SYLAK 2025 : Le gros compte rendu ! (Jour 1 – Vendredi 1er aout)

Beretta Franklin

Beretta Franklin est un groupe de Skate-Punk / Punk Mélodique originaire de Pontarlier dans le Doubs. Le groupe se forme réellement en 2022, consolidant un projet né, justement, au SYLAK juste avant la pandémie. Il réunit des musiciens expérimentés issus de la scène locale : Julie (chant, guitare, ex-Stoïc Drama de Montbéliard), David (batterie), Aurélien (basse, ex-Assigned Fate) et Romain (guitare, chant, aussi passé par Assigned Fate).

Quoi de mieux pour ouvrir cette nouvelle édition du SYLAK qu’un combo tout jeune formé ici même ? À 17 h 15, comme prévu, ils sont là ! La chanteuse, Julie, porte un maillot FC Sochaux Montbéliard (version extérieur 2021/2022) avec le numéro 27 / Niane et elle est aussi bénévole ici ! Le Guitariste porte un t-shirt du groupe The Bradley’s ; le bassiste, un t-shirt noir Fuck Off (Fuck en blanc et Off sur fond orange, je vous laisse réfléchir à la référence) et enfin le batteur est quant à lui torse-nu. Vu la chaleur actuelle, on le comprend !

17 h 23 Julie : « Comment on s’appelle déjà ? Ah oui ! Beretta Franklin ! »

17 h 30 « Merci SYLAK comment ça va ? » Puis elle rappelle qu’ils ont du joli merch !

17 h 41 « On a plein de remerciements à faire ! Le projet est né ici ! » Et c’est la dernière qui démarre à 17 h 42 avec un mosh qui démarre dans le pit, le premier du festival.

À 17 h 45, c’est la fin du set et première mousse déversée sur le public !

Quelle belle découverte ! J’ai passé le set contre la barrière à vraiment apprécier toute la prestation !

Ils peuvent véritablement être fiers de ce qu’ils proposent – et nous, spectateurs, chanceux de les avoir découverts. Si l’occasion se présente près de chez vous, ne la ratez pas : allez les applaudir sans hésiter. Vous en sortirez, j’en suis sûr, avec le même enthousiasme que moi !

Wizard Must Die

Wizard Must Die est un Power Trio lyonnais de Stoner Rock Progressif formé de Florent Michaud au chant et à la guitare, d’Enguérand Dumas à la basse et de Robin Aillaud à la batterie (depuis qu’il a remplacé Christophe Hogommat)

Le groupe se fait relativement discret en ligne. Le temps d’un rapide changement de plateau et à 18 h 12, un peu en avance, le trio attaque. Tous les trois de noir vêtu, jean chemise, même pour le batteur !

18 h 19 : « On s’appelle Wizard Must Die, on vient de pas très très loin ! » Puis ils remercient les équipes du SYLAK.

18 h 30 : c’est l’heure du premier slam, vaillamment rattrapé par la Team Licorne dans le crash ! Cette première émergence déclenche une petite vague de slams successifs !

18 h 33 : ils nous indiquent qu’il reste deux titres puis rappellent que pour des petits groupes en autoproduction comme eux, le merch est important !

18 h 37 : nouvelle (courte) salve de mousse ! À 39, troisième salve, pendant que le groupe résout un petit problème technique au niveau du pedalboard du guitariste. Ils improvisent rapidement une solution pour la dernière !

18 h 44 : Avec brio, le trio termine utilisant seulement voix / basse / batterie à la suite de la défection de la guitare du chanteur !

Ce fut délicieusement sombre ! Encore une excellente découverte ! Cette nouvelle édition du festival s’ouvre décidément sous les meilleurs auspices ! Nul doute : si ce groupe passe près de chez vous, là encore, foncez les découvrir à votre tour !

Lifeboats

Lifeboats est un quartette Modern Hardcore/Punk basé à Lyon, fondé officiellement en 2019, mais dont l’activité scénique démarre véritablement en 2022, lors d’une première partie remarquée en ouverture de Counterparts à Lyon. Leur identité musicale se situe au croisement du Punk Hardcore, du Rock’N’Roll énergique et de la scène plus contemporaine Metalcore, affichant un goût prononcé pour l’efficacité et l’intensité, sans oublier une bonne dose de second degré et de fun.

À 19 h 20, pile a l’heure, le quartette démarre son set, en chemises à fleurs devant leur backdrop coloré avec le logo du groupe en dégradé orange sur fond bleu (leurs prédécesseurs n’en avaient pas) :

19 h 25 « L’année dernière, on était dans le pit avec vous et cette année on est sur scène ! » … « La prochaine, c’est une petite surprise, elle fête ses 18 ans cette année ! » Il s’agit de la reprise de Misery Business du groupe Paramore.

19 h 39 : Remerciements aux bénévoles, ils sont géniaux ! Sur la prochaine, ils vont faire la bagarre, mais aussi la bringue, parce qu’ils se respectent ! Ça sera sur un nouveau titre ! Leur crew de Marins lance des jouets gonflables au public et la mousse se déverse une nouvelle fois !

19 h 45 : On peut entendre le gimmick « Oh Ooh Oh Woh Oh Ooh » du titre Untrustful reprit en chœur !

19 h 46 : « Vous êtes en forme, ça commence bien pour le fest ! »

19 h 48 : Il reste deux morceaux alors circle pit !

19 h 53 : C’est l’heure de la dernière !

19 h 57 : Ils rappellent qu’ils seront le 13 septembre chez nos amis du Rock N Eat pour la release party de leur EP Blossom Serenade puis c’est la photo de groupe traditionnelle.

Nous avons eu droit à un set énergique et festif ! Le public a été très réactif aux demandes de Lucas ! J’ai été ravi de les découvrir sur scène ! En somme, ce fut encore un excellent moment pour moi qui les connaissais déjà un petit peu !

Wake The Dead

Wake The Dead est un groupe de Punk Hardcore emblématique de Marseille, formé autour de 2009-2010 dans une scène alternative locale réputée pour son dynamisme et son engagement DIY. Fondé par des musiciens déjà actifs dans l’écosystème marseillais (issus notamment de Menpenti, The Anonymous Pregnants, Water Mane et de collectifs comme Chavana ou du label Bad Mood), le groupe s’est rapidement installé comme une valeur sûre du hardcore mélodique moderne, porté par une énergie scénique singulière et une volonté d’ouverture à l’international.

Il est 20 h 32 lorsque le quintette attaque avec sa chanteuse en front !

À 20 h 40, elle lance : « SYLAK faites du bruit ! » avant d’envoyer le titre All My Flames (de l’album Still Burning)

20 h 49 : elle prépare un Wall Of Death qu’elle lance peu après !

20 h 50 : « le prochain morceau parle de l’état de la planète qu’on va laisser à nos enfants, il s’appelle Moving Forward. » durant lequel un flot de mousse se déverse sur les festivaliers présents sous les diffuseurs.

« Le prochain morceau s’appelle With No Regrets ! »

20 h 56 « Merci SYLAK ! » Puis la chanteuse remercie le public pour son énergie et les sourires qui leur font plaisir !

21 h 07 : « SYLAK, c’est notre dernier morceau ! Merci pour tout et à bientôt ! » et elle déclenche un circle pit !

21 h 11 : c’est la fin et la photo de groupe !

Là encore, ce fut une belle découverte pour ma part, délicieusement agressive ! Il y avait une grosse énergie sur scène et une grosse ambiance dans le pit ! Foncez les voir sur scène (ou les écouter sur leur bandcamp à minima) !

7 WEEKS

7 WEEKS est un groupe de Heavy Rock formé à Limoges en 2006. Initialement créé par quatre musiciens désireux de mêler l’énergie brute du rock métal à l’ambiance planante du Stoner Rock, le quartette s’est rapidement fait remarquer pour son style puissant, à la fois rageur, sombre, et teinté d’une certaine mélancolie. Fondé autour de Julien Bernard (chant, guitare, basse) et Jérémy Cantin-Gaucher (batterie), le groupe connaît plusieurs évolutions de line-up, mais garde une identité forte tournée vers l’exploration sonore et la recherche d’atmosphères ciselées.

Pile a l’heure, à 21 h 40, la formation démarre leur prestation.

22 h 00 : une nouvelle salve de mousse inonde le public !

22 h 03 : « On est hyper contents d’être ici ! Merci d’être là ! »

22 h 08 : de manière plutôt imprévue la pluie tombe sur le site du festival…

22 h 12 : « C’est l’heure de la dernière ! Faites du bruit ! »

22 h 19 : « Merci beaucoup à très bientôt ! » et c’est la fin du set.

C’est posé avec un son lourd et énergique très plaisant ! Encore une bonne découverte pour ma part, j’en aurai bien redemandé si ça avait été possible ! Décidément la soirée est pleine de bonnes choses à se mettre dans les oreilles !

Do Or Die

Do Or Die est un groupe belge incontournable de la scène Hardcore Crossover (HxC), originaire de Mons (Belgique) et formé en 1999. Actif depuis plus de deux décennies, il évolue musicalement entre le Punk Hardcore, le Metalcore, ainsi que des sonorités Thrash, Heavy et Death Metal, notamment à leurs débuts.

22 h 50 : Toujours pile à l’heure, ils sont six sur scène avec deux chanteurs pour déverser leur flot musical sur la plaine de l’Ain.

23 h 00 : « On est ici pour faire la fête ! »

23 h 05 : « Venez foutre un méga bordel ! »

23 h 08 : pour le prochain morceau, ils organisent un Wall Of Death

23 h 15 « Faites du bruit pour toute l’organisation du SYLAK !! »

23 h 21 « Circle pit ! Circle pit ! »

23 h 25 « Franchement vous êtes super cools ! Merci ! » … « C’était Resurrected, Le prochain morceau c’est un nouveau il s’appelle Lust And Power ! »

23 h 30 : « SYLAK vous êtes prêts à mettre le bordel maintenant ? »

23 h 31 : « Merci le SYLAK c’était incroyable ! » … « Il reste deux morceaux mais faites du bruit pour les autres groupes ! »

23 h 37 : Bella Famiglia

23 h 39 : C’est la fin du set sur Don’t Stop Me Now de Queen en bande son !

Ce fut un set viscéral, condensé de rage et de maîtrise. Malgré l’heure déjà avancée, les Belges ont su balayer la fatigue et ont livré un moment de pure adrénaline. Une fort belle prestation, là encore !

23 h 44 : la pluie tombe à nouveau sur le festival qui attend le changement de plateau.

Nanowar Of Steel

Nanowar Of Steel est un groupe de Power Metal italien fondé à Rome en 2003, reconnu pour son approche parodique et satirique unique dans le paysage du Metal européen. S’inspirant autant de la scène Metal que de la culture populaire, le groupe s’est donné pour mission de « prendre la comédie au sérieux » et de tourner en dérision avec talent les codes du Heavy et du Power Metal, genres souvent réputés pour leur gravité et leur côté épique. Le nom du groupe, déformation de Manowar (figure emblématique du Heavy Metal), prend en 2006 la forme actuelle « Nanowar Of Steel », clin d’œil supplémentaire à la transformation de Rhapsody en « Rhapsody of Fire » – illustrant, là encore, un goût prononcé pour l’autodérision et le pastiche.

À l’heure officielle, 00 h 05, ils n’ont pas encore fini leur balances / line check. C’est la tête d’affiche du soir, ils peuvent prendre un peu de temps pour que tout soit tip-top ! 00 h 10 : ils semblent progresser et deux minutes plus tard, ils quittent la scène pour pouvoir débuter leur concert.

00 h 15 : C’est la bande son introductive qui est lancée ! Et, une minute après, les quatre musiciens de l’avant arrivent ! (Le batteur était resté en place). Ça démarre directement dans une sorte de folk festif avec Sober.

00 h 20 : la mousse coule à flot et la pluie continue de plus belle… « Now let’s summon Cthulhu ! » avec The Call of Cthulhu !

00 h 24 : C’est Pasadena 1994 sur laquelle ça slame toujours autant dans le pit vers la crash barrière !

00 h 20 « Are you with us ? » Ils organisent un Wall Of Love ! Un concept qu’ils ont initialement inventé ! Au lieu de se foncer dessus pour la bagarre, c’est pour se faire des câlins. Ça sera sur une reprise à leur sauce Metal de Careless Whisper de George Michael enchainé assez rapidement avec leur titre Disco Metal. Puis c’est Uranus sur laquelle la mousse se déverse encore, mais la pluie a cessé. Uranus reprend certains traits de Stayin’ Alive des Bee Gees.

00 h 41 : « Bonsoir SYLAK ! Comment allez-vous ? Nous sommes Nanowar Of Steel ! Nous venons d’Italie pour être ici avec vous ! » … « Est-ce que vous voulez apprendre un peu d’italien ? La chouette, c’est barbagianni ! Alors, on va chanter ça sur le titre Il cacciatore della notte ! ». L’un d’eux s’est vêtu d’un déguisement de chouette géante !

« En été, il fait chaud en Italie alors on va en Norvège » … « pour cuire le saumon, il faut bruler des églises ! ». Ils chantent « Profanar la tumba al ritmo de la rumba », c’est le titre Norwegian Reggaeton. Pour vous donner une idée du morceau, il reprend un peu la mélodie de Livin’ La Vida loca, de Ricky Martin, et de Zombie, des Cranberries. La chanson termine à 00 h 52. « For the next song we have a surprise for you ! » puis des musiciens échangent leur place. Ils vont nous chanter du Brassens ! En effet, ils font chanter au public « quand margot a défait son corsage… ». Le titre est donc Brave Margot, mais à leur sauce. Chanson sur laquelle, à 00 h 57, est déversée une belle mousse peu avant que le titre ne termine. La prochaine est la dernière pour la soirée. Ils présentent les membres du groupe (en anglais) et un merci à leur ingé son Sgt Sabbia ! (Il a fait de nombreux aller-retour entre la régie et la scène pour s’assurer que le son était bon même devant malgré le monde et la mousse). La dernière chanson va parler d’Odin ! Ils font mettre les gens à genoux, mais comme il y a plein de mousse, ça sera des squats pour bien prier Odin avec Valhalleluja. Ils brandissent une table basse IKEA LACK blanche, symbole de la Suède ce soir. Il est 1 h 05 lorsque le titre termine. « Merci beaucoup SYLAK, on va retourner en France en tournée en janvier ! » et photo du groupe avec bande son El Baile del Perrito de Caribbean Kings Band.

Le Metal parodique de Nanowar of Steel a fourni une fin joyeusement délicieuse dans la joie et la bonne humeur pour cette belle et intense soirée ! N’hésitez pas à aller les (re)découvrir lors de leur tournée l’an prochain !