Quelques diffusions musicales incongrues…
Hé ! C’est les Fêtes. Et aujourd’hui, c’est Noël alors, pour vous faire un cadeau, nous allons, non pas, vous parler d’actualité musicale – quoique – mais de chansons que d’aucuns diffusent à mauvais escient en pensant que c’est adapté à la situation. Ces incongruités, si pour quelques personnes, adeptes du cynisme et de l’ironie, ont le don de faire rire, elles peuvent être choquantes pour celles et ceux qui sont présents à ces moments-là.
À tout seigneur tout honneur, nous allons commencer par le marronnier : Noël. Beaucoup de gens, en lieu et place de Mariah Carey et All I need for Christmas is you, préfèrent écouter et faire écouter – que je les comprends – un titre intemporel de Wham! : Last Christmas… Sans compter que certains couples dansent « collés serrés » dessus. Comment dire ? Le thème de cette – merveilleuse – chanson n’est pas du tout Noël, mais… une rupture de couple. Si, ça, ça ne vous calme pas, c’est à n’y rien comprendre.
Plus ancien et au cœur de l’actualité, Miss France. Vous connaissez ? Lors de la diffusion de l’édition 2024, nous avons eu droit, quelques secondes, à une reprise assez blues ou soul d’un autre titre culte sur un défilé des différentes candidates : Roxanne, du groupe britannique The Police, dont faisait partie un certain Sting. Vous vous remémorez la chanson ? Eh bien là encore, on tombe des nues quand on sait que le texte évoque… une prostituée. Ce qui, mine de rien, est somme toute assez contrariant. Non ?
Remontons encore un peu le temps et rendons-nous à Paris voici quelques semaines. On rouvrait au public la cathédrale Notre-Dame, sise sur l’île de la Cité. Ce monument, qui avait été ravagé par les flammes et dont les Parisiens avaient « attendu » la couverture durant plus d’un siècle (cent-sept ans, pour être précis, d’où l’expression populaire), a été restauré et c’était l’occasion rêvée de faire cela en grandes pompes avec tout ce que la ville et le monde compte d’hommes et de femmes d’État. Un des titres choisis pour l’occasion était Hallelujah d’un certain Leonard Cohen, repris de nombreuses fois par divers artistes depuis. Sauf que… sous couvert de référence biblique, l’impressionnant chanteur nous livre une chanson sur l’adultère. Pourquoi pas, mais introduire une note profane autant que sacrée dans cette cérémonie pourrait paraître quelque peu sujet à controverses.
Nous pourrions évoquer bien d’autres chansons, notamment certaines prétendument « destinées aux enfants », alors que… oui, pourquoi pas ? Des exemple ? OK. Alors commençons par le tube intergénérationnel du grand Monsieur François Corbier qui officiait au Club Dorothée – et qui a pris le large par la suite en chantant ce qui lui plaisait – dont le titre est : Sans ma barbe. Il est un passage qui dit très précisément : « Il n’y a plus de consensus ni de Cuba sans cacao ». Mais sommes-nous sûrs et certains de la graphie à appliquer ? Si ça se trouve, nous nous fourvoyons.
Un dernier pour la route ? Facile : Billy Ze Kick et Les Gamins en Folie et son génial Mangez-moi! qui, mine de rien, évoque la consommation de mycètes ayant un effet psychotrope. Eh oui, on parle bien de champignons hallucinogènes.
Je vous présente ici mes excuses pour avoir heurté l’enfant qui réside en vous, mais il faut parfois ouvrir les yeux. Ne me remerciez pas pour ce présent.
Que dire également d’un titre fredonné et entonné par la majeure partie de l’Humanité et qui parle tout simplement d’un centre de désintoxication dans lequel se rend un homme prisonnier de sa folie et de ses addictions ? Je veux bien sûr évoquer ici une chanson anglophone sortie en 1976 et qui s’est retrouvée d’emblée en tête des charts : Hotel California du groupe californien Eagles. Un e chanson complètement dans l’air du temps lors de sa sortie et que l’on a tendance à prendre pour une belle histoire d’amour.
Et sur ce : Joyeux Noël !
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