SYLAK Open Air 2024 : Le 1er jour comme si vous y étiez ! (vendredi 2 août)
Le festival SYLAK Open Air, acronyme de Support Your Local Artist Krew, organisé par l’association loi 1901 The Rock Runners, est revenu le premier week-end d’août 2024 à Saint-Maurice-de-Gourdans dans l’Ain pour sa douzième édition. Comme l’an dernier, il était Sold Out et je m’y suis rendu pour vous le raconter comme si vous y étiez. Transparence : je remercie Cyrielle de l’organisation pour le pass VIP, ce fut la seule gratuité du week-end, tout le reste fut payé par mes propres deniers.
Voici donc le compte-rendu du vendredi 2 août 2024, première journée du SYLAK Open Air 2024.
Arrivée sur place
Nous partons de Lyon à 12 h 30 et arrivons vers 13 h 15 au Camping les Plages de l’Ain à Saint-Maurice-de-Gourdans. Il est idéalement situé à environ 500 m du Stade Régis Perrin où est installé le festival. Le temps de prendre possession du bungalow que nous louons avec des amis et, à 13 h 45, nous sommes (déjà) en train de prendre un (léger) premier apéro avec les amis, confrère et bénévoles que nous connaissons et présents au camping. Vu que nous sommes là tôt, j’en profite pour aller sur site à 16 h 35 (les portes ont ouvertes depuis 5 minutes). Juste devant l’entrée du festival, nous avons des food trucks et la baraque de l’association qui vend du café et de quoi petit déjeuné le matin.
L’avantage d’arriver tôt est qu’il y a peu de festivaliers pour le moment. Il me faut juste deux minutes pour récupérer mon pass VIP, cinq pour charger une carte cashless et il est temps de dire bonjour à des bénévoles du bar du festival : Eléonore, Mam’s et Stéphanie. Je croise ensuite Steph, de Strivers (ils jouent dimanche), qui fait partie également du SYLAK Krew. Alors que les bénévoles du cashless ont avoinés pour accomplir au plus vite leur mission, les festivaliers armés de leurs cartes se sont rués sur le merch du festival et une immense queue s’est formée (environ une heure d’attente). J’irai donc plus tard.
Running Order du jour
Pour bien commencer le festival, nous avons droit à six groupes ce soir :
- 17 h 30 à 18 h 05 : Perseide
- 18 h 35 à 19 h 15 : Bind Torture Kill
- 19 h 45 à 20 h 30 : Les Bracos
- 21 h 00 à 21 h 45 : The Roadies Of The D
- 22 h 15 à 23 h 05 : Princesses Leya
- 23 h 35 à 00 h 35 : Loudblast
Déroulé du soir
Six groupes vont animer la soirée mousse du SYLAK 2024, activité typique du premier soir, qui s’annonce fort sympathique !
Perseide
Perséide propose un mélange de Rock, Metal et Punk américain, aux gros refrains catchy, teinté d’une touche d’électro. Ils sont vite repérés par le label OrageRock qui les produit et les fait tourner en France, en Europe et aux Etats Unis. Ils reviennent en 2024 avec un deuxième album !
Le quartette Perséide attaque à l’heure sous le soleil (quasiment en face même). Après la première, Sell Yourself, nous avons : « SYLAK est ce que t’es chaud ? » Vu la température et les festivaliers déjà massés devant la petite scène, la question est vite répondue ! La deuxième sera Plain Flour et la troisième I Can’t Stand. Juste après nous avons des applaudissements fournis ! La quatrième est un titre qui démarre un peu électro indus : Remember. Pendant cette chanson, le chanteur lance : « Est ce que t’es la SYLAK ? » Ils veulent le bordel dans la fosse et déclenchent le premier Circle Pit du fest !
« On est les Perséide. On vient de Lyon juste à côté » et remerciements aux organisateurs et a Victory Vision Agency pour être là ». Avant d’attaquer le morceau suivant : Falling Down puis quelques mots avant d’attaquer la suivante : 9th Life puis Fade Away. À 17 h 58, le morceau s’appelle Set Me Free et à 18 h le ciel se couvre un peu, après avoir eu le soleil qui tape durant tout le set, je vous avoue que ça fait du bien. « SYLAK, c’est notre dernier putain de morceau ! » Ça sera le titre Another Chance For, suivi, à 18 h 05, des remerciements finaux !
