Reportage au Beaujo-Fest 2025 : Jour 2 – Samedi 15

Nøcide

Formé à Chambéry en 2023, Nøcide impose un Metalcore aux accents Deathcore, mêlant riffs acérés, passages ambiants et production contemporaine. Leurs morceaux oscillent entre brutalité et mélodie, abordant des thèmes intimes (deuil, résilience) avec une écriture tendue et des atmosphères contrastées. Jeune mais déjà cohérent, le groupe confirme son ambition par une identité sonore nette.

15 h 59 : « Salut ! On est Nocide de Chambéry ! »

16 h 03 : Le chanteur qui porte un t-shirt chat « Blep », harangue le public en l’incitant à se rapprocher !

Chose amusante, certains coureurs continuent d’arriver pendant le concert et passent juste devant la scène ! Le chanteur les encourage à chaque fois !

16 h 11 : « Ceux qui sont là : Merci ! C’était one last night » puis il adresse ses remerciements au Beaujo’Fest pour les avoir fait venir et demande du bruit pour After The Outbreak qui joue juste après et avec qui ils vont faire plusieurs dates prochainement.

16 h 14 : « Beaujo’Fest faites du bruit ! »

16 h 23 : C’est l’heure de leur reprise de APT dont nous vous avions parlé : https://bastringue.fr/nocide-eight-sins-apt-metal

16 h 29 : « Faites du bruit pour After The Outbreak qui vient juste après ! »

Par un soleil couchant complice, Nøcide a livré un set efficace et revigorant pour ouvrir ce deuxième jour de Beaujo’Fest 2025, rappelant combien ce groupe de Chambéry sait unir intensité et plaisir scénique sans artifices pour un plein d’énergie !

After The Outbreak

After The Outbreak, groupe lyonnais de Metalcore fondé en 2020, s’impose par une alchimie puissante entre intensité sonore et mélodies travaillées. Né dans la richesse de la scène locale, le groupe mêle virtuosité et émotion dans ses compositions, marquant une étape audacieuse pour ce style en pleine effervescence. Leur démarche artistique ambitieuse et leur énergie sur scène traduisent une volonté affirmée de renouveler le genre tout en rendant hommage à ses racines. After The Outbreak est composé de deux chanteurs, deux guitaristes, un bassiste et un batteur.

16 h 45 : Le sextette démarre ! Le soleil est quasiment couché derrière la salle de La Pirogue. Un des chanteurs porte un t-shirt Lafayette, que nous saluons au passage !

16 h 50 : « OK ! Beaujo’Fest vous êtes chaud ou quoi ? » Puis « On est After The Outbreak. On vient de Lyon. Merci au Beaujo’Fest pour l’invitation ! Micka ! » ils enchainent avec un morceau puis « Ce qu’on vous joue c’est de notre premier EP sorti en 2024 ! On vient de tourner un clip, soyez prêts pour 2026 ! ». Ils enchainent avec le titre Escape.

17 h 05 : « On attaque les choses sérieuses, ce morceau s’appelle Submission, ça sortira premier trimestre 2026 ! »

17 h 19 : Ils organisent un Wall Of Death !

17 h 21 : « Ça va être la dernière ! Faites du bruit pour le Beaujo’Fest ! Faites du bruit pour Nøcide qui ont tout déchiré ! »

Le public improvise un Circle Pit !

17 h 25 : Ils organisent le dernier Wall of Death dehors : « Split moi ça ! »

17 h 26 : C’est (déjà) l’heure de la fin ! « Merci à tous ! »

After The Outbreak a livré un set solide et fédérateur, galvanisant un mini-pit déjà bien chaud !

The Amsterdam Red Light District (TARLD)

The Amsterdam Red Light District (TARLD) s’est bâti une réputation solide dans le Rock alternatif et le Metalcore / Hardcore grâce à ses concerts intenses et un son alliant riffs acérés et refrain marquants. Formé à Lyon en novembre 2005, le quartette célèbre ce soir d’une manière inhabituelle ses vingt ans d’existence. En effet, le 28 octobre 2025, le groupe a annoncé qu’il mettra ce projet « en pause » après une ultime prestation ce soir au Beaujo’Fest et un nouvel EP cinq titres (4 déjà connus et 1 inédit) dont la sortie est prévue le 21 novembre.

18 h 01 : Des flashes bleus et la bande son démarre pour TARLD ! Elio : « Beaujo’Fest est ce que tu es prêt ? On a 30 minutes pas plus ! ». Il porte un t-shirt DTA LAMF (c’est le groupe de Punk japonais Don’t Turn Around, souvenir de leur tournée en Asie).

18 h 05 : Fidèle à ses habitudes scéniques, Elio est déjà debout sur les crashs barrières, avec un long câble de micro ! Une minute plus tard, nous avons des étincelles qui jaillissent. Puis Elio court de long en large derrière les barrières puis traverse la fosse. Il sait qu’il y a 25m de câble et va jusqu’à derrière la régie avant de se mettre un moment au milieu du pit.

18 h 11 « Merci les amis ! Est-ce que ça va ? On a 30 minutes. On veut que ça soit 30 minutes de cardio avec vous ! ». Il fait faire des High Five entre gens du public puis déclenche un Circle Pit pour le début du morceau suivant.

