SYLAK 2025 : Le gros compte rendu ! (Jour 3 – Dimanche 3 aout)

Si vous n’avez pas lu les comptes-rendus des deux premières journées, je vous invite à commencer par là :
- SYLAK 2025 : Le gros compte rendu ! (Jour 1 – Vendredi 1er aout)
- SYLAK 2025 : Le gros compte rendu ! (Jour 2 –Samedi 2 août)
C’est le troisième jour, même routine qu’hier. Ça tire encore plus ! C’est « tôt », mais déjà de nombreux vaillants (et vaillantes) sont là contre la barrière ! En arrivant, je croise notre confrère Julien de Metalife.
Witchorious
Witchorious est un groupe émergent de Heavy Doom Metal, fondé en 2019 et originaire de Chelles (77, à proximité de Paris) . Le trio puise son identité dans les traditions du Doom, tout en insufflant une énergie nouvelle et une approche moderne au genre. Le trio est formé de : Lucie Gaget (basse, chant, thérémine), Paul Gaget (batterie, percussions) son frère, et Antoine Auclair (guitare, chant).
Parfaitement à l’heure, le trio (une bassiste, en robe noire, un guitariste/chanteur un batteur eux aussi de noir vêtu) attaque alors qu’ils viennent juste de finir leur line check / balances. Ils ont disposé des sortes de cierges alignés dans la largeur de la scène sur leurs amplis et sur la plateforme du batteur.
11 h 38 : « Salut à tous ! On s’appelle Witchorious ! Le prochain morceau s’appelle Monster ! » Sur ce titre, la bassiste assure aussi au chant !
11 h 50 : « Hey ! Comment ça va tout le monde ? Vous passez un bon festival ? Ça va être notre dernier morceau ! »
Le public déjà bien présent maintenant en demande plus, mais c’est malheureusement ainsi…
Ils adressent un merci aux équipes du SYLAK et à leurs ingés son et lumière.
11 h 57 : Fin et applaudissements fournis !!! « Merci à tous et à la prochaine ! » avant quelques dernières notes.
11 h 58 : Photo du groupe
Ce fut de la belle découverte matinale, sombre et lourde. J’étais calé contre la crash barrière, relativement encore à l’ombre. Impeccable ! Dès la fin du set, la queue se forme à leur stand de merch, preuve s’il en fallait qu’ils ont plu au public à leur tour !
Setlist
- Watch Me Die
- Monster
- Sanctuaire
- Blood
Merci à Antoine de me l’avoir envoyé si rapidement !
Last Addiction
Last Addiction est un groupe post-hardcore originaire de la région lyonnaise, formé en 2016 autour de membres liés depuis le lycée, dont Gaël Augier (guitariste et fondateur) et Dylan Fournet (chant). Leur musique se caractérise par un metal moderne mêlant des influences telles qu’Avenged Sevenfold, Bullet For My Valentine ou While She Sleeps, avec une identité marquée par une forte dose d’énergie, des riffs lourds et des structures mêlant chant clair et scream.
Je précise qu’on se connaît plutôt bien avec le groupe, qui a fait l’objet d’un de mes premiers articles pour Bastringue Corp (sur l’album Inner Abyss) et depuis nous nous sommes pas mal croisés, toujours avec grand plaisir.
Ils ont préparé, je cite, « une setlist bien cochonne » ! En effet, ils m’ont révélé la veille que leur setlist ne descend pas sous les 140 bpm pour assurer une grosse bagarre dans le (cours) temps imparti d ‘une demi-heure. Ils préparent également quelque chose niveau captation vidéo du set et ont demandé que le plus de gens possible porte le merch du groupe.
12 h 31 : La bande son se fait entendre sur la grande scène et le quintette arrive : d’abord les quatre musiciens puis une après le chanteur, Dylan !
12 h 35 « Ça va ou quoi ? La prochaine chanson est tirée de notre dernier album ! » C’est le titre Terror, tiré de Downfall.
12 h 39 la prochaine chanson s’appelle The Last Sunset.
12 h 43 : Sur la suivante un gros circle pit se déclenche.
12 h 47 : Ils font leurs remerciements aux bénévoles, la sécu, les techs, Mathilde qui fait leur son et au public qui est venu à 12 h 30 en ce troisième jour !
Également, un Big Up à Vincent, leur guitariste solo, qui malgré un incendie (à Crémieu) est là avec eux !
12 h 49 : Les slams pleuvent ! Bravo la Team Licorne (chargée de les réceptionner dans la crash zone)
12 h 51 « Ça fait 10 ans qu’on vient au SYLAK, on a tout fait pour jouer sur cette scène ! » Une minute plus tard, ils organisent un Wall Of Death qui va de la scène a la régie !
12 h 56 : « Vous êtes géniaux ! C’est la dernière celle-là ! Running Out Of Breath ! »
13 h 01 : C’est la fin et l’heure de la photo du groupe !
En tachant de rester un peu objectif et en évitant d’être trop dithyrambique avec les copains, nous avons eu une très grosse ambiance dans le pit, avec un set ultra énergique, comme annoncé ! Ce fut un excellent moment en somme !
Vous pourrez (re)voir Last Addiction sur scène le 20 septembre prochain chez nos amis du Rock N’Eat avec Ashen et Mirage !
Setlist
- The Awakening
- Terror
- The Last Sunset
- Divine tragedy
- The Pretty Witch
- Ghost
- Dead Soul Sisters
Knuckle Head
Knuckle Head est un duo français originaire d’Alsace, formé en 2014, qui propose un style unique nommé Dark Country, mêlant Country, Stoner, Blues et Rock Psychédélique. Indépendants, ils privilégient un son organique et analogique, avec une forte influence western et biker.
13 h 32 : La bande son se fait entendre et le duo arrive : le batteur chemise blanche blazer noir et le guitariste/chanteur tout en noir.
13 h 49 : De nouveau en bande son, les cloches sonnent puis c’est comme si on zappait de radios en radios avec du statique… et ils enchaînent !
Le batteur finira avec sa chemise ouverte en grand, il fait chaud ! Le public criant « à poil le batteur », il l’enlève et fini torse-nu à 14 heures, vu la chaleur sans doute encore plus intense sur scène, on le comprend. Le chanteur demande un Circle Pit à ce moment-là ! Il se forme et fait en diamètre la largeur de la grande scène !
14 h 05 « Pour la dernière toune, je veux que vous foutiez le bordel s’il vous plaît ! »
Le batteur tape sur ses futs debout pendant que le guitariste est monté sur la grosse caisse !
Le guitariste aura changé plusieurs fois de guitare durant le set.
14 h 07 : « Merci ! » et c’est la fin avec photo du duo sur la scène.
Ce fut encore une belle découverte pour cette journée et ce weekend !!
Setlist
- Intro Holsters and Rituals
- Ritual
- Brand new life
- Living deep into the night
- Black City
- Gazoline
- The Sword
Merci à Jack du duo Knuckle Head de me l’avoir fournie si rapidement !
14 h 20 : arrivée surprise de Micka, dictateur président du Beaujofest qui a fait la route directement du Xtreme Fest pour terminer son weekend au SYLAK !
Imperial Triumphant
Imperial Triumphant, formé en 2005 à New York par Zachary Ilya Ezrin, est un trio américain d’Avant-Garde Metal mêlant Black Metal expérimental, Death Metal technique et Jazz fusion. Leur musique complexe et urbaine reflète l’ambiance sombre de New York. Après plusieurs albums remarqués, ils se distinguent par leurs collaborations avec des artistes comme Tomas Haake et le saxophoniste jazz Kenny G. Le trio actuel, reconnu pour son originalité et son intensité, continue d’innover sur la scène Metal mondiale.
Ils démarrent, là encore, pile à l’heure, entièrement vêtus de toges noires et de masques dorés sur les visages, avec des couronnes un peu comme celle de la Statue de la Liberté.
Le set prend fin à 15 h 18.
J’étais très curieux à l’annonce de leur passage au SYLAK et de leur genre musical. Finalement, je vous avoue que je suis resté malheureusement totalement imperméable à celui-ci. C’était technique, parfois dissonant, expérimental et une bonne partie du public a apprécié au vu des réactions dans la fosse. C’est bien là l’essentiel !
The Brains
The Brains est un groupe d’Horror Psychobilly Punk canadien de Montréal, formé au début des années 2000. Ils mêlent rockabilly, punk et influences gothiques avec une énergie brute et des performances live intenses. Connus pour leur imagerie sombre et leur style unique, ils ont acquis une solide réputation internationale et sont devenus une référence incontournable de la scène psychobilly mondiale.
15 h 50 : « Hello SYLAK ! Ça va bien ? On est The Brains ! »
Les trois musiciens ont leur coupe capillaire accordée : juste une large crête sur la tête !
Le trio attaque fort et vite !
16 h 15 : « Vous savez faire le fucking party man ! »
16 h 23 : Ils font répéter au public « Shame ! Shame ! Shame ! » en levant le poing à chaque exclamation.
16 h 26 : Il reste une chanson et ils se présentent : Bruno à la contrebasse, Billy à la batterie et René à la guitare et au chant.
16 h 31 : « Merci beaucoup ! » puis ils se présentent à nouveau.
Contrairement à leurs prédécesseurs, ce fut, là encore pour moi, une bien belle découverte dans un genre musical un peu rare dans le coin !
The Chisel
The Chisel, groupe Punk Rock londonien formé en 2020 par d’anciens membres d’Arms Race, mêle Oi! et Hardcore avec énergie brute. Après plusieurs EP, ils ont sorti Retaliation (2021) puis What A Fucking Nightmare (2024) via Pure Noise Records.Ils incarnent la nouvelle vague punk britannique, alliant authenticité et engagement prolétarien.
Exactement à l’heure, le quintette déverse son intense verve musicale sur la foule du pit
17 h 05 : « Let’s have a fuckin’ party ! »
17 h 12 : « Who sees us for the first time ? » Moi, et une bonne partie du public !
17 h 20 : Un de leurs guitaristes, vêtu pantalon blanc et petite chemise bleue à la surprise si ce n’est générale, du moins de pas mal de monde, s’adresse au public dans un Français parfait. C’est un Français de Londres !
17 h 34 : C’est la fin, un peu inattendue, et photo de groupe.
Encore une prestation que j’ai bien appréciée ! Ça a joué carré, simple et efficace !
(the) Melvins
Icônes de l’underground américain, les Melvins bousculent depuis 1983 les codes du rock avec un son hybride, lourd et imprévisible, où se télescopent Grunge, Sludge Metal, Punk et Noise Rock. Surgis de Montesano, près de Seattle, ils ont façonné l’ADN de toute une scène – influençant notamment Nirvana – et bâti une discographie foisonnante forte de plus de vingt albums.
18 h 14 : Le groupe arrive sur scène ! Ils ont deux batteurs et deux frontmans qui eux sont en tenues flamboyantes / psychè recouvertes d’yeux. Le chanteur et guitariste, Buzz Osborne a une guitare couleur or et une tenue en noir et or.
18 h 59 : C’est la fin ! Les deux batteurs montent sur leurs chaises pour qu’on les voie mieux.
Le public entonne « Melvins ! Melvins ! Melvins ! » en applaudissant largement !
La performance des deux batteurs, un gaucher et un droitier, bien mis en avant, est vraiment exceptionnelle de synchronicité ! Je ne les connaissais pas avant ! Ce fut une belle prestation du quartette, posé et technique. Une belle découverte pour moi ! Oui, je n’arrête pas de l’écrire !
Suffocation
Suffocation est un groupe de Death Metal américain originaire de Centereach, Long Island (État de New York), formé en 1988. Il est considéré comme l’un des pionniers—voire l’inventeur—du Brutal Death Metal, un sous-genre du Death Metal caractérisé par une extrême technicité musicale, des tempo élevés et des vocaux gutturaux ultra-profonds popularisés par son chanteur historique, Frank Mullen.
Ce soir, c’est leur première date européenne après leur tournée aux USA.
19 h 36 : Deux membres arrivent sur scène. On attend les autres qui arrivent ensuite…
19 h 43 : Ils attaquent après avoir tenu un conciliabule à cinq.
Le chanteur démarre en lançant « Catatonia ! » (il s’agit d’un de leurs titres, de 1991)
19 h 45 : « Circle Pit motherfuckers ! »
20 h 12 : C’est fini !
Ça n’était malheureusement absolument pas mon style musical, mais la prestation fut de qualité ! Les amateurs du genre ont apprécié en tout cas, c’est certain à voir le public dans le pit !
Orange Goblin
Orange Goblin est un groupe britannique fondé à Londres en 1995, emblématique des scènes Stoner et Doom Metal. Initialement connu sous le nom d’Our Haunted Kingdom, le quartette – composé du chanteur Ben Ward, du guitariste Joe Hoare, du bassiste Harry Armstrong et du batteur Chris Turner – adopte son nom actuel en 1996 lors d’un split-single avec Electric Wizard. À partir de 2002, Orange Goblin a enrichi sa palette sonore en intégrant des éléments issus du punk rock et du hard rock, tout en restant fidèle à l’énergie du Heavy Metal.
Un peu avant 20 h 50, en avance donc, le quartette démarre !
20 h 55 : Le chanteur nous parle en français disant que maintenant, il habite en France et que ça lui fait plaisir de revoir le SYLAK. Il croit se souvenir que c’était en 2016 la dernière fois (vérification faite, c’est bien ça). Enfin, il remercie le public pour les 30 ans de soutien !
21 h 07 « Thank you very everybody ! » puis il présente leur bassiste.
La prochaine est Made of rats !
21 h 10 : « Make some noise ! » adressé à un côté du public, puis l’autre, puis à tout le monde.
21 h 13 : « It’s (Not) Rocket Science ! »
21 h 17 : Il évoque la disparition de Ozzy (Osbourne), qu’ils n’auraient pas été là sans lui et d’autres comme Lemmy Kilmister à qui le titre est dédié.
21 h 24 : Il dit qu’ils étaient au festival Rockstadt Extreme Fest le jeudi 31 en Roumanie, le 1er au Wacken en Allemagne, mais c’est ici le meilleur public !
21 h 30 : « Create some chaos here : Quincy The Pigboy !»
21 h 40 : « Thank you so much every one of you ! Merci beaucoup ! We have been Orange Goblin ! » puis photo de groupe classique.
Leur show avant hier au Wacken était leur dernier en Allemagne avant leur retraite bien méritée. Nous avons eu la chance de les avoir aujourd’hui au SYLAK. Je ne les connaissais que de nom, n’ayant jamais eu la chance de les voir sur scène, je suis donc bien content d’avoir pu combler cette lacune avant que cela ne devienne impossible ! Si vous avez loupé Orange Goblin, votre ultime chance de les voir en France sera au Westill Fest 2025 le 1er novembre, le groupe ayant en effet annoncé que ça sera alors leur « final show in France ».
Mass Hysteria
Toujours emmené par le charismatique Mouss Kelaï, Mass Hysteria est un groupe mythique du Metal industriel français, formé en 1993 à Paris. Avec plus de 30 ans de carrière et dix albums studio, il est devenu une référence majeure du Metal français grâce à son style puissant mêlant Metal alternatif, Nu Metal et influences industrielles, ainsi qu’à ses textes engagés socialement et politiquement.
Cela fait un petit moment que je ne les ai pas vus. Je crois me souvenir que la dernière fois c’était au Plane’r 2023. Leur scénographie ressemble d’ailleurs beaucoup à celle dont j’ai souvenir : un gros M et un gros H, métalliques disposés en diagonale sur les côtés de la scène vers son centre.
22 h 20 : On les attend un petit peu et deux minutes plus tard ça commence à siffler dans la foule, le public est impatient ! On voit un technicien faire des allers retours sur scène…
22 h 23 : Black Out et bande son !
22 h 24 : Le groupe arrive sous les applaudissements ! « Désolé pour le retard, c’était un souci technique » Ils démarrent avec Mass Veritas. « SYLAK je veux t’entendre je veux que tu chantes plus fort que nous ! »
« En ce qui nous concerne le meilleur est pour maintenant dans cette parenthèse magique qu’est le SYLAK !
Cette chanson s’appelle Positif à Bloc ! Je veux te voir tourner !
Du bruit pour le SYLAK et tous ses bénévoles ! »
Puis c’est Chiens de la Casse ! « Tu dois tourner ! » Le titre termine à 22 h 36.
« Merci d’tre là ! ^Vous êtes des résistants culturels ! »
22 h 37 : « Furieuses, furieux : Nerf de Bœuf ! »
22 h 39 : « Les filles, les garçons, tournez en rond ! Circle pit ! »
22 h 41 : « Merci les filles ! Merci les garçons ! Le prochain morceau, c’est un morceau pour vous tous, les mélomanes, les fans de musique : Se Brûler Sûrement ! »
22 h 45 : « Merci SYLAK vous êtes radieux ! Pour les amoureuses et les amoureux… » le titre est L’Émotif Impérieux.
