SYLAK 2025 : Le gros compte rendu ! (Jour 2 –Samedi 2 août)

SYLAK 2025 : Le gros compte rendu ! (Jour 2 –Samedi 2 août)

Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille vivement de commencer par le reportage sur le premier jour : https://bastringue.fr/sylak-2025-reportage-jour-1

Il est 10 heures lorsque le réveille sonne, ça tire ! Une fois levé, c’est douche chaude et petit dej’ pour un départ à 11 h 10 du camping. Après un rapide passage de la sécu et un nouveau « petit » café (double en fait) au bar VIP me voilà en face de la grande scène pour démarrer cette deuxième journée !

La petite scène a été démontée tout comme le système de mousseurs et de lumière qui étaient sous la pergola hier soir.

En attendant que Lafayette arrive, nous avons en bande son I’m Always Here de Jimi Jamison (de la BO d’Alerte à Malibu pour celles et ceux qui situent).

Lafayette

Lafayette est un groupe de Metal Moderne / Metalcore originaire de Lyon, formé début 2024. La recette est directe : quatre gars énervés qui jouent une musique percutante et frappée d’influences très actuelles. En à peine un an, le groupe a enchaîné cinq singles accompagnés de clips soignés, révélant un univers visuel et sonore percutant, à la croisée d’influences comme Architects ou Alpha Wolf. Production moderne, énergie scénique brute et esthétique maîtrisée : Lafayette s’impose déjà comme une valeur montante du Metal français.

Le groupe a annoncé le mercredi 30 juillet 2025, trois jours avant leur passage au SYLAK, que leur route se séparaient avec leur chanteur Arthur, et que le back-up était déjà en place. Cela va donc être la surprise pour le public ! En effet, nous avons eu confirmation à l’avance par des camarades présents au Xtreme Fest 2025 que ça ne sera pas le chanteur que nous avions eu lors du Brutal After Work #2 fin juin dernier.

À 11 h 32, la bande son du quartette se fait entendre ! Une minute plus tard, le groupe arrive avec leur fameux chanteur surprise, micro blanc en main !

11 h 43 remerciements pour le public d’être là aussi tôt puis c’est Song To Stare At The Sun.

11 h 50 : La chanson d’avant était Deliver Us. La prochaine est Forever Yours, en même temps, le soleil pointe son nez au-dessus de la scène (vu de ma position contre la crash barrière).

11 h 54 : « Il reste deux morceaux ! Sur le prochain, il y a moyen de jumper tous ensemble ! Est-ce que vous êtes là le SYLAK ? Ça s’appelle Red Pill Overdose ! »

11 h 57 : « Merci le SYLAK bravo ! Il reste un morceau ! Un max de bruit pour Steven Rozier au son ! Pour finir un morceau sorti il ya quelques jours : Fucked Up Song ! » (J’espère ne pas avoir écorché le nom de leur ingé son)

12 h 02 : « Merci ! C’était Lafayette pour vous servir ! »

Le chanteur de « back up » est Olivier Sicaud, chanteur du groupe Nonsense ! Il a une sacrée tessiture ! J’apprends un peu après la fin du set qu’il a eu seulement un mois pour apprendre les morceaux alors que ça faisait cinq ans qu’il n’était pas monté sur scène. Il faut également noter que Benjamin (Jiben, bassiste du groupe) est aussi bénévole au SYLAK (team bar) !

Je vous avoue que j’ai fait la groupie en restant contre la crash barrière tout le long du set. C’est toujours aussi bon pour les oreilles et le corps ! Ça a jumpé et headbangué dans la fosse qui s’est fort bien remplie pour une ouverture matinale.

Setlist

  • A Soul With A Gun
  • Holding Back The Light
  • Accelerate
  • Song To Stare At The Sun
  • Deliver Us
  • Forever Yours
  • Red Pill Overdose
  • The Fucked Up Song

Merci au groupe de me l’avoir fourni si rapidement !

Ashed Winter

Né en 2018 à Roanne, le quintette Ashed Winter propose un style pour le moins peu commun : du Tribal Death Groove Metal ! Après un premier EP en 2020 (The Prophecy), ils franchissent un cap avec Papa Legba (2024), un album mature salué lors de leurs passages aux côtés de Gorod ou Benighted.

Je les ai déjà vus plusieurs fois, mais ça date déjà de l’an dernier (10 ans de Metalliquoi, Metalifest 4, notamment) !

À 12 h 31, le groupe arrive sur scène ! Une chanteuse (Marie, en crop top noir et cargo kaki), un guitariste (guitare bleue, en marcel du groupe lyonnais Shotgun Logic) et unE guitariste (Lana, de noir vêtue comme sa guitare Solar Guitars noire) et le duo rythmique classique : un bassiste (basse beige et t-shirt Reign Of Blood) et un batteur (en t-shirt noir Provinssi Crew 2024).

Plusieurs personnes dans le public ont des pancartes adressées au groupe :

« Ashed Winter » / « Nico – Lana » / « Marie <3 Greg » et un large « Lanaaaaa – Ashed Winter » (avec encore plus de « a » à Lana en fait)

12 h 37 : « On s’appelle Ashed Winter ! Ça fait plaisir de voir autant de monde si tôt ! Le prochain morceau s’appelle Illusion Of Knowkedge. »

12 h 44 : Un circle pit nait spontanément dans la fosse !

12 h 47 : Hairspinning sur la scène par le bassiste et la guitariste 

12 h 48 : Le prochain morceau s’appelle Papa Legba sur lequel ça two-step dans la fosse !

12 h 54 : « Il reste deux morceaux ! Si vous voulez vous battre, c’est le moment ! » et un circle pit démarre !

12 h 58 : C’est le dernier morceau et gros moshpit !

13 h 02 « Merci à toutes et à tous ! C’était Ashed Winter ! »

Ce fut un set de feu avec un énorme bordel dans la fosse ! Je l’ai passé contre la barrière tout devant et je vous avoue que j’ai filé ensuite m’acheter un de leurs t-shirts (jaune d’ailleurs, ça change du noir) !

Setlist

  • Ro’y Pytuna
  • Illusion Of Knowledge
  • Mass Suicide
  • Papa Legba
  • Antropophago
  • We Won’t Fall

Merci au groupe de me l’avoir envoyée si rapidement !

En attendant la suite, je reprends un café et je croise Dylan et Gael de Last Addiction que nous verrons demain sur scène, avec quelques infos sur la setlist qu’ils ont préparé pour demain (vous devrez lire le report du jour 3 pour savoir vous aussi).

Akiavel

Akiavel est un groupe de Death Metal originaire du Sud-Est de la France, fondé en 2018 par Chris (guitare), Jay (basse), Auré (chant) et initialement Butch (batterie). Dès ses débuts, le quartet s’impose sur la scène métal grâce à un mélange singulier de Melodic Death Metal, de Death Metal à tendance Blackened ou Thrash, le tout porté par le growl surpuissant et charismatique de sa chanteuse Auré, une rareté dans le genre !

La dernière fois que je les ai vus, c’était au Beaujofest #2.

Il est 13 h 30 pile quand ça commence à taper sur les futs puis le reste du groupe arrive, Auré en dernier qui démarre avec son chant saturé si caractéristique ! C’est le titre Oozing Concrete et son « tic toc tic toc » !

13 h 35 : « La prochaine s’appelle BTK ! »

13 h 46 : « SYLAK, vous êtes incroyables ! C’est la bagarre, c’est génial ! »

13 h 51 : « Merci SYLAK ! »

13 h 53 Auré : « C’est trop bien de voir plein de nanas ici ! Plus jamais de bleus sur le corps des femmes ! »

14 h 03 : « SYLAK vous avez été extraordinaires ! On arrive à la fin de notre prestation ! »

Remerciements au public et a l’organisation du SYLAK ! Et c’est le début du dernier morceau à 14 h 04.

14 h 08 : « Merci ! » et c’est la fin avec la traditionnelle photo de groupe.

Akiavel est un groupe qui par la qualité de ses prestations a le don de me faire apprécier un genre que je n’aime pas spécialement de prime abord ! Bravo !

Setlist

  • Oozing Concrete
  • BTK
  • Captured Alive
  • Promise to my Daughter
  • Lights for Life
  • Heart in Chrysanthemums
  • Dady Defiled Me
  • My Lazy Doll
  • Cold

Merci au groupe de me l’avoir envoyée si rapidement !

Arkangel

Arkangel, formé à Bruxelles en 1997, s’est imposé comme l’un des groupes pionniers du metalcore européen, instillant une énergie radicale qui fusionne la brutalité du Hardcore et l’intensité du Metal extrême, influencé par la scène Heavy et Thrash des années 1980.

C’est le premier groupe que je ne connais pas déjà aujourd’hui, je vais donc les découvrir ! Ils n’ont pas de backdrop contrairement aux trois premiers. À 14 h 40, nous avons droit à une bande son épique et le quintette démarre !  Il est 15 h 14 lorsqu’ils annoncent « Ça va être notre dernier les gars, merci de tout cœur le SYLAK ! » et trois minutes plus tard, c’est la fin du set.

Je vous avoue que je n’ai malheureusement pas spécialement accroché au set, pourtant des plus énergiques ! Néanmoins, il me semble que le public, quant à lui, a globalement apprécié la prestation au vu des réactions dans la fosse et de la salve d’applaudissements finale ! C’est bien là l’essentiel !

Severe Torture

Severe Torture est un groupe néerlandais emblématique de Brutal Death Metal, fondé en 1997 à Boxtel dans le Brabant-Septentrional par Thijs van Laarhoven (guitare), Patrick Boleij (basse) et Seth van de Loo (batterie), rapidement rejoints par Dennis Schreurs au chant. Le groupe se distingue dès ses débuts par une musique brutalement efficace, marquée par des influences notables venues de Cannibal Corpse, tant dans l’imagerie que dans l’agressivité musicale.

Il est 15 h 50 lorsque le quintette démarre et déverse sa violence ! Ils jouent sur fond de gros back drop en trois parties qui ne laissent planer aucun doute quant au style musical !

16 h 08 : « This was amazing ! Thank you guys ! The next one is from the first album from 2000, Feasting on Blood ! We’re all getting old guys ! »

16 h 11 : « Merci beaucoup ! » (En français, merci pour l’effort !)

16 h 28 : « Goodbye ! » et c’est la fin du set, technique et extrême, bref brutal comme prévu ! Trop pour moi, je vous avoue, même s’ils ont réussi à me faire dodeliner de la tête (alors que j’étais bien après la régie) pendant que certains autour de moi headbanguaient complètement ! Il y a un public pour ce genre, et tant mieux ! Il en faut pour tout le monde présent !

Setlist

  • Endless Strain of Cadavers
  • The Death of Everything
  • Impelled to kill
  • Christ Immersion
  • Buried Hatchet
  • Baptized in Virginal Liquid
  • Grave Condition
  • Entangled in Hate
  • Torn From the Jaws of Death
  • Feces for Jesus
  • Hands and Head Not Found

Harakiri For The Sky

Harakiri for the Sky est un duo autrichien formé en 2011. Il réunit Michael « JJ » Kogler au chant et Matthias Sollak aux instruments. Leur style Post-Black Metal mêle Black Metal, Rock atmosphérique et Shoegaze. Leurs morceaux sont longs, intenses et chargés d’émotion avec des paroles qui abordent des thèmes sombres et introspectifs.

Le groupe attaque à l’heure. Il s’avère que sur scène ça n’est pas du tout un duo auquel nous avons droit : ils sont cinq sur scène ! En effet, le duo joue avec des musiciens de tournée.

17 h 39 : Ils font battre des mains le public.

17 h 42 : Les doigts de Metal s’élèvent unanimement dans la foule du pit !

17 h 45 fin et Mad World (la reprise de Gary Jules, issue de la BO du film Donnie Darko, ma version préférée) en bande son.

Ce fut une découverte tout à fait sympathique à laquelle je ne m’attendais pas, dans une ambiance finalement calme, contemplative et pleine d’émotions !

Setlist

  • Keep Me Longing
  • Fire, Walk With Me
  • Heal Me
  • Without You I’m Just A Sad Song
  • Sing For The Damage We’ve Done

Merci au groupe de me l’avoir envoyé rapidement par email !

I Am Morbid

I Am Morbid est un groupe de Death Metal américain formé fin 2016, par le bassiste/chanteur David Vincent et le batteur Tim Yeung, tous deux anciens membres de Morbid Angel.

18h15 : Ils attaquent pile à l’heure. Ils sont quatre sur scène, menés par David Vincent l’ancien chanteur/bassiste de Morbid.

18 h 22 : « We’re celebrating an anniversary for the album called Domination ! » Ce qui se traduit par« Nous célébrons l’anniversaire de l’album intitulé Domination ». C’est le quatrième album de Morbid Angel qu’ils nous jouent en entier ce soir.

19 h 06 : C’est terminé pour cette prestation qui même s’ils ont joué absolument carré et énergique, le genre lui ne colle toujours pas pour moi malheureusement.

Pro-Pain

Pro-Pain est un groupe de Punk Hardcore et Groove Metal originaire de New York, fondé en 1991 par Gary Meskil après son passage chez les Crumbsuckers. Leur son est massif, mélangeant l’agressivité du hardcore à des riffs de Metal ultra-groovés. Dès leur premier album Foul Taste of Freedom, ils imposent un style sans fioritures, brut et efficace. Fidèle à ses racines et à son indépendance, Pro-Pain n’a jamais cessé d’évoluer tout en restant fidèle à son ADN : des textes revendicatifs, une attitude intègre, et une énergie scénique intacte après plus de 30 ans de carrière.

Là encore pile à l’heure, 19 h 30, le quartette envoie la sauce de décibels !

19 h 49 : « Thank you so much ! »

19 h 56 : « Merci beaucoup ! Thank you ! »

20 h 06 : « This one is called : The Shape Of Things To Come ! » C’est une reprise du titre du groupe Max Frost & the Troopers.

20 h 08 « Merci beaucoup ! Thank you very much ! » puis je crois comprendre qu’il s’agit du titre Days of Shame.

20 h 15 : « Thank you so much ! Merci beaucoup ! See you next time ! Peace ! Love ! » puis le chanteur présente les membres du groupe, remercie le public d’être venu et c’est la photo finale habituelle.

Là, c’était beaucoup plus mon genre que leurs prédécesseurs ! Une prestation énergique et diablement efficace ! C’était la bagarre dans le pit avec quantité de slams ! On peut là aussi saluer les quelques mots en français, ça fait toujours plaisir venant de la part de groupes étrangers.

Korpiklaani

Korpiklaani est un groupe finlandais emblématique de Folk Metal, originaire de Lahti et actif depuis 1993 sous différentes formes (Shamaani Duo, puis Shaman, avant de devenir Korpiklaani en 2003). Le nom “Korpiklaani” signifie « Clan de la nature » en finnois, et reflète leur attachement profond à la forêt finlandaise, ses légendes, ainsi qu’à des thèmes traditionnels liés à la nature, aux femmes et aux fêtes souvent arrosées d’alcool.

À la différence de nombreux groupes de Folk Metal qui partent du Metal pour y intégrer des éléments folkloriques, Korpiklaani a suivi le chemin inverse. Ils ont commencé par explorer la musique traditionnelle, notamment les chants yoik de la culture sâme, avant d’y ajouter guitares électriques et batterie. Leur univers musical marie ainsi instruments folkloriques (violon, accordéon, flûte) et énergie Heavy Metal, pour un résultat festif, dansant et profondément enraciné dans la culture nordique.

Les revoilà au SYLAK après leur passage lors de l’édition 2022 où je n’avais pas pu me rendre, je suis donc absolument ravi de les voir sur scène !

À 20 h 50, encore une fois pile à l’heure, le sextette démarre !

20 h 54 : « Hey ! Hey ! Hey ! » c’est A Man With a Plan sur laquelle une farandole se forme dans la fosse ! Elle finit par former un joyeux circle pit !

20 h 57 : la suivante démarre.

21 h 00 : C’est l’heure de la reprise du thème traditionnel : Ievan polkka !

21 h 10 : Après quelques mots, ils lancent Kalmisto !

21 h 15 : « Thank you ! Merci ! »

21 h 17 : La farandole fait maintenant la moitié de la circonférence du pit et passe derrière la régie !

21 h 30 : « Ça va ? » (En français !) puis c’est la reprise de la chanson de Bonney M : Gotta Go Home !

21 h 37 : Il rappelle qu’ils sont de Finlande.

21 h 40 : Le groupe quitte la scène pour laisser place à un solo de batterie puis revient finir le morceau, Metsämies, environ une minute plus tard.

21 h 43 : La suivante démarre : Wooden Pints !

21 h 47 : Pour conclure, ils entament leur emblématique titre Vodka !

21 h 49 : « Thank you ! Merci ! » puis photo traditionnelle et « See you next time ! »

Ce fut un super show festif à souhait, autant sur scène que dans le pit ! Moi qui ne les avais jamais vus sur scène, je suis ravi !

Candlemass

Candlemass est un groupe suédois créé à Stockholm en 1985 par le bassiste Leif Edling, peu après la fin de son précédent projet Nemesis. Il est reconnu comme l’un des fondateurs du Doom Metal épique, un sous-genre du Metal influencé par Black Sabbath, avec des riffs pesants, un rythme lent et une atmosphère sombre mais structurée.

Le premier album du groupe, Epicus Doomicus Metallicus (1986), a posé les bases du style, avec une approche plus mélodique et dramatique que le Doom traditionnel. À la voix, Johan Längqvist signe une seule apparition avant d’être remplacé par Messiah Marcolin, dont le chant clair et puissant ainsi que la présence scénique marquent fortement l’identité du groupe à la fin des années 1980 (Nightfall, Ancient Dreams, Tales of Creation).

La formation a connu de nombreux changements au fil des ans, alternant les périodes d’activité et de pause. Malgré cela, Candlemass est resté un nom stable dans le paysage Metal, notamment grâce à la direction artistique constante de Leif Edling. De retour en studio avec Längqvist après plus de 30 ans, le groupe a sorti The Door to Doom en 2019, puis Sweet Evil Sun en 2022, salués pour leur fidélité au son d’origine.

Comme indiqué sur leur toile de fond de scène, illustré de leur logo au crâne transpercé, le groupe fête ses 40 ans de carrière (1985-2025).

Le mot d’ordre est ponctualité ! À 22 h 20, le quintette, lui aussi tout de noir vêtu, démarre !

22 h 31 : « How are you ? It’s a great place to be ! »

23 h15 : Les paroles sont « Ashes to ashes and dust to dust » … « Please let me die in solitude », c’est le titre Solitude qui conclut ce set.

23 h 16 : « Thank you so much !! » et ça sera la fin.

La frontière avec du Dark Heavy Metal fut mince dans ce set Doom fort sympathique ! Il s’est laissé écouter tout seul. Venant d’un groupe que je ne connaissais que de nom, je me suis laissé porter !

Setlist

  • Bewitched
  • Dark are the Veils
  • Mirror Mirror
  • Under the Oak
  • Sweet Evil Sun
  • Dark Reflections
  • Crystal Ball
  • Well of Souls
  • Solitude

Merci à Olé, manager de Candlemass, de me l’avoir envoyé rapidement !

Dismember

Dismember se forme à Stockholm en 1988, au moment où le Death Metal suédois commence à émerger. Le groupe évolue dans le même cercle que Carnage, Grave ou Entombed, avec qui il partage parfois des musiciens. Très vite, il contribue à forger ce son typique du genre en Suède : guitares ultra-saturées, rythmique rapide et production rugueuse.

Leur premier album, Like an Ever Flowing Stream (1991), reste aujourd’hui encore leur disque le plus marquant. Sec, direct, il incarne à lui seul une certaine manière de faire du Death Metal : sans surenchère technique, mais avec une efficacité redoutable. S’ensuit une série d’albums réguliers au cours des années 1990, comme Indecent and Obscene ou Massive Killing Capacity, où le groupe affine un style sans jamais vraiment en changer.

Moins exposés que certains de leurs contemporains, mais toujours restés fidèles à leur formule, Dismember incarne un certain artisanat du metal extrême. Après quelques pauses et reformations, leur influence reste forte, en particulier chez les groupes qui revendiquent un retour au Death Metal « old school ». Ils demeurent une référence pour qui s’intéresse au Death suédois de la première heure, et leur discographie reste régulièrement rééditée ou redécouverte par les nouvelles générations.

C’est la première des deux têtes d’affiche du festival qui conclut ce deuxième jour !

23 h 49 : Blackout et lancement de la bande son. On ne voit que les LEDs rouge et vert des différents transmetteurs sur la scène… À peine avant 23 h 50, le quintette démarre !

23 h 55 : « thank you very much ! » puis c’est Casket Garden !

23 h 59 : « This is Tragedy of the Faithfull ! »

00 h 03 : « Thank you very much ! We’re going back to our first album. This one is called Dismembered ! »

00 h 10 : Après une mini pause, « Ah you still there ? The next is Collection By Blood ! »

00 h 19 : « The next one is titled On Frozen Fields ! »

00 h 22 : « Time to go back to the second album. This one is Fleshless ! »

00 h 26 : « This next song is about my neigbour… Please be nice and don’t Skin Her Alive ! » qui termine à 0 h 28. Puis c’est une autre chanson du second album « Senior Cabeza it’s all yours ! » Richard Cabeza, était leur bassiste a cette époque, et plus tard. Toute l’histoire est sur wikipedia en lien plus bas.

Le titre est assez long et instrumental et termine à 00 h 35 à peine passée.

On entend alors des grondements en bande son et la guitare démarre une minute plus tard. C’est Override of the Overture, qui prend fin à 00 h 40.

« Time as come for the last song for tonight ! This one is dedicated to you people here ! Without you we’re nothing ! Keep supporting metal ! » De belles paroles qui font chaud au cœur !

Pour conclure : Life – Another Shape of Sorrow

00 h 45 : Le titre termine sur de l’orgue.

00 h 49 : Alors qu’on pensait que c’était fini : « Thank you for coming » et ils attaquent un dernier morceau, non identifié.

00 h 54 : « Thank you very much ! » et fin peu après !

Moi qui habituellement n’aime pas spécialement le Death, c’est le troisième groupe qui réussit à me surprendre agréablement aujourd’hui après Akiavel et Harakiri For The Sky nettement plus tôt ! Ce fut un très bon moment pour une très bonne découverte pour moi : Une grosse branlée dans le pit, une voix de fou sur du gros gros son et de bonnes twins guitars !

Setlist

  • Intro – Pieces
  • Soon To Be Dead
  • Casket Garden
  • Tragedy Of The Faithful
  • Dismembered
  • Collection By Blood
  • Intro – Of Fire
  • On frozen Fields
  • Fleshless
  • Skin Her Alive
  • Dreaming in Red
  • Intro – Override
  • Life, Another Shape – Of Sorrow
  • + Extras !

J’ai pu récupérer l’original de la setlist directement auprès de leur ingé son, merci !

Il est grand temps de rentrer au bungalow ! Heureusement, c’est moins de cinq minutes de marche.

À demain le SYLAK ! (Pour vous, cela sera un peu plus tard le temps que l’article du jour 3 sorte)

Vous pouvez lire la suite de cette trilogie :

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Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche