Festival Bridge To Hell 2023 : le compte rendu du jour 2 (samedi 9 septembre)

Festival Bridge To Hell 2023 : le compte rendu du jour 2 (samedi 9 septembre)

Nous allons, Sylvain et moi-même, au Festival Bridge To Hell depuis sa première édition en 2021. Il a eu lieu cette année une nouvelle fois dans la belle ville de Crest dans la Drôme les 8 et 9 septembre 2023, organisé par l’association La Boîte En Métal.

Vous pouvez (re)lire le compte-rendu du premier jour sur : https://bastringue.fr/bridge-to-hell-2023-jour-1 que nous avions publié le 17 septembre 2023. Avec un peu (beaucoup) plus de délais que nous aurions initialement voulu, voici maintenant mon compte-rendu du deuxième jour !

Après-midi

Cette année, comme il y a deux ans, nous avons, de nouveau, droit à une partie gratuite dans l’après-midi. Celle-ci servira de tremplin pour l’édition 2024 du Bridge To Hell.

Ce tremplin sera terminé par un vote du public présent pour en déterminer le groupe vainqueur ! Contrairement à ce qui avait été initialement annoncé, c’est en intérieur dans la deuxième et plus petite salle de l’espace Soubeyran qu’il aura lieu. Vu les températures que nous subissons, c’est pour le mieux. D’autant plus qu’une buvette est présente, ainsi que des stands de merch.

Au menu de cet après-midi, trois groupes « locaux » :

  • 15 h 00 : Bengal (Rock – Bollène / France)
  • 16 h 00 : Jester Soul (Stoner Rock – France)
  • 17 h 00 : Anemia (Modern Metal – Valence / France)

Bengal

Il est 15 h 07 lorsque le sextet Bengal démarre en tenue de pilotes semi-futuristes. Visuellement, c’est du Star Trek rétro futuriste avec un Vulcain en tenue orange au clavier. Musicalement, c’est du Rock sympathique.

À 15 h 32, c’est l’heure du dernier morceau, car ils avaient 30 mn. Ça sera le titre Final Assault.

Setlist de Bengal :

  • Chestburners
  • The Candy Of My Hosts
  • Sacri-Fire
  • Hypergalactic
  • A Little Sound In The Infinity
  • The March of The Colony Of Andromeda
  • Final Assault

Jester Soul

Jester Soul est un quintet Stoner Rock de Ollioules dans le Var avec une chanteuse en front.

16 h 02 : c’est la fin des balances et ils attaquent directement. Il fait chaud ! Le deuxième titre est Motherfucker.

16 h 27 : c’est l’heure de la dernière, la chanteuse danse et demande du bruit pour la boîte en métal, pour Bengal qui a assuré le show avant eux et Anemia qui arrive après.

Là encore, ce fut une belle découverte.

Setlist de Jester Soul :

  • Into My Grave
  • Motherfucker
  • Pride
  • Master
  • My World
  • Fuckin’ Cup

Anemia

Le concert du groupe Anemia, originaire de Valence, a été une expérience intense à laquelle le public de Crest a assisté. Dès 17 h 07, la musique, une fusion envoûtante d’instruments et de samples électroniques, a fait vibrer le plancher du dancefloor sous les impulsions des caissons de basse. Les deux chanteurs ont été rejoints par Clément sur un titre, ajoutant une dynamique particulière à la performance. Une mention spéciale à la chanson instrumentale Glow, remasterisée pour l’occasion et qui a marqué un moment mémorable où le public a été invité à s’accroupir avant de faire un gros jump collectif ! À 17 h 25, l’atmosphère s’est intensifiée avec un Wall of Death, suivi de Chaos, dont le clip a été tourné dans le Vercors malgré les conditions glaciales. Entre les morceaux, nous avons appris que Yann était à la batterie, et des remerciements ont été adressés à l’organisation, à Bengal, à Jester Soul, ainsi qu’au public. À 17 h 35, le groupe a annoncé qu’il ne restait qu’une chanson, et le chanteur lead est descendu dans la fosse pour une conclusion épique, soulignant la présence scénique impressionnante d’Anemia.

Ce fut encore une belle découverte cet après-midi !

Setlist d’Anemia :

  • The Unexpected
  • Deicide
  • Unheard Prayers
  • DNR (titre pas encore sorti)
  • Glow
  • Shadow
  • Chaos
  • Half-Life (solo de batterie)
  • Resilience

Vote du public

C’est la fin des trois prestations qui furent qualitatives et le public peut voter en déposant son bulletin dans les urnes prévues pour. Trêve de suspens, après dépouillement, c’est Anemia qui remporte ce vote et qui ouvrira le Bridge To Hell 2024 ! Nous vous informerons bien entendu dès que nous aurons plus d’informations à ce sujet.

Avec ce résultat, c’est la fin de cet après-midi et aussi temps pour nous de faire une pause. Vu l’heure, nous avons le temps de rentrer nous changer et nous reposer un petit peu avant de réattaquer pour la soirée !

Soirée

Nous arrivons suffisamment en avance pour avoir le temps de nous sustenter au food truck avant le début des concerts du soir.

