Svinkels + UltraMoule au Transbordeur (Concert du 14 décembre 2022)

Svinkels + UltraMoule au Transbordeur (Concert du 14 décembre 2022)

Après le report du concert prévu initialement le 19 décembre 2021, nous voici enfin de nouveau au Transbordeur en ce mercredi 14 décembre 2022, Ralph (pour les photos) et votre serviteur (scribe) pour revoir nos pochetrons préférés, les Svinkels, sur scène, accompagnés du trio punk local Ultramoule.

Les Groupes

Svinkels

Après un retour en grande forme et un premier Rechute Tour aux allures de triomphe, deux ans déjà de tournée exceptionnelle, c’est le rendez-vous immanquable pour tous les amoureux du rock, du rap, du punk et du hip hop. Et cette réunion au sommet se concrétise par ce qui est le quatrième vrai album studio du groupe : leur très attendu Rechute sorti le 3 septembre 2021.

Svinkels c’est trois MC’s et un DJ, comme les Beastie Boys et Mix Master Mike, comme par hasard.

Nikus Pokus, beatmaker attitré du groupe, Mr Xavier, Gérard Baste et Dj Pone, le line up légendaire ayant retourné salles et festivals tout au long des années 2000.

Ce soir, c’est l’avant dernier concert de leur Rechute Tour (la Der des Der a lieu le vendredi 16 décembre au 6MIC d’Aix En Provence) avant une pause à durée indéterminée… Mais qui ne devrait pas trop durer étant donné qu’ils ont été annoncés au Hellfest 2023.

Ultramoule

Ultramoule c’est de l’extrême hardcore de bisounours : violon et violoncelle électriques qui saturent de bons riffs, une boite à rythme Electribe de teufeur et des textes provocants. Le trio Ultramoule transpire le féminisme, l’éco-bo-bio-véganisme friendly avec humour et fureur ! Ultramoule, c’est un peu un mélange de Nova Twins, Die Andwoord , Beastie Boys, Stupeflip, Sexy Sushi et Philippe Katerine et à la fois rien de tout ça. C’est le dernier concert de l’année pour Ultramoule.

Le trio est formé de :

  • Chant lead & Boîte à rythme : Butch
  • Violoncelle électrique & Chœurs : Konda
  • Violon électrique & Chœurs : Ariette

La soirée

Le début de la soirée, prévu à 20 h initialement, a été retardé d’une heure pour cause de coupe du monde de football. Le match était d’ailleurs retransmis dans la partie Club du Transbo. Nous en profitons pour nous désaltérer et croiser Nikus qui profitait de la retransmission tranquillement.

21 h pile, le trio Ultramoule débarque sur scène !

Mon corps, mon choix

Hardcore Softcœur ( https://www.youtube.com/watch?v=iq4gQJ3yj2E )

LMPT ( https://ultramoule.bandcamp.com/track/lmpt-2 ) : La Manif Pour Tous. Une chanson contre eux pour leur expliquer combien ils sont ridicules.

Pendant ce temps, la salle se remplit doucement, elle est en configuration fosse + début des gradins jusqu’à juste derrière la régie.

Elles de moquent des footeux devant le match au lieu d’être là.

– Il fait chaud. « Besoin d’une mini pause c’est l’heure de la ménopause »

– Puis une chanson dédicacée à tous les poètes de rue « hey mademoiselle… » Paye Ta Shnek contre le harcèlement de rue.

Mangeons le chat (https://ultramoule.bandcamp.com/track/mangeons-le-chat)

Elles organisent un Wall Of Love ! La Salle coupée en deux s’est retrouvée pour de gros câlins après avoir fait monter la sauce de l’énergie de l’amour que le public va donner. Puis, elles nous proposent une posture de yoga tantrique : la grenouille. Inspirer le positif par le périnée. Puis le petit i. On enchaine avec leur titre Lèche-moi la verge aux paroles explicites qui nous rappellent que « tout est sexy ». Dernier morceau après les remerciements au Transbo, à Mediatone et à leurs deux ingénieures son et lumière et ingénieur son au retour.

Brochet

Puis après un « bis » prévu et pour donner suite au rappel du public au son de « une autre » scandé en chœur !

Bouge Ton Boule ( https://www.youtube.com/watch?v=1w_EqO0CmnQ )

J’avoue que leur style anarcho rap punk trash féministe, une célébration du « pussy power » en somme, sur fond de boîte à rythme, looper et instruments à cordes dissonants est pour le moins spécial mais pas du tout déplaisant, au contraire !

22 h 03 Les saltimbanques de Svinkels et leur épicurien leader Gérard Baste débarquent. Un écran LED est sous le stand en hauteur de DJ Pone et 2 écrans en forme de croix (genre pharmacie) sur les côtés du fond de scène.

Ils attaquent avec Mon spot puis enchainent avec Hard Amat’ (Piste 12 de Bons Pour L’asile)

De la came sous le saphir (piste 3 du même album)

Ils annoncent prendre une pause après la tournée pour écrire un nouvel album !

Le svink c’est chic !

Puis Rapido de leur album rechute

La youte (avec distribution de vin au cubi dans la salle)

Ils voulaient arrêter mais : Rechute !

Ils enchaînent avec Dizy qu’il est fini

Jump jump !!

Krevard (Qui c’est les crevards qui vont se mettre minable ce soir ?)

CPCQJV

Dirty Centre

C-real Killer (mais avec l’instru de Sad But True de Metallica) en chœur avec le public en symbiose avec eux sur le refrain

Puis ils J.A.S.E.

Solo de DJ Pone avec DJ Shadow : Organ Donor, Daft Punk : Robot Rock, TTC : Dans le club. Bref son solo iconique !!

C’est l’heure du rappel …

Et ils reviennent !! Enfin Dj Pone déjà et les autres suivent sur Skunk Funk : « Joins-toi à nous quand le Svinkels se met en pétard »

Réveille le Punk, titre iconique s’il en est : « Je représente ceux qui utilisent leur cervelle à la détruire » !

Quel final !!!

Big Red

Ils sont ce soir avec leur infirmière/ pompom girl Dona La Doll (https://instagram.com/donaladoll )

Remerciements Transbo et Médiatone

Un titre de Bad Brains : House of Suffering :  « I love you now it’s here in the underground »

De nouveaux remerciements pour toute leur équipe et au public.

23 h 35 – Du funk pour conclure en bande sonore avec James Brown : The Payback

En tant que fan de très longue date, j’ai des étoiles plein les yeux et des décibels plein les oreilles.

Les cinquantenaires étaient en grande forme !!

Merci aux artistes ainsi qu’aux équipes de Mediatone et du transbordeur pour cette belle soirée !

Et toi, lecteur, n’oublie pas : sans public, pas de spectacle alors fonce voir les artistes en concert !

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Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche