Beaujo’Fest Acte 2 (2024) : le reportage !

Beaujo’Fest Acte 2 (2024) : le reportage !

Le festival Rock Metal Beaujo’Fest a eu sa deuxième édition le samedi 2 novembre 2024 à Saint Georges de Reneins dans le Beaujolais Rhôdanien (69). Nous y étions l’ami Ralph et moi-même pour vous offrir un reportage sur cette belle soirée. Un peu plus d’un mois après, le voici !

Transparence : nous sommes partenaires média de l’événement. À ce titre, nous y avons été invités gracieusement, mais nous nous y sommes rendus à nos frais et n’avons pas été payés pour orienter cet article.

Arrivée sur place

Nous arrivons sur place à 16 h 50, et une fois garés sur le grand parking devant la salle La Pirogue, très moderne, nous constatons qu’il y a déjà trois stands à l’extérieur (un vendeur de CBD de Villefranche sur Saône, un d’illustrations/prints/tableaux et un de produits locaux) pour nous accueillir autour de l’entrée. Quelques minutes plus tard, le temps de récupérer nos accréditations auprès de sympathiques bénévoles et nous voilà dans le hall principal de la salle.

Je profite de ce moment de calme avant la tempête pour faire un tour au marché se situant dans un espace proche de l’entrée, sur la droite. Nous y trouvons en premier le merch du festival et celui des groupes de la soirée. Ensuite nous avons le stand de Mademoiselle K / Edonaï Tattoo, celui de la Brasserie Amalthée, un stand de créations « pagan », un de bijoux de Lyon (L’Or de Vaise), des créations alternatives cousues (La Poulette Embobinée), un artisan du cuir (Chris Cuir Artisanat), celui de Celtigeek (Bijoux, Art print, Goodies), l’Association Tous Unis Pour Leandro qui récolte des fonds et organise une tombola ce soir, à côté il y a les bijoux de L’Atelier de Laura (créatrice) et en face il y a le stand du Domaine Minhaé (viticulteur). Ensuite un deuxième tatoueur, un deuxième stand de créations « pagan » (HAEKKA), viennent après deux stands de créatrices : Lilo la Rue puis Marine Chalayer (baskets customisées et design textile), les disques vinyles de Sideonerecords et enfin les pierres d’Amelycia.

En plus de tout cela, il y a bien sur un bar dans ce hall d’entrée (en plus d’un dans la salle de concert elle-même), situé sur la gauche, une vente de crêpes et autres sucreries par le Sou des écoles de Saint Georges de Reneins, de la bière et du vin en cuvée spéciale Beaujofest.

En attendant le début des hostilités, Ralph et moi-même faisons un petit tour à l’espace VIP où nous retrouvons Jérémie (photographe) que nous avons déjà croisés plusieurs fois.

Déroulé de la soirée

Nous aurons ce soir cinq formations de haute qualité !

Drive North

Drive North

Dans le paysage bouillonnant de la scène Metal française, un nom émerge avec fracas : Drive North. Ce groupe lyonnais, véritable force montante, bouscule les codes en fusionnant habilement Hardcore et Metal dans un cocktail sonore explosif. Leur approche éclectique puisant ses influences dans un large spectre allant du Punk au Metal, en passant par le hardcore leur permet de se démarquer ! Drive North s’est rapidement imposé comme l’un des fers de lance de la nouvelle vague de groupes qui transcendent les frontières entre les genres avec leur musique, caractérisée par des riffs acérés et une énergie brute.

Nous avons Sébastien Després au chant, William Gaillard, à la guitare, Martin Ecuer, à la batterie et Damien Mandler à la basse.