22 h 48 : « Faites battre vos cœurs dans vos mains ! Est-ce que vous êtes heureux ce soir ? »
Question à laquelle le public répond un grand « Ouiiii ! » général !
22 h 50 : Fin du titre et « Merci d’être présents » puis Mouss meuble un peu pendant un changement de guitare.
22 h 51 : « Je veux te voir tourner ! » sur le titre Reprendre Mes Esprits et ses paroles emblématiques : « Ça va aller ! »
22 h 54 : « Maintenant qu’on a repris nos esprits, ce morceau s’appelle Arome Complexe ! »
22 h 58 : « Elle était pour vous cette chanson. Vous êtes des bâtisseurs de rêve. C’est grâce à vous qu’on vit notre rêve ! »
22 h 59 : « Nous dédions cette chanson à toutes les victimes du Bataclan, à toutes les victimes en Ukraine et en Palestine : L’Enfer Des Dieux »
23 h 02 : « Merci pour eux ! »
« Le prochain morceau, c’est un morceau qui date des années 90. Dans les années 90, tout le monde jumpait ! Contradiction ! Est-ce que vous êtes prêts ? »
La foule applaudie en rythme.
« Jump ! Jump ! Jump ! »
23 h 08 : Fin du titre et « Faites du bruit pour la sécu ! » (Il doit parler de la Team Licorne qui réceptionne les adeptes de slams)
« Vu qu’on est en retard, on va faire monter les enfants rapidement ! » sur une rapide et courte reprise d’Iron Man de Black Sabbath en hommage à Ozzy !
« C’était Mass Hysteria ! C’est la relève ! Merci aux parents inconscients d’emmener leurs enfants en festival de Metal ! Tout le monde : Un Dos Tres Quatros ! »
Le titre est Furia !
« Mass Hysteria, l’armée des ombres ! »
« Le SYLAK Hysteria ! »
23 h 14 : c’est la dernière chanson qui arrive. « Je veux voir le plus gros Wall Of Death du festival ! Cette chanson s’appelle Plus que du Metal ! »
23 h 18 : « Merci SYLAK ! Faites du bruit ! Merci à vous ! »
Ahhhhh ! C’était toujours aussi bon ! Oui, j’aime toujours beaucoup ce qu’ils font mais ça j’ai déjà du vous le dire dans l’un ou l’autre de mes articles à leur sujet !
Setlist
- Intro
- Mass Veritas
- Positif A Bloc
- Chien De La Casse
- Nerf De Bœuf
- Se Bruler Surement
- L’Emotif imperieux
- Reprendre Mes Esprits
- Aromes Complexes
- L’Enfer Des Dieux
- Contradiction
- Furia
- Plus Que Du Metal
Merci à leur ingé son qui m’a donné sa setlist, avec ses notes.
En attendant la fin du fest tout de ce que je peux vous dire c’est qu’il y a même eu un slam sur Sweet Dreams (remix de l’originale) devant le DJ du SYLAK Café !
Dimmu Borgir
Dimmu Borgir est un groupe norvégien fondé en 1993, pionnier du Black Metal symphonique. Le groupe mêle un Metal intense avec des éléments orchestraux et claviers, créant une ambiance sombre et épique.
Trivia :
- Le groupe tire son nom d’une formation volcanique islandaise, Dimmuborgir.
- Le leader du groupe se fait appeler Shagrath, comme l’Orc Shagrat du Seigneur des Anneaux avec un H en plus.
Ils ont mis en place une scénographie que je qualifierais de médiévale fantastique ! Un gros pentacle inversé se trouve en fond de scène au-dessus de la batterie. Ils étaient également au Wacken le 1er ce concert et celui du SYLAK font partie de leur tournée The Chosen Legacy Tour 2025.
23 h 55 : Le groupe se fait attendre, des techniciens s’affairent encore…
00 h 15 : Toujours pas bien plus
00 h 23 : Ça siffle dans le public.
00 h 30 : Le public commence à s’impatienter, moi aussi. D’autant plus qu’il commence à faire froid.
00 h 35 : Le public applaudi en rythme, mais toujours rien… Quand deux minutes plus tard, les problèmes ont dû être résolus ! Ça démarre enfin !!
00 h 40 : Fin de l’intro, on attend les musiciens et rien …
00 h 42 : L’intro se poursuit enfin avec une bande son de chant … et reprend au début visuellement
00 h 44 : Le batteur est là !!
00 h 45 : Ça démarre pour de vrai ! Ils ont installé de grosses machines à fumée devant la scène qui crachent verticalement de bas en haut.
Voyez-vous, le « pire » pour moi qui n’aime pas spécialement le black … c’est que c’est vraiment bien !!! Ils ont un petit côté Indus (mais sataniste) qui n’est pas pour me déplaire loin de là !
Le deuxième titre est Interdimensional Summit puis « Thank you so much » et ils s’excusent pour le retard dû à un problème technique « Beyond our control ».
Ensuite, ils enchainent avec le titre Gateways.
01 h 02 : The Serpentine Offering
01 h 06 : « Tthank you so much !
Good evening France !
Are you alive ?
We’re performintg a mix of old and new material for you tonight !
This one is called : In death’s embrace » sur laquelle nous avons un peu de pyrotechnie et qui termine à 01 h 14 : La suivante, prend fin quant à elle, à 01 h 20.
01 h 21 : ça enchaîne avec une chanson en suédois : Stormblåst (de leur album éponyme sorti en 1996) qui termine à 01 h 27.
La suivante est Council of Wolves and Snakes, des torches sont allumées sur scène, c’est vraiment épique !
Il lance « You’re still having a good time ? » puis le titre Cataclysm Children.
01 h 39 : « Tthank you ! » puis The Insight and the Catharsis qui termine à 01 h 47.
« The title : Progenies of the Great Apocalypse » qui prend fin à 01 h 53.
« Thank you so much !
It’s getting fucking late, can you guys handle another song ? » et pour conclure ça sera Mourning Palace, avec de nouveau de la pyrotechnie.
01 h 59 : « Thank you so much SYLAK France ! » puis quelques notes et pyrotechnie puis fumée pour conclure.
02 h 01 : Bande son et salutations finales !
Ils ont joué quasiment la même setlist qu’au Wacken (à priori un titre en moins d’après mes notes), ce qui est somme toute assez logique sur une tournée aux dates aussi rapprochées. L’attente fut longue mais la (bonne) surprise fut de taille ! Quelle belle fin de fest !
Setlist
- ???
- Interdimensional Summit
- Gateways
- The Serpentine Offering
- In Death’s Embrace
- ???
- Stormblåst
- Council of Wolves and Snakes
- Cataclysm Children
- The Insight and the Catharsis
- Progenies of the Great Apocalypse
- Mourning Palace
C’est la fin du jour #3, et du festival ! Il est plus de 2 heures du matin, il fait bien froid surtout à comparer au soleil de cet après-midi. Il est grand temps de retourner au camping pour une dernière nuit à Saint-Maurice-de-Gourdans avant de rentrer dans nos pénates.
Conclusion
Un grand merci à l’organisation pour cette treizième édition de ce super festival qui a su rester familial et convivial. Et surtout, surtout : Un immense MERCI <3 à tou(te)s les bénévoles, qui sont le cœur battant du SYLAK et rendent cet événement possible année après année. Que ce soit la gestion des parkings, le bar et la restauration ou encore le nettoyage des sanitaires, leur engagement sans faille et leur enthousiasme font toute la différence. Grâce à eux, le festival prend vie et rassemble chaque été une communauté de passionnés dans la meilleure ambiance. Merci à chacun d’entre vous !
Trois jours, c’est à la fois trop court et trop long ! Trop court pour profiter pleinement de l’ambiance, des copains et de la musique ; trop long pour le corps, les kilomètres parcourus et le manque de sommeil (et sans doute plus encore pour certains). Mais c’est aussi cette intensité qui fait toute la saveur du SYLAK : on en sort épuisés… Mais le sourire aux lèvres et déjà impatients de recommencer !
À l’an prochain Saint-Maurice-de-Gourdans !
Et surtout n’oubliez pas :
SANS PUBLIC, PAS DE SPECTACLE VIVANT !
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