Comme j’ai déjà pu l’écrire dans nos colonnes, j’aime beaucoup ce qu’ils font et ce fut une très bonne entrée en matière pour le week-end !
Setlist de Perseide
- Sell Yourself
- Plain Flour
- I Can’t Stand
- Remember
- Falling Down
- 9th Life
- Set Me Free
- Fade Away
- Another Chance For
Merci à Adrien du groupe pour me l’avoir transmise par courriel.
Pour suivre Perseide
- Youtube : https://www.youtube.com/@PerseideXCID30
- Facebook : https://www.facebook.com/perseidemusic/
- Instagram : https://www.instagram.com/perseideband/
Je profite de la fin du set et qu’à 18 h 30, le groupe suivant, Bind Torture Kill, est encore en balances et que la queue s’est beaucoup résorbée pour (enfin) faire un petit tour au merch du fest et quelques emplettes pour financer ce beau festival !
Bind Torture Kill
BTK, acronyme de Bind Torture Kill, est le pseudonyme du tueur en série Dennis Rader, déjà repris pour le titre de plusieurs chansons de différents groupes et également le nom du groupe que nous aurons ce soir qui décrit son genre comme « Chaos Hardcore ». C’est un trio regroupant un batteur, un guitariste et un hurleur, né dans la région lyonnaise avec l’amour du son lourd et du chaos sonore. Le chant hurlé en français soutient cette constante, les textes narrant, pour la plupart et de façon neutre, des crimes de tueurs en série ou des faits divers sanglants remarquables.
Un peu après 18 h 40, la violence de BTK se déverse sur la petite scène du vendredi au SYLAK ! À 18 h 48, nous avons droit à quelques mots du chanteur qui présente le groupe. À 18 h 57, la mousse se déverse sur la foule qui en profite joyeusement et à 19 h 10, une légère pluie s’invite à la fête pour la fin du set. Celui-ci fut, comme prévu, brutal, limite Death Core ! Leur genre musical n’a pas ma préférence, mais la prestation fut de qualité et le public déjà chaud bouillant ! Au son, nous avions Thibault Bernard (Convulsound).
Pour retrouver Bind Torture Kill
- Facebook : https://www.facebook.com/BTK.bind.torture.kill.metal
- Bandcamp : https://btkmetal.bandcamp.com/
- Instagram : https://www.instagram.com/bind.torture.kill/
Pendant que nous attendons le groupe suivant, la pluie s’arrête alors qu’un gros orage était annoncé, mais finalement, nous avons de nouveau droit au soleil !
Les Bracos
Les Bracos, c’est qui et c’est quoi ? Il s’agit d’un trio composé de Flo à la batterie, Jules à la contrebasse, Morille à la guitare et au chant. Avec leur « Punkabilly à base de chasse, pêche, tunning et tout ce que vous aimez » ce live sera rock et sauvage.
On attaque la section « marrante » de la soirée avec Les Bracos (à noter qu’ils ne prononcent pas le S final) ! Le trio commence pile à l’heure, à 19 h 45, par se présenter. Ils sont de Morteau / Pontarlier dans le Doubs. Il faut noter qu’ils jouent avec une canne à pêche posée en travers en-avant de scène.
Le concert démarre avec Alexandrie Alexandra puis à quelques mots et ça sera Border Collie, cette chanson parle du chien. Ensuite, c’est le titre Polluons : Suicidal river, les suicides dans les rivières ça pollue. À 19 h 52, une nouvelle vague de mousse submerge à nouveau le public ! Le prochain morceau parle des sociétés dans les petits villages, les petits départements comme le leur : Société De Chasse. La suivante sera PMU : « L’endroit où on peut miser sur des bourrins et finir avec une cirrhose !». Le groupe enchaîne avec Chevrotine Blues. « Le prochain morceau est sur l’album, d’ailleurs tout est sur l’album ! » Bouffer Du Renne à Noël. Suivi de La Truita. Le prochain morceau parle du plus petit accessoire du pêcheur, un morceau calme qui parle d’une Plongeotte. Il est 20 h 18 : « Il reste 3 morceaux et 12 minutes ». Le morceau suivant a un titre anglais, mais que le titre : Run Run Run Petit Chevreuil. Le titre d’après est pour tous ceux qui aiment la Taxidermie. Une nouvelle fournée de mousse fraîche est tombée sur la tête des festivaliers dans un joyeux chaos. À 20 h 28, le groupe annonce : « Il en reste une ! » avant d’interpréter Ça sera Ouais c’est ça Ouais ! Puis nous avons droit à une petite reprise de La fête au village des Musclés et La Foufoune à Macarena (reprise à leur sauce des paroles de la Macarena). Puis ils chantent Forcément les poissons sont plus longs derrière la station d’épuration. À 20 h 36, le concert s’achève avec des remerciements chaleureux au public et au festival et ses bénévoles.
C’était un moment et une découverte très sympa ! Les enfants présents s’en sont donné à cœur joie dans la mousse et leurs parents sans doute pas beaucoup moins !
Pour suivre Les Bracos
- Facebook : https://www.facebook.com/lesbracos/
- Bandcamp : https://lesbracos.bandcamp.com/
Le temps de prendre une bière et un Dahl (curry de lentilles) au bar du fest et il me faut me remettre en place pour le set suivant.
The Roadies Of The D
The Roadies of the D est un duo/tribute band formé en 2013 dédié à rendre hommage au célèbre groupe de rock parodique américain Tenacious D, composé de Jack Black et Kyle Gass et qui a récemment défrayé la chronique. Venu de Montpellier, le duo The Roadies of the D, constitué de Carlos Jeldes (Lead Chant et Guitare) et d’Antoine Pelle (Lead Guitar et Chœurs), interprète avec passion les morceaux emblématiques de Tenacious D, recréant l’énergie, l’humour, et le style unique de leurs idoles sur scène, tout en ajoutant leur propre touche.
Le concert débute avec un très léger retard, les musiciens peaufinant leurs derniers réglages jusqu’à 21 h 10. Quatre minutes plus tard, la bande son emblématique de Terminator retentit, annonçant l’entrée en scène du groupe. À 21 h 23, le chanteur lance un appel à la foule : « Criez très fort et mettez-moi le bordel un peu » L’ambiance s’intensifie encore lorsqu’à 21 h 24 une pluie de mousse tombe du ciel. Puis nous avons droit à un morceau dédié à tous les travailleurs du spectacle, notamment ceux œuvrant dans l’ombre : la sécu devant eux et leurs ingés lumière et son. C’est le titre Roadie ! Ensuite, ils enchaînent avec Classico puis The best song in the world ! À 21 h 46 un rire sardonique sur Year Zero de Ghost introduit Beelzeboss ! Le groupe annonce à 21 h 52 qu’ils en ont « One more ! » avant de conclure le spectacle à 21 h 55 avec leur bande son et photos de groupe.
Ce concert fut un moment débordant d’une énergie contagieuse et d’une ambiance chaleureuse laissant le public exalté !
Setlist de The Roadies Of The D
- Intro (2:00)
- Kickapoo (4:30)
- Low H. Fruit (2:30)
- M. Exploder (2:30)
- Roadie (3:00)
- Metal+Walk (4:30)
- Classico (1:00)
- Tribute (4:00)
- Who (3:30)
- Beelzeboss (6:00)
- To Be The Best (4:00)
- Outro (2:30)
Merci au duo de m’en avoir transmis le PDF par email !
Il fait maintenant nuit sur le SYLAK et un orage se produit autour du site. Vous devrez me croire sur parole que c’était vraiment très beau de voir ces éclairs dans les nuages en fond.
Princesses Leya
Princesses Leya est un groupe de Metal parodique français qui a su se tailler une place unique dans le paysage musical hexagonal depuis sa formation en 2017. Composé des humoristes Antoine Schoumsky et Dedo, accompagnés de Xavier Gauduel à la batterie et Cléo Bigontina à la basse, le quatuor mêle habilement humour et Metal dans un spectacle détonant. Leur approche originale consiste à jouer avec les clichés du genre Metal tout en proposant des compositions musicales de qualité. Le groupe alterne entre sketchs hilarants et morceaux aux textes savoureux, abordant des thèmes variés allant de la misère sexuelle au complotisme, en passant par le capitalisme et l’analphabétisme.
