Célestin : Eva

Célestin : Eva

Célestin (alias Sébastien Rambaud), chanteur multi-instrumentiste français charismatique et écorché, a sorti le clip illustrant son single Eva, le 5 juin 2025.

Eva est une chanson portée par un arrangement de cordes élégiaque signé Pierre Corbi. Elle parle de nostalgie, de l’absence et témoigne une fois de plus du pouvoir émotionnel de Célestin.

« C’est dans le vide laissé par l’absence d’Eva, que résonne l’écho écorché de Célestin. Si la plume est légère, le ton est grave et pour autant, défie la gravité. On prend de l’altitude au fil des mesures. On finit par se retrouver en apesanteur, suspendu aux cordes d’un quatuor virtuose, en équilibre entre ciel et sol, acoustique et électronique, pop et musique classique. Moderne mais fidèle à ses racines, Célestin s’inscrit une nouvelle fois de plus dans le macro-sillon de la nouvelle chanson française. »

Le clip est signé Racheal Ofori et Célestin. Ce nouveau single annonce le prochain album de Célestin, attendu en novembre prochain, et enregistré avec un quatuor à cordes.

Nous vous laissons en profiter sur YouTube à votre tour :

Paroles

J’voudrais formater ma mémoire
Pour retrouver la nuit noire,
Mais elle éclaire comme en plein jour malgré la distance.

 

J’voudrais fermer les paupières
Pour occulter sa lumière,
Mais elle me laisse sur la rétine la persistance

 

De son passage sur terre,
Foudroyant comme un éclair.
Elle est partie sans revenir.

 

En l’espace d’une seconde,
Elle a gravé sur mon monde
Au fer rouge son souvenir.

 

Eva s’évade hélas Eva s’en va
Et là ce vide me laisse livide, sans vie… sans voix.

 

J’voudrais que disparaissent
Les empreintes des caresses
Que ses mains ont laissées en marchant sur ma peau.

 

Je voudrais que s’envole
Le bruissement des paroles
Que ses lèvres m’ont laissé comme un écho

 

De son passage sur ma planète,
Filante comme une comète,
Elle a filé sans revenir.

 

En l’espace d’un instant
Elle a brodé sur mon instinct
En fil rouge son souvenir.

 

Eva s’évade hélas Eva s’en va
Et là ce vide me laisse livide, sans vie… sans voix.

 

Et plus le temps passe,
Moins le passé s’efface,
Plus cette histoire me façonne et me fascine.

 

L’encre de mes mots
Et mes flux lacrymaux
Arrosent la plante de ce récit qui s’enracine.

 

Elle a semé à son passage
Une petite graine à son image
Elle est partie sans revenir.

 

En l’espace d’un rien,
Elle a planté dans mon jardin
La rose rouge de son souvenir.

 

Eva s’évade hélas Eva s’en va
Et là ce vide me laisse livide, sans vie… sans voix.

Bastringue.fr est un média sans but lucratif. N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un coup de pouce.

Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche