re mine »)

À 20 h 22, c’est une petite nouvelle, en français : Insomnie !

20 h 29 : C’est l’heure de la dernière et des remerciements ^pour l’organisation du Beaujofest, surtout au vu des circonstances exceptionnelles.

La chanson suivante parle de toxicité, celle des personnes qui ne sont pas si comestibles que ça : Cyanide.

Ensuite, Élodie appelle tous ceux qui ont participé à ce concert pour une photo de groupe finale et le set prend fin à 20 h 35.

Nous avons eu droit ce soir à une prestation pleine d’émotion, de larmes, mais aussi de soutien venu du public et des musiciens. Les regards embrumés et les applaudissements soutenus ont témoigné d’un lien profond entre le groupe et son public. Malgré le deuil qui pesait sur la formation lyonnaise, Doctor Cunningham a livré au BeaujoFest 2025 une prestation d’une intensité rare. Ce fut un plaisir de les revoir sur scène ! Et comme le disait Freddie : Show Must Go On !

Wesmaguhl

Wesmaguhl, formation grenobloise née en 2019, mêle Folk Metal et riffs puissants autour de la flûte traversière. Le groupe oppose chant clair et growls avec une écriture soignée : mélodies festives, textures sombres et refrains travaillés. Ils alternent compositions originales et reprises réarrangées, cultivant une identité indépendante qui fait dialoguer tradition Folk et Metal contemporain.

Nous avons loupé le début du concert de Wesmaguhl, car nous étions devant le catch à l’extérieur de la salle.

La chanteuse Marjorie, qui fait aussi de la flute traversière, lance « pour la prochaine chanson on avoir besoin d’un accessoire ». Ils distribuent alors des épées gonflables au public ! C’est Knights, sur laquelle, à 21 h 20, nous avons des gerbes d’étincelles en avant-scène (du « feu froid ») !

21 h 22 : Fin du morceau et changement de batteur.

Le groupe vient de Grenoble et c’est la première fois qu’ils jouent aussi loin de chez eux. Ils adressent leurs salutations aux autres groupes et tout particulièrement Doctor Cunningham.

21 h 23 : Le titre suivant est Inner Flames !

21 h 27 : « Est-ce que vous êtes chaud le Beaujo’Fest ? » et fin du titre à capella (à 21 h 29) !

Marjorie a besoin de matelots. Elle a revêtu un tricorne !

« On va avoir besoin de ramer, ça tombe bien, nous sommes dans La Pirogue ! »

Sur ces paroles, une grosse partie de la fosse s’est assise pour ramer en rythme ! Un grand moment de communion !

21 h 33 : Vincent organise le premier Wall Of Death de la soirée !

21 h 40 : Marjorie revêt une cape elfique, car la prochaine chanson est sur ce thème et ça sera la dernière chanson. Mais d’abord nous avons des remerciements au BeaujoFest et à toute l’équipe technique, ainsi qu’au public qui a bien ramé ! Le show va se finir par une balade qui parle d’elfes : Elf !

En somme, l’ambiance fut massive et la communion totale entre Wesmaguhl et un public pleinement acteur de la performance. Combats épiques à coups d’épées gonflables, fosse transformée en équipage de rameurs acharnés, joyeuse bagarre et rires partagés : le BeaujoFest 2025 a basculé, le temps du set, dans une célébration Pagan aussi festive que débridée. Porté par une énergie scénique rare, le groupe a fédéré un public éclectique autour d’un Metal Folk à la fois technique et immédiatement accessible, livrant un concert solide, généreux et résolument fédérateur.

Orion

ORION – A Metallica Experience est un tribute français dédié à l’œuvre de Metallica, né de la scène européenne et basé à Strasbourg. Sans chercher la copie carbone, le groupe vise une immersion respectueuse, destinée aux amateurs exigeants comme aux néophytes. Le nom Orion fait bien entendu référence à la chanson éponyme de Metallica et son solo de basse iconique joué initialement par feu Cliff Burton.

Le set démarre avec Whiplash !

22 h 32 « Bonsoir ! On s’appelle Orion ! » puis c’est For Whom The Bell Tolls qui prend fin cinq minutes plus tard avec un noir sur la salle pour introduire Blackened !

22 h 44 : Fin du morceau et « BeaujoFest est ce qu’il y a des fans de Metallica ici ? » (Spoiler : oui !) Ils enchaînent avec The Memory Remains qu’évidemment la salle chante en chœur !

21 h 50 : Welcome Home (Sanitarium) qui prend fin 6 minutes plus tard.

« Ça va toujours BeaujoFest ? Je suis sûr que celle-là aussi vous la connaissez ! Elle s’appelle Master of Puppets ! »

23 h 05 : Le public applaudi largement ! (Et moi aussi) puis ils enchaînent sur Wherever I May Roam. Sur laquelle, une gentille bagarre s’est organisée spontanément dans le pit. Le titre prend fin à 23 h 12 et des éclairs font leur apparition sur scène (flashes bleutés) et pour lancer le titre One ! Le public a réagi dès les premières notes puis un circle pit s’est organisé spontanément.

23 h 19 : De nouveau, c’est le noir sur la salle.

« C’est le moment du set où on reprend notre souffle. On compte sur vous pour allumer vos lampes de poche ! » Ils enchaînent avec la meilleure valse de l’histoire de la musique (selon moi) : Nothing Else Matters !

À 23 h 23 puis 25 : étincelles sur le devant de la scène et c’est la fin du titre deux minutes après sur un long solo du guitariste et chanteur.

« Bravo BeaujoFest ! »

Le public applaudi chaleureusement !

« Ça va toujours le BeaujoFest ? En deux mots l’histoire d’Orion, on est quatre bonhommes fans de Metallica. Des fans pour faire de la musique pour des fans ! Est-ce que tu veux du lourd ? »

C’est Sad But True ! Le titre termine à 23 h 33.

« Faites du bruit pour tous les groupes de Metal français ! » qu’ils enchaînent avec Battery sur laquelle un nouveau circle pit s’est formé !

23 h 40 : « BeaujoFest ! Vous êtes des malades ! On s’appelle Orion. On vient de Strasbourg. On aimerait féliciter toute l’organisation. Faites du bruit pour les bénévoles ! Merci à toute l’équipe technique ! Merci à tous ceux qui ont bossé sur le plateau aujourd’hui ! » et c’est Enter Sandman qui termine à 23 h 47.

Le public scande « Une autre ! Une autre ! »

« Il manque laquelle ?’ »

Ça sera Seek And Destroy pour finir !

« Foutez-moi un putain de bordel ! »

Le public est en feu ! Après une petite blague, en interrompant le morceau au bout de 20 secondes, le groupe revient terminer ce qu’ils ont commencé ! Micka (le grand patron du BeaujoFest) fait un slam peu avant la fin et va finir le concert sur le côté de la scène.

Ils prennent une photo finalement à 23 h 55 et, alors que leur ingé son m’a déjà gentiment donné leur setlist, à la demande de Micka, nous aurons un rappel de rappel !!

Ça sera Creeping Death et, pour une fois, c’est un rappel vraiment imprévu ! On croyait que c’était fini, mais micka en redemande encore une pour un triple rappel !

Pour conclure, enfin, ils nous jouent Fuel. Cela étant sans doute un de mes titres préféré de Metallica (avec Nothing Else Matters) je suis évidemment ravi !

Mon petit cœur de fan de Metallica a été rempli de plein de bonnes choses, dans une super ambiance ! Bravo Orion pour ce bon moment !

Conclusion du 1^er jour

C’est la fin de cette première journée de l’acte 3 du BeaujoFest. Nous avons eu trois bons groupes et une tout aussi bonne ambiance dans la salle !

À demain ! (Pour vous, c’est très bientôt, l’article sera mis à jour lors de la publication de la deuxième journée)