À 22 h 30, le quatuor Princesses Leya attaque sur une reprise à la bouche de l’intro de la century fox avant de se présenter. La première sera Analfabet avant que Dedo ne lance « Du bruit le SYLAK ! » suivi d’une chanson qui s’adresse à tout ceux qui ont des pouces opposables : Ustensile ! Nous avons alors une intervention du dieu du métal et un Voyage spectaculaire. Ils sont maintenant entourés de Kangourou Garou, mais Grâce à l’alcool la vie est moins molle ! Puis ils adressent un message engagé notamment contre l’incarcération de Paul Watson (Sea Sheppard, dont la section locale a d’ailleurs un stand au festival). Ils nous posent la question : « Le cannibalisme, c’est écoresponsable et Metal ? ». Ils sont alors dans la dimension Darmanin. Ils ont un message à lui faire passer : Je vous emmerde et je rentre à ma maison ! « Du bruit l’équipage » avant de Baiser tout seul (mais tous ensemble). Ils restent du côté romantique en enchaînant avec une reprise de Time of my life (Bill Medley, Jennifer Warnes dans Dirty Dancing) puis Dedo part en crowdsurf porté par les petits Patrick Swayze (le public) ! Ils invoquent ensuite le démon du rock : Chuck (berry) avec une reprise de Johnny be good. Chomsky organise un Wall of Death pour communier tous ensemble ! Puis c’est le retour sur terre après leur voyage dans un monde parallèle et Big Bang ! À 23 h 20, ils font chanter au public des petites onomatopées sur une petite reprise de Makeba (de Jain) ! 23 h 22 : « Ouais Ouais Ouais » et à 23 h 23, ils font mettre les gens à genoux pour une explosion communielle avant de terminer le morceau et de rappeler qu’ils sont les Princesses Leya et de passer leur bande son de musique classique de mariachis.
La navette Princesses Leya nous a embarqué dans un électrisant voyage interdimensionnel qui fut mon savoureux petit plaisir du soir !
Setlist de Princesses Leya
- Analfabet
- Ustensile
- Voyage spectaculaire
- Kangourou Garou
- Grace à l’alcool
- Je vous emmerde et je rentre à ma maison
- Baise tout seul
- Time of my Life
- Johnny Be good
- Big Bang
- Push
- Makeba Ouais Ouais medley
Merci au groupe de me l’avoir fournie via Instagram !
Pour suivre Princesses Leya
- Site : https://www.princessesleya.com/
- Facebook : https://www.facebook.com/zeprincessesleya/
- Instagram : https://www.instagram.com/princessesleya/
- TikTok : https://www.tiktok.com/@princessesleya
Loudblast
Loudblast est une institution du Metal extrême en France, marquant de son empreinte la scène musicale depuis plus de trois décennies. Fondé en 1985 à Lille, le groupe est un pionnier de la scène Thrash et Death Metal française, se forgeant une réputation grâce à des compositions mêlant brutalité, technicité et une touche d’originalité propre. Sous l’impulsion de Stéphane Buriez, seul membre originel restant, Loudblast a su évoluer tout en restant fidèle à ses racines incorporant des éléments Thrash, Black, et même Doom, sans jamais perdre l’essence de leur son abrasif et percutant. Le groupe a traversé les époques et les modes, continuant de séduire un public fidèle, tout en influençant les nouvelles générations de métalleux. Leur dernier album, Manifesto (2020), est une preuve supplémentaire de leur capacité à se renouveler tout en restant fidèles à leurs racines. Loudblast, c’est l’alliance parfaite entre l’agression sonore et la maîtrise artistique, une véritable légende vivante du Metal français.
À 23 h 54, Loudblast attaque pour conclure cette journée ! À 00 h 02, nous avons droit à quelques mots de Stef Buriez adressé au public, totalement acquis à leur cause. À 00 h 34 encore quelques mots et ils demandent du bruit ! Puis ils annoncent le morceau Cross the Threshold. À 00 h 39 : « le SYLAK faites du bruit. » À 00 h 41, c’est la bande son de la chanson de AC DC It’s a long way to the top qui marque la fin du set et ils présentent les membres du groupe. La mousse coule toujours à foison sur le public resté dans la zone.
Ça n’est toujours pas ma came, mais le show fut de qualité et le public présent et totalement séduit.
Après cette très bonne première soirée de mise en jambes, il est temps d’aller me coucher, pour une fois dans un festival, pas trop tard, afin d’être en forme demain pour vous raconter une journée qui s’annonce bien plus intense.
Le jour 2 (samedi 3 août) est en ligne : https://bastringue.fr/sylak-open-air-2024-reportage-jour-2
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