Ce soir, nous aurons à nouveau droit à quatre groupes :

  • 20 h 00 : BÅKÜ (Post Metal – Valence / France)
  • 21 h 10 : Bukowski (Rock – France)
  • 22 h 25 : Shaârghot (Indus Metal / Electro Punk – France)
  • 23 h 55 : Dagoba (Indus / Death Metal – France)

BÅKÜ

Logo du groupe BAKU

Représentation à la fois sensorielle et frénétique, le quintet BÅKÜ livre ses frissons aux couleurs post métal dont la voix insuffle l’espérance, la désolation, la puissance et la rage. On entre dans une nouvelle journée, partagée entre l’entrain et l’addiction à la douceur du sommeil. BÅKÜ se veut colossal, ne laissant personne insensible.

Il est 20 h pile quand BAKU attaque, installés dans la fosse et dans le noir. S’ensuit l’arrivée progressive des lumières sur le premier titre. Ils jouent sous le pentacle rouge installé au-dessus de la fosse. À 20 h 30, c’est l’heure des remerciements avant le dernier morceau et à 20 h 43, c’est la fin pile à l’heure.

Même si, vocalement, je vous avoue que ça n’est pas forcément mon truc, le côté instrumental était très plaisant en tout cas et surtout ça a joué carré ! Le public a globalement apprécié, applaudi et acclamé cette surprenante prestation !

Pour suivre Baku

BUKOWSKI

Logo Bukowski

Bukowski est un groupe de rock français, originaire de Paris. Il est composé de Mathieu Dottel (chant et guitare), Clément « Knäky » Rateau (guitare), Romain Sauvageon (batterie) et Max Müller (basse).

Du courage, de l’abnégation, de la résilience… autant de mots susceptibles de résumer les valeurs du combo francilien qui, après avoir surmonté la pire des épreuves, aurait tout simplement pu jeter l’éponge. Seulement, Bukowski est bien plus qu’un simple groupe de Rock. C’est une famille. Un clan emmené par Mathieu Dottel, aussi tenace qu’inspiré, qui a tenu à continuer l’aventure après la disparition de son frère Julien, bassiste présent à ses côtés depuis le début de l’histoire lancée en 2007. Pendant une quinzaine d’années, les musiciens ont écumé les salles, taillé la route, et sorti cinq albums, tous enregistrés avec cette incroyable sensation d’urgence mêlée à un son à la fois dense et puissant, sorte de croisement entre le Stoner, le Metal et le Hard Rock.

Ils devaient commencer à 21 h 10 mais, finalement, à 21 h ils démarrent en avance !

21 h 12 : Hearing fucking Voices

21 h 27 : merci et applaudissements pour les autres groupes et hommage a son frère parti il y a 2 ans : Brothers Forever

21 h 37 : Only for king sun morceau éponyme de leur tournée (New Sun tour)

21 h 51 : c’est déjà l’heure de la dernière

Malgré huit heures de route dans la chaleur les quatre ont su donner une énergie folle sur scène. J’ai adoré le set et le show (j’avoue je suis resté scotché tout devant contre la barrière du crash) depuis le temps que j’avais envie de les voir !

Setlist de Bukowski

J’ai eu la chance de récupérer un original de la setlist utilisé sur scène lors de ce set, merci !

  • Intro
  • Hard Times
  • Crossroads
  • Hearing Voices
  • Mysanthropia
  • Condor
  • Brothers Forever
  • Vox Populi
  • A New Sun
  • (Outro Slayer)
  • Easy Target
  • My Name is Kozanowski
  • Outro

Aftermovie sur leur page Facebook : https://www.facebook.com/Bukowskitheband/videos/822694022870411/

Shaârghot

Sorti tout droit d’un univers dystopique où se mêlent le cyberpunk et le post-apocalyptique, le Shaârghot, créature délirante fruit d’une expérience ratée, sème le chaos dans la cité du Great Eye. Shaârghot transcende le simple statut de groupe de métal, c’est un univers à part entière, caractérisé par un concept artistique unique. Shaârghot est avant tout une histoire et un concept qui prend vie au travers de leurs concerts endiablés. Des costumes post-apocalyptiques, un métal martial aussi dansant que percutant, des beats dancefloor où se mêlent des synthés acides et ravageurs, tels sont les ingrédients qui composent l’univers scénique du groupe.

À 22 h 27, le show démarre avec leur bande introductive et leur scénographie monstrueuse en place. Nous avons droit à des titres comme Let me out puis à 22 h 42 Leur guitariste/percussionniste part en crowdsurf (avec des lampes vertes à la place des yeux) ! Ils organisent un Circle Pit et jouent ensuite, entre autres, les morceaux Wake Up, Bang Bang (shot me down), Z-B (zombie) puis le groupe quitte la scène laissant juste la batterie pour revenir avec Bruno et ses lasers sur sa guitare sur Break Your Body ! Nous aurons ensuite également droit à un Wall Of Death. Puis, c’est l’heure de leur hymne, Shadows : « We are the family… We are the Shadows » repris en chœur par le public et avec la fameuse guitare devenue lance flamme pour conclure ce bien beau set !

Le chanteur répand de sa noirceur (littéralement, son maquillage) sur le public volontaire pour en prendre un peu puis c’est l’heure de la photo finale à 23 h 30 sur leur bande son en boucle.

J’avais découvert Shaârghot ici même il y a 2 ans, je les avais revus ensuite par deux fois et je me dois de vous dire que c’est toujours aussi bon !

Interlude

Après le concert de Shaârghot, comme prévu, nous avons la remise des prix de la tombola du Brigde To Hell 2023 !

Ce soir, il y avait des prix à gagner pour 3 € le ticket :

  • 1er Prix : Guitare Brigde To Hell réalisée par le luthier présent
  • 2eme Prix : Pass 2 jours pour l’édition 2024 du festival
  • 3eme Prix : T-shirt du festival
  • 4eme Prix : Un petit tonneau Shaârghot

Les organisateurs montent sur le devant de la scène pour le tirage au sort de leur tombola en soutiens du festival ! Autant vous le dire tout de suite, nous n’avons rien gagné avec nos tickets, mais bravo aux gagnants !

DAGOBA

DAGOBA

Après avoir marqué la scène métal d’un mélange unique de métal et de groove à briser le cou, tourné sans relâche en Europe, États-Unis, Asie et partagé la scène avec des groupes légendaires tels que Metallica, Machine Head et In Flames, DAGOBA est aujourd’hui une figure emblématique et reconnue de la scène française et internationale.

En 2022, le quatuor français dévoilait son septième album : By Night, sans doute le plus ambitieux à ce jour : des voix percutantes, des guitares imprégnées de groove et de Metal Moderne et une production percutante montrant que DAGOBA est au sommet de son art, repoussant les limites et incorporant des éléments électroniques de manière transparente dans une formule unique de métal moderne.

Comme prévu, à 23 h 55, le quatuor démarre ! Nous avons droit à Neons puis Inner Sun et Sunfall avant d’avoir quelques mots : « Merci pour l’accueil et retour en arrière avec l’album Face The Colossus et le titre Abyssal » puis le single éponyme Face the Colossus. S’enchaine Black Smokers sur laquelle il est demandé un circle Pit massif ! Ensuite, nous avons de nouveau droit à quelques mots, ils ont fait l’apéro autant que le public, et des remerciements pour les autres groupes et pour le public ! « Pour tous les gâtés de Crest : The Nightfall and All Its Mistakes » et un rappel que la meilleure façon de soutenir les groupes, c’est de leur acheter du merch ! Arrive le titre The Last Crossing de l’album By Night suivi d’une petite pause pour regoûter la boisson du coin, car « c’était pas mal ! ». Ensuite, c’est When Winter pour honorer la structure portant le pentagramme au-dessus du pit et lever nos doigts de Metal vers elle. Un Wall Of Death traversant toute la salle est déclenché sur Épilogue puis The Sunset Curse suivi de quelques mots : « Ça va toujours bridge to hell ? ». Le prochain morceau est importé tout droit de Marseille, il s’intitule Stone Ocean. À 00 h 46, le groupe quitte la scène, mais (bien sûr) le public les acclame et donc ils reviennent sur From Torture To Enslavement bande son piste numéro 1 de leur album Dagoba de 2003. Puis la chanson suivante est Maniak avec « Ça va toujours Crest ? » au milieu. C’est bon « le truc » (nous devinons qu’il s’agit de la gnole locale) mais ça lui fait oublier les paroles alors il va falloir l’aider sur The Great Wonder !Après de nouveaux remerciements pour l’organisation et le public, ils séparent une dernière fois le Bridge To Hell en 2 pour un wall of death sur The Thing Within. Une fois terminée, nous avons en bande son Jump de Van Halen.

Quel bien beau final pour cette troisième édition du Bridge To Hell !!

Setlist de Dagoba

  • Neons
  • Inner Sun
  • Sunfall
  • Abyssal
  • Face the Colossus
  • Black Smokers (752° Farenheit)
  • The Nightfall and All Its Mistakes
  • The Last Crossing
  • When Winter…
  • Epilogue
  • The Sunset Curse
  • Stone Ocean
  • From Torture to Enslavement
  • Maniak
  • The Great Wonder
  • The Things Within

Pour suivre Dagoba

Vous pouvez retrouver Dagoba sur leurs différents réseaux :

Conclusion

Ce troisième opus fut, une nouvelle fois, une réussite ! Merci à La Boîte En Métal pour l’accueil et cette belle organisation ! Nous avons les dates du Bridge To Hell 2024 : 13 et 14 septembre avec la promesse d’avoir pas moins de douze groupes ! Nous espérons donc pouvoir dire sans nous tromper « À l’an prochain ! ».

N’oubliez pas : Sans public, pas de spectacle vivant ! Alors, foncez en concerts, surtout quand il s’agit de petites structures qui les organisent.

Nous vous laissons avec la superbe vidéo Aftermovie du Bridge To Hell 2023 réalisée par 8 Paths Studio :

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Olivier

"La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil." - Friedrich Nietzsche