18 h 19 : Il fait répéter « What do we burn ? Motherfucker » au public !

18 h 21 : Elio est de nouveau debout sur les barrières !

18 h 30 : « Another night, another day »

18 h 31 : « Merci les amis ! C’est notre dernière chanson ! Cette chanson s’appelle No Place Like Home ! » s’ensuit un gros mosh dans la fosse.

18 h 35 : Il adresse ses remerciements au public et au festival !

Un magnifique dernier concert qui fut une conclusion vibrante et fidèle à leur énergie sans concession ! Un adieu (?) sobre mais significatif pour un groupe fidèle à son esprit ! Nous avons eu de belles lumières par Annabelle et également du bon son bien sûr, même si je n’ai malheureusement pas retenu le prénom, un grand merci pour la setlist papier à leur ingé son.

À mon tour de dire « Merci les amis » pour tout et bravo pour votre belle carrière, bon courage pour la suite !

Inverno

Inverno, c’est l’hiver en italien et surtout un quartette turinois mêlant Metal moderne, voix claires puissantes et screams viscéraux. La formation construit un son dense où riffs groovy, textures atmosphériques et ruptures dynamiques se répondent. Formé de musiciens venus de groupes établis, la formation propose une écriture ciselée et des arrangements patiemment soignés, oscillant entre intensité brute et passages aériens.

19 h 10 : Nous avons un titre aux moments planants / éthérés qui contrastent avec le chant saturé.

19 h 14 : « We are Inverno from Italy, first time playing in France ! Next song is called Martyrs » et une minute après nous avons des gerbes d’étincelles sur le devant de la scène. Ça headbangue en rythme dans le pit !

19 h 17 : Wall Of Death !

19 h 19 : « Next one is called Martyrs, inspired by a famous french film, if you know it ! It’s your last chance to run around ! » ce qui déclenche le Circle Pit escompté ! 

19 h 28 : « This one was heavier, but the next one is faster, another chance ton run Beaujo’Fest ! »

19 h 32 : « We have a few more song for you Beaujo’Fest. The next one is called the Abyss ! »

19 h 37 : « We have two more sonf for you ! » puis il remercie le chaleureux accueil du public qui n’aurait pas pu être meilleur pour leur première fois en France !

19 h 41 : « Once again, we are Inverno from Italy and this is Embers Glow ! »

19 h 45 : « Let’s take a photo together ! »

Le public applaudi largement !

Le groupe venu de Turin a investi la scène du Beaujo’Fest avec un répertoire mêlant riffs cinglants, envolées mélodiques et vocalises alternant chant clair et screams. Je ne les connaissais pas du tout et ce fut une très belle découverte pour ma part !

Locomuerte

Locomuerte est un groupe de Thrash Punk Crossover Chicano formé en 2009 en région parisienne. Composé de quatre musiciens passionnés, leur style mélange l’énergie brute du Hardcore Metal old school aux grooves latinos, avec un chant en espagnol nourri d’influences majeures comme Suicidal Tendencies, Anthrax ou Motörhead. Leur son unique, allié à une authenticité sans compromis, leur a valu une reconnaissance rapide sur la scène underground française, avec des prestations remarquées en festivals majeurs comme le Plane’R 2025. Véritable phénomène, Locomuerte incarne une fusion vibrante entre rage punk et culture latino, offrant un Thrash à la fois furieux et contagieux.

La salle s’est très fortement remplie ! Alors que Locomuerte arrive à 20 h 20, nous avons la Canción del mariachi de Los Lobos en bande son puis le quartette envoie le pâté directement ! Pendant la deuxième le chanteur brandit unne pancarte BOOSTER. Il finit par la retourner et il y a indiqué CIRCLE PIT ! La salle ne se fait pas prier et à la fin du titre les doigts de Metal se lèvent ! « Gracias hermanos y hermanas ! Ce soir, on va devenir complètement loco avec Locomuerte ! Tourne ! Tourne ! » Un Circle Pit s’organise pour démarrer la suivante à 20 h 30.

20 h 39 : « Du bruit pour la sécu s’il vous plaît ! »

20 h 55 : « Ça va être tout noir ! »

Puis c’est la bande son LocoMuerte B91 (Brigada 91) et ils remettent le couvert !

20 h 59 : Le chanteur a maintenant une pancarte « Barrier » et fait monter deux catcheurs sur la scène ! L’un est plutôt de type montagne et l’autre étoile de petite taille. C’est ensuite un circle pit autour de la régie qui se fait dans la salle !

21 h 04 : Ils font monter du public sur scène. Deux minutes plus tard, la scène est maintenant blindée de monde ! Ils sortent des crocodiles gonflables et lancent une course de Crowd surf avec !

21 h 10 : C’est l’heure de Los Narcos !

21 h 13 : Il tourne le panneau et l’autre face est marquée Ahuevo. « Ça signifie on s’en bat les couilles, vivez vos rêves ! On sera au Hellfest en juin ! »

21 h 17 : Ils ont fait s’agenouiller la salle (et eux aussi) pour une belle explosion d’énergie !

21 h 18 : « Vous en voulez encore un peu ou quoi ? »

21 h 20 : « approchez-vous on va faire une petite photo ! »

Locomuerte a confirmé, une fois encore, son statut à part. Set incandescent, public soudé, chaos maîtrisé : les Chicanos du 91 ont livré un moment « Muy Caliente » !

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Setlist

• Tiro Pa Matar
• Parano Booster
• La Brigada
• Sangre 
• Pura Violencia
• Bandolero
• Ronque
• Demonios
• B91
• Barrio
• Mi Familia 
• Rodeo Croco
• Los Narcos
• La Vida Loca

Merci de me l’avoir envoyée rapidement !

En ligne

Vous pouvez suivre Locomuerte sur leurs réseaux :

• https://locomuerte.com/
• https://www.instagram.com/locomuerte/
• https://www.facebook.com/locomuerteofficial

Solitaris

Solitaris est un groupe de Metal Moderne originaire de Paris, formé en 2018. Composé de quatre musiciens, il se distingue par un son puissant mêlant guitares massives et ambiances froides et industrielles. Le groupe s’est rapidement imposé sur la scène française et européenne avec son premier EP « Aseara » en 2019, suivi par un deuxième EP notable SIWA en 2023, salué par la critique. Solitaris a partagé la scène avec des formations emblématiques comme TEN56 et Rise Of The Northstar, affirmant un style à la fois dense et résolument contemporain.

21 h 55 : Noir sur la salle, sauf quelques lumières de guirlandes lumineuses sur la scène. Le mystérieux quartette a installé deux écrans en vertical à côtés de la batterie. On notera aussi un changement de logo passant sur un lettrage plus gothique. Ils diffusent ses images d’orage pendant que leur bande son se fait entendre. Le texte « The storm is coming » apparaît.

21 h 59 : « Bonsoir Beaujofest’ et ça attaque fort ! »

21 h 05 : C’est maintenant une tempête de feu (pluie de cendres rouges) qui est diffusée avant de passer à un visage très glitché.

22 h 08 : Un Circle Pit s’est formé dans la fosse.

22 h 16 : Surprise ! Quatre colonnes de flammes sont lancées, deux de chaque côté de la scène ! Leur chaleur s’est fait sentir jusqu’en fond de salle après la régie !

22 h 28 : Ce sont des formes plus organiques sur les écrans.

22 h 30 : Nous avons maintenant éclairage scène essentiellement rouge avec quelques flashes et une planète en feu sur les écrans.

22 h 40 : C’est la fin !

Solitaris nous a proposé un Metal sombre et massif, posé sur une mise en scène. C’est une confirmation, et un plaisir intact de les revoir depuis le samedi du Bridge To Hell 2022 !

Benighted

Benighted, groupe né à Saint-Étienne en 1998, s’impose comme une figure incontournable du Brutal Death Metal français. Porté par la voix charismatique de Julien Truchan, le groupe mêle virtuosité technique et intensité brute, avec des compositions souvent inspirées par des thématiques psychologiques profondes. Évoluant du mélange initial de Death, Black et Grindcore vers un Brutal Deathcore affûté, Benighted s’illustre par son énergie scénique explosive et une discographie marquée par une rigueur artistique constante, notamment sous le label Season of Mist.

Il est 23 h 15 lorsque le noir se fait sur la salle ! Une minute plus tard, julien lance de sa voix caverneuse « Est-ce que ça va le Beaujo’Fest ? ». La suivante, les premières flammes se font sentir ! Son Pig Squeal raffole le public présent !

23 h 23 : Retour des étincelles puis « On a un nouveau membre du groupe il a eu 22 ans la semaine dernière ! Le Beaujo’Fest faites du bruit pour notre nouveau batteur Mathias ! »

23 h 27 : « Merci beaucoup ! » sous les applaudissements !

« Apparemment la sécu se fait chier ! Alors pour le prochain morceau, c’est Circle Pit, sans attendre le début du morceau d’ailleurs ! Tournez ! Tournez ! »

23 h 35 : Les flammes embrasent à nouveau les côtés de la scène et le public applaudi en rythme !

23 h 45 : « On lance le feu pendant 2 minutes, slamez tout ce que vous voulez ! »

23 h 48 : « Ça va les gens ? »

Benighted a rappelé pourquoi il demeure un pilier du Brutal Death Metal français : Pig squeals parfaitement maîtrisés, riffs massifs et blasts chirurgicaux ont structuré un chaos savamment contrôlé. Une violence sonore assumée, portée par des musiciens d’une rare bienveillance, attentifs à leur public, créant un contraste saisissant et un lien humain durable. Merci !

Remerciements

Bravo et merci aux équipes et bénévoles du Beaujo’Fest pour leur accueil et l’organisation de ces deux belles soirées ; à la sécu ; à toute l’équipe son, lumière et pyrotechnie de CEC Sonorisation ; et bien sûr, aux artistes et à leurs équipes techniques !

Et merci à toi public d’être venu et d’avoir fait un Sold Out !

N’oubliez pas : sans public, pas de spectacle vivant !