Il est 18 h 15 lorsque Drive North envoie sa bande son et arrive sur scène dans la semi-pénombre une minute après. À 18 h 22, nous avons droit à quelques mots de la part de Sébastien à propos du fait qu’ils sont locaux eux aussi et viennent de vraiment pas loin et qu’il a omis de mettre son t-shirt du FCVB (Football Club Villefranche Beaujolais). À 18 h 30, il adresse de nouveaux mots au public et, après avoir demandé un peu plus de lumière sur la salle, constate qu’elle s’est déjà bien remplie (je dirais à moitié) ce qui est bien vu l’heure. La chanson suivante est une histoire de moutons, une histoire de loup, une histoire de costume. Ensuite, elle est pour « les gonzes au crash ». Juste après, nous apprenons que Martin le batteur est rentré du japon ce midi puis c’est Taste the ground (pour gouter les tatamis justement). Ils adressent ensuite des remerciements aux organisateurs et aux techniciens : nous avions Greg au son et Annabelle aux lights ; puis enchainent avec Quiet on set. « Du bruit s’il vous plaît ! Merci au Beaujofest, vous êtes des amours, vous êtes mortels ! » […] « Il reste une chose, pour tout péter : brulez tout ! » avant d’attaquer la dernière : Red Door. Et n’oubliez pas, « C’est les moshers les plus forts » !

Le chanteur descend contre le crash barrière pour s’adresser au public « ça va être mortel cette soirée » puis remonte pour terminer le titre et lance « Faites des concerts ! Faites des asso ! » et c’est la fin du set à 18 h 53, durant lequel j’ai pu croiser notre confrère Julien de Metalife.

Ce fut une bien belle prestation, comme à l’accoutumé avec cette formation, et le public s’est montré présent pour les soutenir, ce qui était amplement mérité. N’hésitez pas à foncer voir Drive North sur scène ça vaut le détour !

Setlist de Drive North :

  • Intro
  • Trophies
  • Upstart
  • Disorient
  • The Line
  • King Cobra
  • Dead Cells
  • Taste the ground
  • Light & Dark
  • Quiet on set
  • Red Door

Merci au groupe de me l’avoir transmise !

Pendant l’inter scène, à l’espace VIP, je croise Marie et Anthony de Kamizol-K. Dehors, mais dans une zone barriérée, nous avons l’espace restauration où nous avons des burgers et frites d’un côté et des pizzas au feu de bois (food truck) de l’autre.

Perseide

Logo Perseide

Formé en 2010 par quatre amis d’enfance, Julien, Adrien, Anthony et Guillaume, Perséide propose un mélange de Rock, Metal et Punk américain, aux gros refrains catchy, teinté d’une touche d’électro. Ils sont vite repérés par le label OrageRock qui les produit et les fait tourner en France, en Europe et aux Etats Unis. Après avoir fait mûrir le projet, ces 4 amis d’enfance signent en 2020 sur le label WormHoleDeath et sortent leur premier album The Only Thing, s’ensuit une série de concerts en France et en Europe. Ils ont sorti un deuxième album en 2024 : P.I.E.C.E.S !

Il est 19 h 15 lorsque le quartette Perseide attaque avec Sell Yourself ! Après la deuxième, Plain Flour, à 22 « Faites du bruit Beaujofest ! ». 19 h 26 : « Remember who you are Beaujofest ! » et peu après : « Est ce que t’es là Beaujofest ? » « Aller c’est le moment pour foutre le bordel Beaujofest et de vous séparer en deux ! » et ça sera le premier Wall of Death du Fest ! Ensuite, il présente le groupe Perseide de lyon et « Merci à l’organisation et bravo aux autres groupes de la soirée ! ». 19 h 30 « I don’t find a reason » : c’est le titre Falling Down ! Sur la suivante, 9th Life, il fait battre le public des mains ! 19 h 42 « Run run baby you run » c’est le titre Protect Our Winters ! 19 h 45 ils font lever le poing au public puis à la fin du morceau : « Merci à vous ! Merci d’être là ! » et à 20 h, c’est la fin du set !

C’était vraiment très plaisant de les revoir après le vendredi du SYLAK 2024, le set même s’il fut un peu plus calme que le précédent n’en était vraiment pas moins qualitatif et j’ai, une nouvelle fois, été régalé par la prestation ! Là encore, foncez voir Perseide si vous avez l’occasion !

Setlist de Perseide :

Merci à Adrien de Perseide pour me l’avoir transmise.

Entracte

En entracte, nous avons droit à une première démonstration de Moto Ball par le club local. C’est assez impressionnant comme mélange de football et de motocross avec un gros ballon d’environ 50 cm de diamètre (à vu de nez).

Eight Sins

Eight Sins, le groupe de Thrash Hardcore originaire de Grenoble, est une formation métallique qui décoiffe depuis 2006. Fondé par une bande de passionnés animés par un son extrême et puissant, ce collectif incarne l’énergie brute du Metal Hardcore français. Leur musique, crossover Metal-Hardcore explosif, transpire l’authenticité et la rage musicale, clairement influencée par le Thrash américain ainsi que par la scène Hardcore New Yorkaise. Leur concept : Beer & Moshpit ! Line up actuel : Arnaud Groby: Guitares (2006) ; Julien Alves : Batterie (2012) ; Loïc « Loxiput » Pouillon: Chant (2006) ; Mikael Loran: Basse (2010).

Eight Sins a installé des panneaux décoratifs sur le côté de la scène qui, il est vrai, est assez large.

20 h 26 ça attaque avec la bande son et une minute après le quartette débarque dans une ambiance très verte ! La pyrotechnie est alors lancée pour démarrer le premier titre (des fontaines d’étincelles froides précisément, nous sommes en intérieur). « Beaujofest’ ! Circle pit ! Bougez ! » 20 h 34 « Bonsoir, le putain de Beaujofest ! » et quelques mots de présentation de la part de Loïc puis le titre Acid Hole avec un nouveau circle pit. 20 h 46 : Remerciements à l’organisation ! Ils appellent le public a slamer plus que ça avant d’attaquer Straight to Namek ! 20 h 51 : Si nos villes sont pleines de rats, ils veulent que le pit soit une putain de souricière sur Street Trash ! 20 h 55 : Après quelques blagues plus ou moins limites et graveleuses, nous avons droit à Last Action Zero. 20 h 58 : Circle pit autour de Nicole, devenue star malgré elle du set à la suite d’une blague relative à la picole en début de celui-ci (et de la rime). 21 h 04 vu que le pit est participatif, il demande un circle pit autour de la régie sur Wreck of an empire. Une dernière faveur pour la dernière chanson, la salle s’appelle La Pirogue alors il veut slamer dans un bateau gonflable ! De quoi ajouter du chaos à celui déjà bien présent dans le pit ! Et nous avons droit au titre qui présente le groupe : Beer & Moshpit ! C’est la fin à 21 h 12 : « C’était Eight Sins faites du bruit pour vous ! » et photo du groupe et « Bisous » !

Akiavel

LOGO AKIAVEL

Akiavel est un groupe de death metal issu de la région PACA formé en début 2018 par Chris (guitare), Jay (basse), Auré (chant), JB (guitare) Butch (batterie). Le groupe, mené par une chanteuse au growl surpuissant, sort son premier EP Akiavel en décembre 2018 et montre ainsi sa marque de fabrique, mêlant groove, Thrash et Death Metal « Old-School », mâtiné de riffs mélodiques et de rythmiques lourdes aux sonorités hardcore. Le groupe puise ses multiples influences dans les groupes mythiques tels que Morbid Angel, Deicide, Obituary, Cannibal Corpse, Testament ou Gojira. Le groupe enchaîne ensuite les albums V (2020), Væ Victis (2021) suivi de Veni Vedi Vici le 3 mars 2023, soit trois albums en trois ans !

Je les avais vus deux fois en 2023 (au Plane’R et au Bridge To Hell) et malheureusement pas depuis, c’est donc une bonne occasion de se rattraper. Il est 21 h 31 lorsque la bande son d’Akiavel démarre et une minute après la violence se déverse sur la salle. Le public me paraît très réceptif au chant d’Auré. Nous aurons pour conclure : « Merci d’avoir mis le feu devant nous aujourd’hui » et à 22 h 26, c’est l’heure de la photo de groupe et des remerciements.

Même si c’est un peu moins mon genre musical que les précédents groupes de la soirée, la prestation fut une nouvelle fois de haute qualité et d’une précision chirurgicale. Le public m’a semblé aux anges après la bagarre et c’est ça l’essentiel finalement !

Ten56.

Logo Ten56.

Ten56., un groupe de metalcore moderne né au cœur de la pandémie, s’est rapidement imposé comme l’une des formations les plus prometteuses de la scène metal hexagonale. Fondé par Aaron Matts (ex-Betraying The Martyrs) et composé de musiciens issus de groupes reconnus comme Kadinja, Uneven Structure et Earth Trip, Ten56. propose un son brutal et innovant qui mélange deathcore, métal progressif et influences hip-hop.

Comme Akiavel, la dernière fois que j’avais vu Ten56., c’était en 2023. Le petit retard est quasiment rattrapé et à 22 h 55 le quintette Ten56. s’empare de la scène ! À 23 h 02 : « Beaujofest ! Vous êtes des malades ! Merci putain ! » puis « Vous avez remarqué que notre batteur n’est pas présent ce soir mais Nathan le remplace ». À 22 h 04 « Foutez moi le bordel ! » puis à 23 h 06, un Wall of Death est organisé. À 23 h 10 : Il veut un moshpit mais « que avec les meufs » puis, à 23 h 30, c’est l’heure des remerciements et peu après c’est déjà la fin du concert et avec de la soirée.

C’était vraiment trop court mais brutalement intense avec un public chaud bouillant ! Nous aurons l’explication plus tard pour la durée du set, raccourci : leur batteur de remplacement n’en connaissait pas plus dans un laps de temps aussi court pour apprendre les morceaux.

Conclusion

Le festival passé, j’ai pu poser quelques questions à Micka, Grand Manitou du Beaujofest :

Quelle est la fréquentation approximative de cette deuxième édition ? Et comparé à la 1ere édition ?

780 cette année, soit 80 personnes de moins que la 1ere année.

Tes objectifs ont été réalisés ?

En termes de structuration et d’organisation, on a franchi un palier. On avait plus de certitudes que la première édition. De ce côté-là, c’est satisfaisant, de même que notre nouvel espace buvette pour consommer le vin Beaujo’wine. On a également investi sur de la Pyro en tout genre qui a eu l’effet escompté. L’Espace VIP également qui a confirmé le bon accueil des groupes et des VIP en nombre plus important que l’année dernière… Le seul regret c’est la vente tardive des places qui nous empêche de concrétiser d’autres idées surprises.

Tu avais combien de bénévoles pour tout ça ?

60 bénévoles.

La question trivia habituelle : Combien de litres de bières ont été consommée ?

940 litres de bières, je pense qu’on peut faire plus !

Quelques mots que tu souhaiterais transmettre à nos lecteurs ?

Très satisfait d’avoir réussi l’édition deux ! Je remercie tous les participantes et participants pour leur bonne humeur et leur passion. Je donne rendez-vous a tout le monde pour l’acte 3 que nous sommes déjà en train de préparer activement avec de nouvelles Surprises à venir très vite. Nous avons besoin de tout le monde pour continuer l’aventure !

Rendez-vous en novembre 2025 !

Merci Micka !

Après cette belle soirée, nous tenons nous aussi à remercier vivement les organisateurs pour leur accueil sympathique et les féliciter pour le travail accompli, merci également aux cinq groupes pour leurs prestations !

N’oubliez pas : Sans public, pas de spectacle vivant ! Alors foncez voir vos groupes favoris, surtout dans des petites salles ou des festivals associatifs !

Retrouver le festival

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Toutes les photos sont l’œuvre de Ralph Gopaul pour Bastringue Corp, tous droits réservés.

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Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche